17 tonnes de bonbons périmés saisies par les services de contrôle du ministère en charge du Commerce

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Suite à des dénonciations de consommateurs, la Direction générale du contrôle économique et de la répression des fraudes (DGCRF) a saisi le mardi 6 décembre 2016 à Ouagadougou, 2820 cartons de bonbons périmés  de marque « Harty Bite », d’un poids total de  17 tonnes. Cette saisie intervient après celles d’un lot de 38,15 tonnes de riz avarié et de 2672 cartons de bouillons en cubes de marque Jumbo impropres à la consommation, le tout grâce à la collaboration des populations. Le gouvernement salut cette collaboration et invite les opérateurs économiques à se conformer aux textes en vigueur en matière de commerce. Il tient à rassurer les consommateurs que les auteurs de ces forfaits seront punis conformément aux textes en vigueur, notamment la loi 15-94/ADP du 05 mai 1994, en cours de relecture pour y introduire des clauses plus dissuasives. Le gouvernement réaffirme, par ailleurs, son engagement à protéger la santé des Burkinabè par tous les moyens et invite les consommateurs à dénoncer toute pratique douteuse dans les transactions commerciales auprès des  forces de défense et de sécurité ou en appelant les services de contrôles du ministère du Commerce, de l’industrie et de l’artisanat aux numéros verts : 80 00 11 84, 80 00 11 85 ou  80 00 11 86. Service d’information du Gouvernement

Violence à l’Arrondissement 8 de Ouaga : L’Opposition en colère face à la manière dont les autorités ont géré cette crise

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Dans l’après-midi du mardi 06 décembre 2016, suite au vote d’une motion de défiance contre le maire MPP de l’arrondissement 8 de Ouagadougou, M. Mahamadi ZONGO, des individus armés ont saccagé et incendié des domiciles de conseillers municipaux dudit arrondissement. Ces individus, connus dans l’arrondissement comme étant des proches du maire, ont notamment incendié le domicile du conseiller Stéphane BAYALA, qui est l’un des deux conseillers municipaux appartenant à l’opposition. Ils ont menacé les militants et la famille du camarade BAYALA à coups d’armes à feu et avec des machettes, avant de saccager et d’incendier son domicile au quartier Rimkèta. L’Opposition politique condamne vigoureusement la violence politique d’où qu’elle vienne et quelles que soient les personnes contre qui elle est dirigée. Elle tient à exprimer son indignation face à l’incivisme et à l’esprit de haine qui animent certains militants du MPP. Elle invite prestement les premiers responsables du MPP à discipliner leurs militants qui s’illustrent fréquemment aux devants des scènes de violences politiques. L’Opposition exprime également sa colère face à la manière dont les autorités administratives et sécuritaires ont géré cette crise. En effet, des alertes ont été envoyées aux autorités sécuritaires par des conseillers municipaux plusieurs jours auparavant. Le samedi 03 décembre, des responsables MPP de l’arrondissement, accompagnés de personnes ressources, se sont rendus auprès de la Brigade de Gendarmerie de Boulmiougou, pour l’informer que les partisans du maire se préparaient à perpétrer des actes de violence contre les conseillers opposés à lui et à empêcher que la rencontre ait lieu. Des assurances leur ont été données que des dispositions appropriées seraient prises. Ensuite, le lundi 05 décembre, lors de la session de conciliation organisée et présidée par le Haut-commissaire du Kadiogo en ses bureaux, les conseillers ont plaidé pour que les travaux de la séance prévue le lendemain soient délocalisés au haut-commissariat, à cause des menaces qui planent sur leur sécurité. Le haut Commissaire y a consenti et la rencontre a été délocalisée. Au cours de la même session de conciliation, des conseillers ont publiquement demandé au Maire Mahamadi ZONGO de démobiliser ses partisans qui profèrent des menaces contre eux. Les risques de confrontation étaient donc connus des autorités administratives et sécuritaires, tout comme les menaces qui planaient sur les conseillers opposés au maire. Comment expliquer que rien n’ait été mis en œuvre pour éviter ce qui s’est passé ? Ce dernier épisode de violence politique de la part du parti au pouvoir vient s’ajouter à une liste déjà tristement longue de comportements, émanant de ses militants, qui n’honorent pas notre démocratie et qui sont aux antipodes de l’esprit de tolérance et d’acceptation des différences qui a toujours caractérisé la démarche de l’Opposition politique. Il est temps que ces comportements barbares cessent ! L’opposition politique attend de ceux qui nous gouvernent, qu’ils démontrent par des actes concrets, qu’ils veulent vraiment que la violence soit éradiquée de notre vie politique. Dans tous les cas, l’opposition politique maintiendra la pression pour que les auteurs de ces actes odieux, comme ceux des actes odieux similaires qui ont entaché récemment notre vie démocratique, soient poursuivis et châtiés conformément à la loi. Le Chef de file de l’Opposition est allé témoigner de sa compassion à toutes les victimes des agressions ce mercredi 07 décembre. Ouagadougou, le 07 décembre 2016 Zéphirin DIABRE Chef de file de l’Opposition politique  

