L’Alliance police nationale (APN) dénonce des pressions de la part de la hiérarchie policière. Le syndicat se plaint d’affectations irrégulières de membres du bureau, des demandes de lettres d’explication hors commandement. Le bureau du syndicat a rendu publique la situation lors d’un point de presse ce vendredi 31 mai 2019 à la Bourse du travail à Ouagadougou. 

Les divergences entre l’Alliance police nationale (APN) et la hiérarchie policière ont commencé dès la naissance du syndicat, selon les conférenciers. En effet, selon le secrétaire général adjoint de l’APN, le sous-officier Ousmane Ouédraogo, sa corporation subit des pressions à n’en pas finir de la part de la direction générale de la police.

En plus dit-il, « les membres subissent des sanctions et  des affectations subites. » Et outre le manque de matériels de travail, notamment des armes, l’APN dénonce la lenteur dans l’application de la loi 027 portant statut du cadre de la police nationale. Il invite le gouvernement à « prendre des mesures nécessaires afin d’éviter un climat délétère au sein de l’institution policière« .

En tout état de cause, le syndicat dit décliner toute responsabilité vis-à-vis des agissements du directeur général de la Police nationale et du mépris du gouvernement. Il les tiendra pour responsables de toute situation chaotique qui pourrait survenir au sein de l’institution policière.

Y. Alain Didier Compaoré