JT de 13h du 11 Avril 2017

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La Gendarmerie de Ouagadougou démantèle un réseau de faussaires de documents

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Le Directeur de l'enquête, le Major Abdoulaye Sawadogo (3e à g.) entouré de ses collaborateurs responsables
La Brigade de Recherches de Gendarmerie de Ouagadougou a présenté aux hommes de médias un réseau de faussaires, ce lundi 10 avril 2017, à Ouagadougou. Ce coup de filet de la Gendarmerie fait suite à une plainte déposée par l’Université Ouaga I Pr Joseph Ki-Zerbo le 4 avril 2017 pour présomption de fraude au baccalauréat. Le lendemain, les enquêteurs parviennent à mettre la main sur le sieur P.Z. dont la perquisition du domicile a permis de découvrir d’importants lots de documents contrefaits.
Le présumé chef d’orchestre du réseau de faussaire, le sieur Z. P.
P.Z. est le chef d’orchestre d’un réseau de faussaires démantelé par la Gendarmerie le 5 avril 2017. C’est un imprimeur domicilié à Ouagadougou. Selon les enquêtes diligentées par la gendarmerie, tout porte à croire que celui-ci serait le cerveau de cette pratique frauduleuse. De l’avis du directeur d’enquête, le Major Abdoulaye Sawadogo, le démantèlement a été possible grâce à la plainte déposée le 4 avril 2017 par l’Université Ouaga I Pr Joseph Ki-Zerbo. Le mode opératoire de P.Z., précise-t-il, consistait à rassurer les nouveaux bacheliers et leurs parents qu’il « dispose de contacts à l’université ». Après quoi, il contrefait les relevés de notes et le certificat provisoire en y mentionnant une forte moyenne pour les rendre compétitifs pour l’orientation dans les filières scientifiques telles que La Médecine. Ainsi, P.Z. se charge lui-même de déposer les dossiers auprès du service en charge des orientations. Pour sa prestation, il recevait une somme comprise entre 50 000 à 75 000 F CFA.
Des pièces de conviction servant à la contrefaction

Concernant la fraude au baccalauréat, le Major Sawadogo a observé que P.Z. battait le record dans la contrefaçon de divers documents administratifs tels : le casier judiciaire, le certificat de nationalité, le permis urbain d’habiter, le livret de famille, l’acte de naissance, l’acte de décès, l’acte de mariage, les diplômes d’enseignements général et technique, les certificats provisoires du BAC, les certificats de visite technique, les attestations de succès, les cartes grises de véhicules, les permis de conduire, les certificats de célibat, les timbres communaux, les quittances, etc.

«130 cachets de toutes les administrations confondues qu’il a lui-même confectionnés»

Aussi, de l’avis du Major Sawadogo, P.Z a  été pris en possession d’importantes pièces à conviction dont 130 cachets de toutes les administrations confondues qu’il a lui-même confectionnés pour les légalisations. P.Z. disposait également, par le système de scannage, des cachets et des signatures de plusieurs officiers de Police signataires des différents commissariats de Police du Burkina. En sus, pour ce qui est des actes et documents délivrés par les mairies, P.Z. a établi de faux timbres communaux à cet effet. « Les signatures des maires des communes de Ouagadougou, de Koudougou, de Kongoussi et de Pabré, ont été les plus utilisées», a-t-il ajouté.

Toujours au cours de cette rencontre, le Major Abdoulaye Sawadogo, a indiqué que la valeur des timbres communaux saisis entre les mains de P.Z. «est de 12 millions de F CFA pour les timbres de 10 000F et 60 000 F CFA pour les timbres de 5 000F».

Des lots de cachets servant à l’établissement des documents contrefaits

En terme de rémunération pour ses services rendus, le présumé faussaire réclamait la somme de 6 000 F CFA pour l’établissement de faux actes de naissance, de décès, de mariage ou de résidence. Quant aux autres faux documents tels: casier judiciaire, certificat de nationalité,  permis urbain d’habiter, attestation de situation fiscale ou relevé de notes; il réclame une somme de 10 000 à 100 000 F CFA.

Le Directeur des Affaires académiques de l’Orientation et de l’Information (DAAOI) des Universités Ouaga I et Ouaga II, le Pr Mahamadi Sawadogo, a indiqué que tout fraudeur épinglé dans de pareilles situations, est «désinscrit et rétrogradés en fonction de sa compétence», mais pour ce cas-ci, il dit suivre la suite de l’enquête.

Le responsable de l’enquête a signifié que le présumé coupable aurait passé maître dans cette « activité » depuis « 2008-2009 », car, dit-il, « il est allé faire des études à l’extérieur. Il connait bien son travail ». Dans la suite de l’enquête, souligne le Major Sawadogo, des parents d’élèves ont été entendus. Mais beaucoup disent ignoré toute implication dans ce manège. Tout en saisissant l’occasion qui lui est offerte, Le Major appelle les populations à plus de vigilance et de collaboration.