Communiqué final du PNDES

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Le 7 décembre 2016 s’est ouverte au Centre Etoile Saint-Honoré à Paris (France), la Conférence des partenaires du Burkina Faso pour le financement du Plan national de développement économique et social (PNDES). La Conférence est organisée par le Gouvernement du Burkina Faso avec l’appui des Partenaires techniques et financiers (PTF) dont la Banque mondiale en qualité de chef de file des partenaires, le Système des Nations Unies, la République de Chine (Taïwan), l’Union européenne et la Banque ouest africaine de développement. Participent à cette Conférence, les représentants de pays amis, des institutions et agences de financement du développement, des Organisations non gouvernementales (ONG) internationales opérant au Burkina Faso, ainsi que des investisseurs privés nationaux et internationaux. Conduite par SEM Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso, accompagné de SEM Paul Kaba THIEBA, Premier ministre, la délégation burkinabè se compose de membres du Gouvernement, de cadres de l’administration publique, de représentants du secteur privé, du parlement et de la société civile. La cérémonie d’ouverture de la Conférence a été présidée par SEM Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso qui avait à ses côtés, Monsieur Mathias FEKL, Secrétaire d’État, Représentant du Gouvernement français, Monsieur Makhtar DIOP, Vice-président de la Banque mondiale et Monsieur Neven MIMICA, Commissaire à la coopération internationale et au développement de l’Union européenne. Les interventions de ces éminentes personnalités ont ponctué la cérémonie d’ouverture. Elles ont unanimement salué la vision du Gouvernement et la pertinence du PNDES. Elles ont encouragé le Gouvernement à poursuivre les courageuses réformes en cours et celles envisagées, afin de parvenir à une transformation structurelle de l’économie burkinabè. Des engagements ont également été pris, lors de ces allocutions, dans le sens de l’accompagnement du Gouvernement dans la mise en œuvre du PNDES. Dans son allocution, le Président du Faso a exprimé sa profonde gratitude à tous les partenaires bilatéraux et multilatéraux ainsi qu’aux investisseurs privés qui ont répondu à l’invitation à participer à cette conférence. Il a remercié les partenaires qui ont contribué à l’organisation de cette rencontre et les autorités françaises pour leur hospitalité. Il a relevé les principales orientations du PNDES et le coût global de sa mise en œuvre qui est estimé à 15 395,4 milliards de francs CFA dont 63,8% sont prévus pour être financés sur ressources propres nationales. En marge des travaux de cette première journée de la Conférence, une cérémonie de signature de conventions de financement a eu lieu entre le Burkina Faso et le Luxembourg, la France et l’Union européenne, respectivement. Les travaux de la Conférence se sont poursuivis par des exposés du Gouvernement, suivis d’interventions des Partenaires techniques et financiers, sur les axes stratégiques du PNDES. Les partenaires ont unanimement salué l’organisation de la Conférence par le Gouvernement et apprécié les efforts déployés dans la définition d’une vision claire de développement à moyen terme après les crises sociopolitiques vécues en 2014 et 2015. Ils ont apprécié la qualité des documents présentés et se sont félicités des perspectives de développement économique et social qui s’ouvrent au Burkina Faso. Les partenaires ont souligné, par ailleurs, les défis majeurs auxquels le Gouvernement devrait trouver des réponses appropriées, notamment la consolidation de la paix et la réconciliation nationale, la bonne gouvernance, l’État de droit, le renforcement des capacités de l’administration publique, l’amélioration du climat des affaires et le choix judicieux de projets structurants pouvant contribuer significativement à la réduction de la pauvrette. Le cadre de partenariat pour la mise en œuvre, le suivi et l’évaluation du PNDES a également été présenté au cours des travaux par le Gouvernement. Sur la pertinence de ce cadre et l’implication effective de tous les acteurs, il s’est dégagé entre le Gouvernement et ses partenaires, une convergence de vue. À l’issue de discussions générales, les partenaires ont procédé à des annonces de financement. Au terme de la première journée de la Conférence consacrée au secteur public, les annonces de financement des partenaires se sont élevées provisoirement à plus de 8 000 milliards de francs CFA hors partenariat public-privé, soit environ 12,2 milliards d’euros. Ces intentions de financement représentent près de 150% du financement recherché. En outre, le Gouvernement et ses partenaires ont convenu de poursuivre les discussions dans le cadre de consultations thématiques et sectorielles axées sur les grands défis du PNDES. De même, ils ont convenu d’un mécanisme de suivi et d’évaluation de la mise en œuvre du PNDES et du respect des engagements pris. Procédant à la clôture des travaux, Son Excellence Monsieur Paul Kaba THIEBA, Premier ministre a, au nom de Son Excellence Monsieur le Président du Faso, du Gouvernement et du peuple burkinabè, vivement remercié tous les partenaires pour l’intérêt accordé au PNDES et pour les intentions de financement manifestées durant la Conférence. Fait à Paris, le 7 décembre 2016

