Visite des Afro-descendants au Burkina Faso : la diplomatie burkinabè partage des mets locaux avec ses hôtes

Au menu, des spécialités du terroir telles que le zamènè, le tô à la sauce d’oseille, le babeinda ou encore le célèbre poulet bicyclette. Une véritable immersion culinaire qui a ravi les convives, pour la plupart à leur première expérience de la gastronomie burkinabè.

Pour April Collazo, Afro-descendante, cette découverte fut une révélation : « Le zamènè est un plat extrêmement délicieux. Je n’avais jamais goûté quelque chose d’aussi savoureux. Je remercie le gouvernement burkinabè pour cette belle expérience », a-t-elle confié avec enthousiasme. Même sentiment pour Amaad Sadiq Abdulla, originaire du New Jersey (États-Unis), qui a déclaré : « C’est la première fois que je goûte à un plat typiquement burkinabè. On ne trouve pas cela aux États-Unis. C’est vraiment délicieux. Vive le Burkina Faso ! ».

Au-delà du simple repas, cette soirée symbolise un retour aux sources et une reconnexion entre l’Afrique des origines et celle de la diaspora. Selon le Secrétaire général du ministère, Hermann Toé, « en savourant nos spécialités, vous partagez bien plus qu’un repas : vous partagez notre culture, notre hospitalité et la fraternité africaine dans sa forme la plus authentique. Derrière chaque plat se cache une histoire, une mémoire, un savoir-faire ancestral. Manger ensemble, c’est sceller l’amitié. Ce soir, nous scellons symboliquement le lien retrouvé entre la diaspora africaine et le continent ».

Pour la présidente de la délégation, Arikana Chihombori, fondatrice de l’Institut pour le Développement de la Diaspora africaine, cette visite est aussi un appel à l’unité et au développement du continent : « L’Afrique regorge de talents. Il nous faut les mobiliser ici, chez nous, plutôt que de les voir partir à la recherche d’un Eldorado ailleurs ».

Environ 700 Afro-descendants participent à cette visite symbolique au Pays des Hommes intègres, une initiative qui s’inscrit dans la vision panafricaniste du Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, pour un renouveau du lien entre l’Afrique et ses enfants de la diaspora.