Le mausolée du grand guerrier Tiéfo AMORO à Noumoundara (20 km de Bobo) souffre de visibilité. Ce patrimoine culturel qui renferme un important trésor national cherche désespérément des visiteurs. Visite du mausolée en compagnie de Tahirou BARRY, Ministre en charge du Tourisme.
Un tambour fait de peau humaine, un couteau coupe-tête, juste en haut, la lance de Tiéfo AMORO, des objets qui datent du 19e siècle, trône dans le mausolée dans un mausolée.
Nous sommes à Noumoundara, le village du 11e chef, le redoutable guerrier, Tiefo AMORO, l’une des grandes figures de l’ethnie Tiefo. Une ethnie de plus en plus minoritaire et une langue qui tend de plus en plus à disparaitre et avec elle tout le patrimoine culturel qui l’entoure.
« Nous devons faire en sorte que l’histoire du Burkina soit connue et les que les Burkinabè découvrent leur histoire » a laissé entendre» le ministre de la Culture Tahirou BARRY.
A en croire Félix Badiory OUATTARA guide du mausolée, Tiéfo AMORO est l’un des grands guerriers qui a combattu Tiéba TRAORE, Babemba TRAORE, et la fameuse bataille de Samouri TOURE bien connue en Afrique.
C’est lors de la bataille de Noumoundara en 1897 au cours de laquelle TIEFO a été trahit par son épouse qu’il a été tué par son bras droit préférant mourir que d’être vaincu.
Pour lui, le hic est que ce patrimoine culturel construit en 2006 est peu connu et les visiteurs se font toujours attendre. Il souhaite au moins qu’une plaque soit plantée pour indiquer le mausolée qui du reste est située à 20 km de Bobo. Noumoundara signifie le village de forgerons
Y. ADC
Les marchands trouvent exagérée la hausse des frais de location des stands de la foire artisanale et commerciale de la Semaine Nationale de la Culture (SNC).
De 150 000 FCFA en 2014, les frais de location des stands à la foire artisanale et commerciale de la SNC sont passer à 225 000 F CFA.
Une hausse de 75 000 F CFA, surtout dans l’espace boisson et restauration, que regrette Hélène DONSA. « Je suis à ma 2e participation et la 1ere a été bonne. C’est pourquoi je suis revenue cette année mais à cette allure non risquons de ne pas rentabiliser », dit-elle.
Cette hausse ne dissuade néanmoins pas les marchands malgré leurs inquiétudes.
Pour Maïmouna OUEDRAOGO, régisseur de recettes et responsable des stands, la hausse s’explique par le fait que le trésor exige des recettes. A l’en croire l’augmentation n’a pas influencé la demande qui va toujours croissante mais elle regrette également certaines spéculations entre marchands.
Y. ADC avec Kadou Romaine KI
Les compétitions de la SNC ont commencé dans la soirée du samedi 26 mars 2016 à la maison de la culture de Bobo. 12 troupes ont tenté de séduire le jury du Grand Prix National des Arts des Arts et des Lettres (GPNAL).
L’Orchestre de l’Université de Koudougou a ouvert le bal des compétitionsKambiré Ulrich du Ioba pour son slamLa slameuse Nathalie Ouédraogo du Bam slamme son « identité » et le patriotismeLa Troupe Boamitani de la Gnagna, en « Chœur Populaire « Sono Lana du Nahouri, dans la catégorie « Vedette de la Chanson Traditionnelle » a eu du succès auprès du public de la Maison de la cultureLa Troupe Tégawendé de Nabadogo est à sa 4e participationLa Troupe Yewtèrè Sudu Baaba du Séno évolue dans la catégorie Musique Traditionnelle InstrumentaleKouwélilougou de Ballérébié, troupe féminine de Tiébélé, 5 participations. Lauréate à la SNC 2014, elle a été 4e en 2010 et 3e en 2008La troupe Troupe Yafiè en Danse Traditionnelle, distinguée de la médaille des collectivitésLa Troupe Nazounki de Mamou (Balés), catégorie Musique Traditionnelle InstrumentaleTroupe Souton Nooma du secteur 16 de Ouagadougou Danse Traditionnelle Pool AdulteSeko de Sya, dans la catégorie « création chorégraphique » a pris pour thème « Les enfants albinos « Un jury de 5 membres suit chaque prestation