JT de 19h du 07 décembre 2016

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Le discours du Président du Faso à l’ouverture de la Conférence des partenaires du Burkina sur le PNDES

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Monsieur/Madame le Représentant du Gouvernement de la République Française Mesdames et Messieurs les Ministres Monsieur le Vice-Président de la Banque Mondiale Monsieur le Commissaire Européen, Représentant la Commission Européenne Monsieur le Représentant du Programme des Nations Unies pour le Développement Monsieur le Président de la Banque islamique de Développement Monsieur le Représentant de la Banque Africaine de Développement Excellences, Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs et Représentants des pays amis, des Institutions et Agences de financement du développement Mesdames et Messieurs les Représentants des Institutions Sous régionales et régionales Mesdames et Messieurs les Représentants des investisseurs privés nationaux et internationaux, des Organisations Non Gouvernementales Honorables et Distingués Invités Mesdames et Messieurs Permettez-moi, à l’entame de mon propos, d’exprimer toute ma gratitude et mes sincères remerciements à tous ici présents pour l’honneur que vous faites à mon pays, le Burkina Faso, en acceptant l’invitation du Gouvernement à participer à cette conférence des partenaires pour le financement de son Plan National de Développement Economique et Social (PNDES). Je vous souhaite la cordiale bienvenue. Votre mobilisation témoigne de l’engagement de la communauté des partenaires du Burkina Faso à soutenir continûment les efforts que déploie le Gouvernement pour assurer un mieux-être aux populations burkinabè. Merci pour votre participation effective, signe de votre intérêt pour le développement de mon pays. J’adresse tout naturellement mes remerciements au Gouvernement de la République française, pays hôte de notre conférence.La France est pour nous un partenaire historique et un pays ami.

Honorables et Distingués Invités Mesdames et Messieurs

Durant le processus de préparation de la présente conférence, nous avons bénéficié de l’accompagnement soutenu de certains de nos partenaires auxquels il me plaît de témoigner notre reconnaissance. Il s’agit notamment de la Banque mondiale, assurant le rôle de chef de file des partenaires, du PNUD et de l’Union européenne. Je salue les organisations de coopération et d’intégration sous régionale et régionale dont le Burkina Faso est membre, pour leurs appuis permanents à nos politiques de développement. Que tous les partenaires techniques et financiers, publics et privés qui, par leurs conseils avisés ont rendu cette rencontre possible, trouvent ici l’expression de notre profonde gratitude. Je ne saurais continuer mon propos sans mentionner le soutien sans faille de la communauté internationale à mon pays durant les heures sombres de son histoire récente. Il a permis d’éviter le pire, de sauvegarder la démocratie et d’organiser le retour à une vie constitutionnelle normale. C’est ce qui nous permet aujourd’hui de nous retrouver ici à Paris, en toute quiétude.