Bènonè Ib Der Bienvenue Médah    

JT de 20H DU 10 AVRIL 2017

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Ouverture du Sommet extraordinaire de l’UEMOA sur l’état de l’Union et la gouvernance des institutions

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Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré (à d.) posant avec ses pairs à l'ouverture du sommet de l'UEMOA
Le Sommet extraordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) s’est ouvert ce lundi 10 avril 2017 dans la capitale économique ivoirienne, en présence des huit chefs d’Etat dont le Président Roch Marc Christian KABORE.
Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré à l’ouverture du sommet de l’UEMOA à Abidjan
La cérémonie d’ouverture a été présidée par le Président Alassane OUATTARA de Côte d’Ivoire, Président en exercice de l’UEMOA. Tout comme le président du Conseil des ministres de l’Union, en la personne de Monsieur Amadou BÂ, ministre de l’Economie et des Finances du Sénégal, le Président Alassane OUATTARA s’est beaucoup appesanti sur la situation de l’Union depuis la dernière Conférence des chefs d’Etat à Dakar en juin 2016. Une situation marquée par d’importants événements, notamment des actes terroristes, enlèvements de personnes par des groupes armés non étatiques dont la seule volonté selon le Président Alassane OUATTARA est de « semer la peur et le chaos ». Pour venir à bout de ce fléau, pense le chef de l’Etat ivoirien, il faut « intensifier les efforts dans la bonne gouvernance, l’amélioration des conditions de vie de nos populations, et surtout la création d’emplois pour notre jeunesse ». Il est dans ce sens, permis d’espérer car les bonnes performances économiques des Etats membres « encouragent à l’optimisme » avec un taux de croissance économique de 6,8% en 2016, soit quatre fois supérieurs à la moyenne de l’Afrique sub-saharienne. Quant aux perspectives économiques de 2017, elles sont favorables malgré « toutes les contraintes vécues au quotidien ». Et le Président en exercice de la Conférence de dire que « ces résultats encourageants sont le fruit des politiques économiques cohérentes mises en œuvre par nos pays respectifs avec l’accompagnement des organes et des institutions communautaires et le soutien de la communauté internationale ». Toutefois, prévient Monsieur Alassane OUATTARA, les bonnes performances de notre union « ne doivent pas occulter les défis auxquels nous sommes confrontés ». Ces défis, a-t-il dit, « concernent les menaces sécuritaires, la baisse de la demande en provenance des économies émergentes, la baisse des taux des principaux produits de base et la baisse des liquidités bancaires ». Se prononçant toujours sur la vie de l’Union, principalement dans le domaine de l’intégration régionale, le chef de l’Etat ivoirien note que « des avancées significatives dans plusieurs domaines ont été faites, en particulier l’approfondissement des marchés communs et la mise en œuvre des politiques sectorielles ». Au vu de toutes ces données, le Président en exercice de la Conférence des chefs d’Etat propose que la présente session extraordinaire se penche sur « l’état de l’Union ainsi que sur la gouvernance des institutions » en vue de prendre des décisions nécessaires pour « renforcer notre cohésion ainsi que notre intégration régionale pour le bien-être des populations de notre espace communautaire ». En somme, prendre d’importantes décisions « pour l’avenir de notre institution », a conclu le Président Alassane OUATTARA. Direction de la Communication de la Présidence du Faso

JT de 19H DU 10 AVRIL 2017

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Burkina : La Haute Cour de Justice va juger les membres du dernier gouvernement de Blaise Compaoré le 27 avril 2017

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« La Haute Cour de Justice va statuer sur le dossier de l’insurrection populaire, le jeudi 27 avril 2017 à 9 heures dans la salle d’audience du Tribunal de Grande Instance de Ouagadougou. Les membres du dernier gouvernement du Premier ministre Beyon Luc Adolphe TIAO, y compris Blaise COMPAORE en tant que ministre de la Défense nationale et des Anciens combattants, sont poursuivis pour « complicité d’homicide volontaire » et « coups et blessures volontaires », en raison de leur participation au Conseil extraordinaire des ministres du 29 octobre 2014. Au cours de ce Conseil des ministres, il a été décidé de prendre une réquisition complémentaire spéciale faisant appel à l’armée pour maintenir l’ordre avec usage d’armes à feu. Cependant, les anciens ministres Clothilde KY née NIKIEMA et Yacouba OUEDRAOGO qui n’ont pas participé à ce Conseil des ministres, ont bénéficié de non-lieu. PARQUET GENERAL PRES LA HAUTE COUR DE JUSTICE »

Troisième jour de la tournée du Ministre d’Etat : Simon Compaoré rassure les Sahéliens

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Aujourd’hui lundi 10 avril 2017, le ministre d’Etat, ministre de la Sécurité Simon COMPAORE était dans le Sahel dans le cadre de sa tournée. Tongomael, Gorgadji, Aribinda, Dori, voici entre autres les localités qui ont reçu la visite du ministre d’Etat. A chaque étape, il a eu un message de félicitation, d’encouragement et de réconfort à l’endroit des forces de défense et de sécurité(FDS), et les a exhorté à un esprit de solidarité entre elles et les autres corps de la région. Car dit-il : « la lutte contre le terrorisme est commune. Il faut donc unir les efforts pour venir à bout de ce fléau. Aussi, faut-il améliorer vos relations avec les populations », fin de citation. A l’endroit des forces vives des localités visitées, le ministre d’Etat les a invité à plus de cohésion et à toujours collaborer avec les forces de défense et de sécurité. Aux enseignants et élèves, il les a rassurés des mesures de sécurité prises pour que les activités pédagogiques se déroulent normalement et en toute quiétude. C’est avec enthousiasme que les populations et les autorités locales de la région du Sahel ont accueilli la visite de Simon Compaoré, qui n’a pas manqué de renforcer les capacités opérationnelles des unités visitées. Le service d’information du gouvernement