Le président du Faso, Roch Marc KABORE a visité ce matin au pas de course les différentes infrastructures réalisées dans le cadre de la célébration du 11 décembre à Kaya. Le chef de l’Etat a salué la réalisation de ces différentes infrastructures qui participent au développement de la région. Il a invité les populations bénéficiaires à en faire bon usage. Toutes ses infrastructures ont couté plus 23 milliards de FCFA.
La caravane collecte de sang de l’association Drapeau blanc a déposé sa valise ce samedi 10 décembre 2016 dans la ville de Kaya. La caravane s’est lancée dans opération de sensibilisation de don de sang depuis le 26 novembre 2016. Elle s’est fixée comme objectif de récolter 15 000 poches de sang. Elle en a récolté environ 600. La caravane a pris fin ce samedi à Kaya à l’occasion de la commémoration de la fête de l’indépendance.
A la faveur de la fête de l’indépendance 2016, 93 personnes ont eu la reconnaissance de l’Etat Burkinabè à Kaya ce samedi 10 décembre 2016. 16 personnes ont reçu la médaille de l’Ordre national, 33 de l’Ordre du mérite, 1 de la jeunesse et du sport, 6 du développement rural et 37 des collectivités locales. Germaine KAFANDO DR du budget du Centre Nord
Germaine KAFANDO est directrice régionale du budget du Centre Nord. Après avoir été décorée en 2011 dans l’Ordre du mérite national, elle revient pour la 2e fois avec la plus grande distinction, celle de l’Ordre national. « C’est tout naturellement un sentiment de satisfaction et de reconnaissance à mes supérieurs hiérarchiques » nous dit-elle. « Au-delà des avantages c’est toujours une joie immense que ton Etat reconnaisse ton dévouement au travail, surtout c’est la plus grande distinction après 26 ans de service. », précise Germaine KAFANDO.
Bapan NIANGAO commandant du groupement de Gendarmerie de Dédougou médaille de l’ordre national
Tout comme elle, ils sont 93 récipiendaires à Kaya à l’occasion de la 56e fête de l’indépendance. Décoré pour la 3e fois, le capitaine Bapan NIANGAO, commandant du groupement de Gendarmerie de Dédougou est l’un d’eux. Après 29 ans de service, il s’est vu remettre la médaille de l’Ordre national des mains du grand chancelier des Ordres burkinabè. « C’est une interpellation pour redoubler d’ardeur au travail et à ne pas dormir sur les lauriers », estime le capitaine NIANGAO. Il déduit cette médaille à sa famille, et surtout à ses collaborateurs, car pour lui, c’est un effort collectif puisque sans eux le résultat ne sera pas atteint.
Parmi les 93 médaillés, 16 ont été distingués dans l’Ordre national, soit 2 officiers et 14 chevaliers. 33 personnes ont reçu la médaille de mérite pour leur abnégation, leur valeur professionnelle et leur durée de service. 37 médailles des collectivités locales, un de la jeunesse et des sports et 6 dans le développement rural ont également été attribués.
Y. Alain Didier COMPAORE
Une semaine après avoir reconnu contre toute attente sa défaite électorale face au candidat de l’opposition, le président gambien Yahya Jammeh a de nouveau créé la surprise en rejetant les résultats du scrutin et réclamant un nouveau vote.
La communauté internationale, à commencer par le Sénégal, unique pays limitrophe de la Gambie, et les Etats-Unis, ont aussitôt condamné ce revirement, exigeant que M. Jammeh conduise une « transition pacifique » avec le président élu Adama Barrow et assure sa sécurité.
Dans un communiqué, le département d’Etat a qualifié le revirement de M. Jammeh d’ »acte répréhensible » et de « violation inacceptable de la confiance » des Gambiens.
Le Sénégal a également pressé la Commission économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), l’Union africaine et l’ONU de « prendre toutes les mesures qu’imposent la sauvegarde des résultats du scrutin présidentiel en Gambie et le respect de la souveraineté du peuple gambien ».
Une dirigeante de l’opposition, Isatou Touray, a dénoncé sur les réseaux sociaux « un viol de la démocratie », appelant les opposants à « rester calmes, lucides, vigilants, et à ne pas reculer ».
Dans les heures précédant la déclaration du président sortant, l’ambiance s’était tendue à Banjul, la capitale de ce petit pays d’Afrique de l’Ouest enclavé dans le territoire sénégalais hormis sa façade atlantique, avec le déploiement de troupes et l’installation de sacs de sable sur les axes stratégiques, faisant craindre un nouveau coup de théâtre.
« Tout comme j’ai loyalement accepté les résultats, en croyant que la Commission électorale était indépendante, honnête et fiable, je les rejette dans leur totalité », a affirmé M. Jammeh au cours d’une déclaration télévisée dans la soirée.
Une semaine auparavant, Yahya Jammeh, au pouvoir depuis 22 ans, avait pourtant reconnu sa défaite au scrutin du 1er décembre et félicité Adama Barrow, dans une incroyable conversation téléphonique télévisée.
« Laissez-moi répéter: je n’accepterai pas les résultats sur la base de ce qui est arrivé », a-t-il insisté vendredi soir, dénonçant des « erreurs inacceptables » de la part des autorités électorales et appelant à la tenue d’un nouveau scrutin.
Il a pointé une erreur de comptabilisation reconnue par la Commission électorale indépendante (IEC), accordant toujours la victoire à M. Barrow, mais ramenant l’écart à quelque 19.000 voix seulement, et fait état d’ »enquêtes » sur l’abstention révélant selon lui que de nombreux électeurs n’ont pas pu voter ou en ont été dissuadés par des informations erronées.
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Le Président du Faso est arrivé dans la soirée du 9 décembre 2016 à Kaya pour la commémoration du 56e anniversaire de la fête de l’indépendance du Burkina Faso. Il a été accueilli, à son arrivée à 18H à la porte de la ville par la population mobilisée pour l’occasion. Le Président Roch Marc Christian Kaboré a été accueilli par une population en liesse, scandant son nom ainsi que certains membres du Gouvernement.