Honorables et Distingués Invités Mesdames et Messieurs

Le Burkina Faso, attaché à la liberté et à la démocratie, a été la cible de différentes tentatives de déstabilisation liées au terrorisme.Nous restons confiants et savons pouvoir compter sur vos appuis constants pour nous permettre d’aller de l’avant.Je rends ici encore un hommage mérité au peuple burkinabè et à nos Forces de Défense et de Sécurité qui ont su faire face à toutes les attaques pour préserver la démocratie et l’intégrité du territoire au péril de leur vie. Les élections présidentielle et législatives du 29 novembre 2015 ont consacré le retour de l’Etat de droit dans mon pays. Le Peuple burkinabè, épris de paix, de tolérance,de justice et de solidarité est engagé dans le dialogue pour un mieux vivre ensemble. Allant dans ce sens, le Gouvernement a placé la question de la justice et de la réconciliation nationale au centre de ses priorités. Dès son installation, il a pris des mesures fortes pour faciliter le travail de la justice, préalable à une véritable réconciliation nationale. Il s’y ajoute l’institution du Haut Conseil pour la Réconciliation et l’Unité Nationale, qui a pour mission de traiter les dossiers relatifs aux crimes économiques, politiques et de sang déjà prescrits, et de favoriser ainsi la paix et la cohésion sociale. Il vous plaira également de noter que j’ai mis en place une commission constitutionnelle représentative de toutes les sensibilités en vue d’élaborer une nouvelle constitution qui viendra renforcer le processus démocratique et opérer le passage à la Vème République. Le succès de ce processus est cependant tributaire des enjeux sécuritaires. Depuis la formation du Gouvernement,mon pays est victime d’attentats terroristes récurrents. L’objectif de ces attaques est de compromettre la mise en œuvre de l’ambitieux programme de développement économique et social, la paix et la liberté au Burkina. La lutte contre ce fléau est donc vitale pour mon pays. Je saisis l’opportunité que m’offre cette tribune pour exprimer la reconnaissance de mon peuple à nos partenaires dans ce combat de longue haleine. L’accélération des efforts de redressement économique du Burkina Faso apporterait une contribution décisive à la paix et à la stabilité de toute la sous-région. Je lance un appel solennel à tous les partenaires du Burkina pour qu’ils renforcent leur appui financier afin de sauvegarder la paix et la démocratie et assurer la mise en œuvre réussie du Plan National de Développement Economique et Social.

Excellences Mesdames et Messieurs les Représentants des Pays amis, des Institutions et Agences de financement du développement

