Conseil des ministres : le gouvernement prend des dispositions pour le retour volontaire de Burkinabè de Tunisie
Le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE à présidé le Conseil des ministres ce vendredi, au cours duquel d’importantes décisions ont été prises aux ministères en charge de la Défense, de l’Agriculture, des Infrastructures, et des Affaires étrangères.

En effet, au regard de la situation en Tunisie, au titre du ministère des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur, le Conseil a pris des mesures nécessaires pour faciliter le retour des compatriotes de Tunisie qui le souhaitent. Ils sont donc, à ce jour, 128 Burkinabè vivant en Tunisie qui ont été récencés pour le retour au Burkina Faso, selon le ministre délégué auprès du ministre de Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur, chargé de le Coopération régionale, Karamoko Jean-Marie TRAORE.

Au titre du ministère de la Défense et des Anciens combattants, le Conseil a adopté plusieurs projets de texte relatifs à la défense et à la sécurité nationale. Il s’agit d’un avant-projet de loi relative à la sécurité nationale, d’un projet de décret portant politique de sécurité nationale et d’un projet de décret portant création, attributions, organisation et fonctionnement de la Coordination nationale de lutte contre le terrorisme. Le ministre d’État, ministre de la Défense et des Anciens Combattants Kassoum COULIBALY a indiqué que ces différents textes prennent en compte l’environnement international et les réalités burkinabè dans la stratégie de lutte contre le terrorisme.
Le Conseil a adopté au titre du ministère de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques, un avant-projet de loi portant système de récépissé d’entreposage des produits agricoles. Ce système participe à professionnaliser davantage le warrantage au Burkina Faso selon Dénis OUEDRAOGO, ministre de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques. « Le système de récépissé d’entreposage est un puissant instrument de financement pour le secteur agricole, pour les acteurs qui interviennent dans le système agricole et agro-alimentaire dont la transformation », a-t-il précisé.
Au titre du ministère des Infrastructures, une communication orale a été faite au Conseil concernant la Route nationale 14 (RN14) Sakoinsé-Koudougou. Cette route avait fait l’objet de dégradation aussitôt après la fin des travaux et une décision a été prise par le Conseil. Après investigation, « l’entreprise doit reprendre entièrement la couche de roulement, notamment la couche de base qui doit être améliorée en concassés et la couche de roulement en BB (béton bitumineux) », a souligné le ministre des Infrastructures et du Désenclavement, Adama Luc SORGHO, selon qui, l’entreprise est entièrement responsable et doit reprendre les travaux d’entretien à ses frais.
Direction de la Communication de la Présidence du Faso














A terme, ce sont 750 ménages composés de 18 750 personnes dont 11 250 femmes qui bénéficieront de cet important projet par le biais de la gouvernance verte, la production agrosylvopastorale, les activités génératrices de revenus, l’accès à la nourriture, à l’eau et à l’énergie et la valorisation des terres dégradées.
L’agence coréenne par la voix de son Directeur du bureau KOICA, M. Dong Wan Woo dit être « heureux d’accompagner le gouvernement burkinabè à travers ce projet en collaboration avec le GGGI pour faire face à la crise humanitaire et sécuritaire que les braves populations, le long de l’axe Kaya –Dori, vivent tristement depuis 2015 ».
Quant au Directeur Afrique de GGGI, Mallé Fofana, il s’est dit convaincu que cette signature de convention marque le début d’une coopération opérationnelle entre GGGI, KOICA et le Burkina Faso. Pour lui, ce partenariat s’articulera par une contribution concrète et soutenue aux efforts du Burkina Faso pour gérer la crise humanitaire et restaurer la sécurité et la paix. « Le projet va soutenir la prise en charge des PDI et des populations hôtes et promouvoir la cohésion sociale ainsi que la restauration des capacités productives en se basant surtout sur la production agricole durable et respectueuse de l’environnement », a-t-il ajouté






