Le Chef du gouvernement a fait le point de l’action gouvernementale 6 mois après sa prise de fonction, ce dimanche 21 juillet 2019. Sur la question sécuritaire, le premier ministre a tiré un bilan globalement positif lors du Grand oral du Premier ministre.

Christophe Joseph Marie Dabiré, sans langue de bois répondant aux questions des journalistes

Sans toutefois rentrer dans les méandres des opérations militaires, pour ce qui est de la question sécuritaire, le Premier ministre a tiré un bilan globalement positif. En effet, il a reconnu que le péril terroriste est toujours présent et c’est « une lutte de longue haleine qui devait nous permettre de faire en sorte que nous puissions repousser ce péril-là le plus loin possible de nos frontières». Avant d’ajouter qu’«aujourd’hui, je dis que il y a des motifs de satisfaction ».

Pour s’en convaincre, dit-il, «il suffit d’aller dans les provinces où nous avons fait les opérations. Vous constatez que les populations sont satisfaites des résultats que nous avons obtenus dans le cadre de la lutte contre le terrorisme».

Nous n’allons pas aller verser dans le triomphalisme

S’agissant de la prolifération des attaques dans le nord du pays, Christophe Dabiré sans détours, a reconnu que les attaques se poursuivent et c’est tout à fait normal que le terrorisme ne peut être éradiqué en un jour. Pour lui, là où le terrorisme s’est développé depuis une dizaine d’années, aujourd’hui, il y a des attaques sur ces territoires-là, malgré tous les moyens qui ont été mis en place par les différentes puissances pour pouvoir éradiquer ce terrorisme-là à plus forte raisons dans un pays tel que le Burkina Faso.

Jean Emmanuel Ouédraogo de la RTB/ Télé (à d.) et Edmond Coulibaly de Impact Tv

«Mais je dis que nous avons des motifs de satisfaction. Nous n’allons pas aller  verser dans le triomphalisme, mais je dis que vous constatez qu’il y a une accalmie aujourd’hui. Le problème ne se pose pas en termes de comptabilité statistique, mais en termes d’objectifs à atteindre», s’est-il justifié.

Concernant les 220 000 déplacés internes de la zone Nord du pays, le Chef du gouvernement dit avoir créer des camps avec l’appui des partenaires pour les recevoir. Et avec l’appui de ses partenaires, ils les ont cantonnés à Foulbé, Barsalogho, Pensa pour pouvoir leur accorder leur part de solidarité dans le drame qu’ils sont en train de vivre.

Bènonè Ib Der Bienvenue Médah