Honorables et Distingués Invités Mesdames et Messieurs

Cette conférence se déroule dans un contexte mondial marqué par la persistance d’obstacles majeurs préjudiciables aux économies de nombreux pays, en particulier celles des pays en développement. Entre autres obstacles, je peux citer le changement climatique et la forte volatilité des prix des matières premières. En dépit de la conjoncture internationale et sous régionale difficile, de la vulnérabilité du Burkina Faso face aux chocs exogènes, au cours de la période de mise en œuvre de la stratégie de croissance accélérée et de développement durable, mon pays a enregistré un taux de croissance annuel moyen du produit intérieur brut (PIB) réel de 5,5% entre 2011 et 2015. Malgré ce taux de croissance, les conditions de vie des populations n’ont pas connu l’amélioration souhaitée. C’est dans ce contexte national, marqué par une forte demande sociale alliée à un fort déficit démocratique, que sont intervenues l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 et la tentative de coup d’Etat du 16 septembre 2016. Ces évènements ont révélé les exigences du peuple burkinabè en termes de démocratie, de liberté, de justice et d’amélioration de ses conditions de vie. En effet, la chute de l’ancien régime, suivie de la mise en place d’un Gouvernement de transition a abouti, en dépit de la tentative d’arrêt de ce processus, à l’organisation d’élections couplées, présidentielle et législatives, le 29 novembre 2015, et municipales le 22 mai 2016 dont les populations attendent des dividendes. A cet égard, nous sommes conscients de l’urgence d’une meilleure redistribution des fruits de la croissance économique afin de satisfaire les attentes de notre Peuple. Honorables et Distingués Invités Mesdames et Messieurs Honorables et Distingués Invités Mesdames et Messieurs Fort du partenariat solide conclu avec la communauté internationale et à travers une démarche participative incluant tous les acteurs du développement (Etat, Collectivités territoriales, société civile, secteur privé, Partenaires techniques et financiers), le Gouvernement a élaboré sa nouvelle stratégie de développement à savoir le Plan National de Développement Economique et Social (PNDES). Le PNDES tire son essence de mon programme quinquennal, et prend en compte la vision prospective « Burkina 2025 » : « Faire du Burkina Faso une nation solidaire, de progrès et de justice qui consolide son respect sur la scène internationale ». Ce plan qui est en phase avec les Objectifs de Développement Durable (ODD) ambitionne de « transformer structurellement l’économie burkinabè, pour une croissance forte, durable, résiliente, inclusive, créatrice d’emplois décents pour tous et induisant l’amélioration du bien-être social ». Référentiel d’orientation stratégique de développement du Burkina Faso à l’horizon 2020, le PNDES prend en compte les diagnostics des différents secteurs de notre économie et de notre société. Il est articulé autour des trois axes suivants :
  1. La réforme des institutions et la modernisation de l’administration ; 2. Le développement du capital humain, incluant la santé et l’éducation ; 3. La dynamisation des secteurs porteurs pour l’économie et l’emploi.
Cette option volontariste requiert une plus forte diversification et une meilleure maîtrise des facteurs de croissance pour corriger les faiblesses structurelles de notre économie et pour tenir compte des nouveaux défis de développement. C’est pourquoi nous devons absolument réussir les performances suivantes :
  • Assurer une croissance annuelle forte de l’ordre de 8% ;
  • Réduire l’incidence de la pauvreté de 40% à 35% d’ici à 2020 ;
  • Fonder nos priorités de développement sur les réponses à donner aux nombreuses aspirations des Burkinabè ;
  • Relever le défi du changement climatique par la mise en œuvre de politiques d’adaptation appropriées, notamment l’adoption résolue des énergies renouvelables ;
  • Promouvoir un environnement politique à même de garantir la stabilité des institutions républicaines ;
  • Assurer la bonne gouvernance ;
  • Réformer les procédures des marchés publics ;
  • Renforcer les partenariats Public/Privé et les pôles de développement ;
  • Renforcer le dispositif sécuritaire indispensable à tout processus de développement.
D’ores et déjà, pour faire face aux nombreuses préoccupations de nos populations, le Gouvernement a engagé un certain nombre de réformes structurelles, dont je souhaiterais souligner deux dimensions essentielles : l’amélioration de l’environnement des affaires et l’assainissement des finances publiques. Le Gouvernement du Burkina Faso a placé l’amélioration de l’environnement des affaires au cœur de sa politique de développement dans le but de créer un environnement propice aux investissements privés. Dès son installation, il a mis en place une cellule de coordination des réformes du climat des affaires pilotée directement par le premier ministre avec pour objectif la mise en place d’un cadre légal, règlementaire et administratif simplifié, transparent et prédictible pour les affaires. Cette dynamique s’est traduite par la mise en œuvre de plusieurs réformes dont certaines ont déjà été reconnues par le rapport Doing Business (2017).
  • Les réformes engagées comprennent également :
  • L’adoption d’un nouveau code des investissements plus attractif ;
  • La relecture de la règlementation générale des marchés publics et des délégations de service public pour la rendre conforme aux meilleurs standards internationaux ;
  • L’amélioration des procédures relatives à la création d’entreprises ;
  • L’indépendance de la justice à travers la séparation des pouvoirs entre l’exécutif et le judiciaire.
Au regard de l’ampleur des défis qui nous assaillent, le Gouvernement s’est attaché à mobiliser les ressources nécessaires au redressement de l’économie. Dans ce cadre, il a été procédé à la rationalisation des dépenses publiques dont la réduction du train de vie de l’Etat, l’élargissement de l’assiette fiscale pour accroître les recettes intérieures, la lutte contre la corruption par le renforcement institutionnel de l’Autorité supérieure de Contrôle d’Etat et de lutte contre la Corruption (ASCE-LC), structure de coordination dont les actions portent déjà des fruits.

Honorables et Distingués Invités Mesdames et Messieurs

Le coût global de la mise en œuvre du Plan national de développement économique et social (PNDES) est estimé à 15 395,4 milliards de Francs CFA. Pour son financement, le Burkina Faso compte d’abord sur ses propres ressources à hauteur de 9 825,2 milliards de FCFA, soit 63,8% du coût total du plan. Il se dégage un écart de financement de 5 570,2 milliards de FCFA, soit 36,2%. Pour couvrir ce besoin de financement, le Gouvernement burkinabè compte sur les contributions des partenaires techniques et financiers, les investisseurs privés nationaux et étrangers et le recours aux marchés financiers. En vous conviant à cette conférence, mon pays nourrit l’ambition de faire reculer la pauvreté des populations à travers la mise en œuvre du PNDES dont les objectifs sont en conformité avec les principes d’efficacité de l’aide définis ici à Paris. La présente conférence constitue un cadre idéal pour échanger sur la vision et les orientations stratégiques, ainsi que les engagements réciproques et le mécanisme de suivi nécessaires à la mise en œuvre réussie du PNDES sur la période 2016-2020. Nous espérons obtenir de la part de nos différents partenaires, des engagements supplémentaires à la hauteur de nos attentes pour boucler le financement global attendu.

Distinguées personnalités Mesdames et Messieurs

Je voudrais, à ce stade de mon propos, souligner avec force que nos attentes vis-à-vis de nos partenaires vont au-delà de la seule question de l’aide publique au développement. Elles englobent également le partenariat avec le secteur privé, qui est appelé à jouer un rôle déterminant pour atteindre le niveau de croissance recherché. C’est dans cette perspective que des mesures structurelles et des actions incitatives ont été prises pour améliorer l’environnement des affaires, et que la deuxième partie de notre conférence sera consacrée demain à un forum des investisseurs privés. Ils seront sollicités pour des financements au bénéfice des secteurs porteurs de croissance que sont notamment les transports, l’agro-business, l’énergie, les mines, et les TIC. Je formule le vœu ardent que cette concertation soit une fois de plus l’occasion de conjuguer nos efforts pour mobiliser les ressources nécessaires à la réalisation de nos ambitions partagées afin d’assurer le bien-être des populations burkinabè. Mes concitoyens que j’ai eu souvent le plaisir de rencontrer lors de mes sorties sur le terrain attendent beaucoup des résultats de cette conférence. J’espère que les résultats et nos engagements mutuels seront à la hauteur de leurs attentes. En souhaitant plein succès à nos travaux, j’ai l’intime conviction qu’au sortir de cette conférence, le Burkina Faso sera en mesure de disposer des ressources complémentaires nécessaires à la mise en œuvre de son plan de développement 2016-2020. Sur ce, je déclare ouverte la Conférence des partenaires du Burkina Faso pour le financement du PNDES. Je vous remercie de votre aimable attention.

Préparation et participation des Etalons à la CAN, Gabon 2017 : appel à souscription en faveur des Etalons

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Les Etalons sont désormais 7e pays africain et 50 au monde dans le domaine du football
Dans un peu plus d’un mois, les Etalons seniors de football vont prendre part à la phase finale de la 31ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations qui se déroulera du 14 janvier au 05 février 2017 au Gabon. Ce sera notre onzième participation et, notre cinquième d’affilée, à la phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations de football. Le bilan, pour un pays qui a participé pour la première fois à cette biennale du football en 1978 au Ghana, est fort éloquent : une quatrième place en 1998 au Burkina Faso et une place de finaliste en 2013 en Afrique du Sud. Pour rééditer de telles performances, il nous faut tous ensemble nous mobiliser autour de notre équipe nationale en vue de réunir les conditions et de mettre toutes les chances du côté des Etalons pour un parcours héroïque au Gabon. Toutes les composantes de la Nation doivent apporter leur contribution. Dans cette optique, le Gouvernement, à travers le Ministère en charge des Sports, lance un appel à la souscription pour soutenir les Etalons dans leur préparation et leur participation à la CAN, Gabon 2017. Sociétés, Entreprises, Ministères, Administration publique et privée, Supporters, toute personne de bonne volonté, contribuons massivement en nature et en espèces pour accompagner les Etalons vers la victoire. L’Equipe nationale de football qui est une des meilleures vitrines du Burkina Faso dans le monde et qui est aussi facteur, de cohésion et d’unité nationale, compte sur notre soutien pour relever les futurs défis qui se dressent face à elle, au bonheur et à la fierté de tous. Aucun don n’est négligeable ou petit, fort du dicton selon lequel, ce sont les petits ruisseaux qui font les fleuves et les mers. Le département sait compter sur chacun et chacune.Je saisis cette occasion pour remercier les sponsors qui accompagnent le département et nos fédérations dans leurs efforts de développement du sport national et également tous les Burkinabè pour leur contribution à cet élan de soutien à nos Ambassadeurs. Votre contribution peut être transmise directement par vos soins à la DAF du Ministère contre un avis de souscription faisant foi. Vous pouvez aussi souscrire en prenant attache avec :
  • Le Ministère des Sports et des Loisirs : tél : (00226) 25312516 ou (00226) 25318480 ;
  • Email : msl2016@gmail.com; ou alors, par :
  • Compte bancaire BSIC : BF108 01001 020645300019 83 ;
  • Et Compte Airtel money : *400*4*1*9454198*Montant*Code PIN # ou *400*5*1*9454198*Montant*Code PIN de l’agent Airtel # (pour ceux qui n’ont pas de compte Airtel Money);
  • Tous ensemble avec les Etalons !
  • En avant pour la victoire à la CAN, Gabon 2017 !
Dr Taïrou BANGRE  

Lutte contre la maladie de la dengue : Message aux populations

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Opération de pulvérisation spatiale dans la ville de Ouagadougou. Depuis le mois d’octobre 2016, la ville de Ouagadougou connait une épidémie de Dengue. Cette  maladie est causée par un virus qui est transmis aux humains par des piqûres de moustiques infectés. Ces  moustiques   piquent surtout le jour. Face à cette situation,  les autorités sanitaires ont décidé de :
  • d’effectuer une pulvérisation dans les formations sanitaires où sont gardés les malades de la dengue.
  • d’effectuer une pulvérisation de certains espaces de la ville de Ouagadougou considérés comme des lieux de concentration des moustiques.
Pour garantir un bon déroulement de ces interventions, le ministère de la Santé  informe la population des consignes à respecter avant et après chaque  passage de l’équipe de pulvérisation.

Comment se fait cette pulvérisation spatiale?

Des équipes sillonneront les zones identifiée avec des appareils de pulvérisation installés sur des véhicules pick-up  L’appareil émet un nuage de produit insecticide dont les microgouttelettes peuvent atteindre et tuer les moustiques transmettant la dengue.

Quand cette pulvérisation a lieu?

Les opérations de pulvérisation se font entre 16H00 et 19H00. La population des quartiers concernés est informée à l’avance afin de prendre les précautions nécessaires et appliquer les consignes de sécurité.

Que faire pour accompagner les équipes de pulvérisation?

Il est important que chacun respecte bien les consignes dans le cadre de cette intervention : avant-et-apres-la-pulverisation-dengueEn cas d’urgence appeler les  Sapeurs pompiers au 18 En cas de nécessité appelez les numéros suivants : Dr Baro Amadou au 61 71 49 84; 78 87 87 45 ; 76 63 24 11