Route nationale n°18 : le président du Faso lance officiellement les travaux de construction

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Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré a procédé ce matin, à Bogandé, province de la Gnagna, région de l’Est, au lancement officiel des travaux de construction et de bitumage de la route nationale n°18 Fada N’Gourma-Bogandé.
Longue de 129 Km et financée par le Fonds spécial routier du Burkina, cette route d’un coût de réalisation de plus de 20 milliards de FCFA, permettra de rallier, dans 22 mois, les villes de Fada N’Gourma, Bilanga, Piéla et Bogandé dans de meilleures conditions. Le président du Faso, qui s’est adressé à la presse à l’issue de la cérémonie de lancement, a indiqué que la réalisation de cette route répond à une attente des populations qui date de plusieurs années. « Je me réjouis que nous ayions pu mettre les moyens nécessaires pour la réalisation de cette route qui va permettre de désenclaver la région de l’Est et de booster l’activité économique », a indiqué le président du Faso. Pour lui, la région de l’Est est vaste et présente des insuffisances en matière d’infrastructures routières. C’est pourquoi ce tronçon, selon lui, permettra d’améliorer la sécurité routière et une meilleure mobilité des populations. Il a assuré que le prolongement de cette route jusqu’à Taparko, objet de doléances des autorités locales, est actuellement en examen. « C’était aussi l’occasion pour nous de recenser les autres préoccupations des populations et des forces vives. Ces doléances ont trait, entre autres, aux installations sanitaires, aux infrastructures scolaires et à la question sécuritaire », a souligné le chef de l’État. Il a réitéré son soutien aux populations et aux forces de défense et de sécurité de la région, qui fait face à des menaces terroristes. « Face à un ennemi qui n’est pas forcément visible, nous devons continuer à nous battre. Il n’est nullement question pour nous de baisser les armes. C’est une question de prix à payer et nous devons travailler à bouter le phénomène hors de nos frontières », a ajouté le président du Faso. Tout en reconnaissant que la lutte contre le terrorisme est un travail de longue haleine, il a appelé les Burkinabè de tout bord à l’union sacrée. Direction de la communication de la présidence du Faso

Données géospatiales: l’Institut géographique montre son savoir-faire au public

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L’Institut géographique du Burkina (IGB) consacre du 4 au 8 novembre à Ouagadougou à des journées portes ouvertes à l’intention de ses partenaires mais aussi au public. Une occasion pour l’IGB de montrer son potentiel en matière d’information géographique. Le thème de ses journées est intitulé « Contribution de la Géo-information à l’accroissement des recettes publiques et la gestion du foncier en milieu urbain ». L’institut géographique du Burkina (IGB) a 43 ans cette année 2019. Et pour mieux renforcer ses liens avec ses partenaires et montrer au public ses potentialités géographiques, il a initié des journées portes ouvertes. Une stratégie de marketing dont l’objectif est de promouvoir l’IGB à travers une meilleure connaissance de ses produits et prestations par le public et les institutions. Pour son DG Halidou Nagabila, ces journées offrent une opportunité aux usagers de mieux connaître les produits, les services et surtout les potentialités de l’institut. Cette année c’est le thème: « Contribution de la Géo-information à l’accroissement des recettes publique et la gestion du foncier en milieu urbain » qui sera débattu à travers des panels. Il s’agit d’une conférence débat sur la « Géo-information et accroissement des recettes publiques » (animé par un expert en fiscalité, un expert des impôts et un expert en Géo-information). L’autre panel portera sur la « Géo-information et Gestion du foncier urbain » et sera animé par un cadre du ministère de l’Habitat et de Urbanisme, un expert urbaniste, un expert du cadastre et un expert en Géo-information. En effet, l’IGB dans le cadre de sa mission d’utilité publique, assure la confection de cartes de base successive du territoire national et leur mise à jour. Il est aussi chargé de la gestion et l’extension des réseaux géodésiques, le gravimétrique et du nivellement, du conformément à la politique d’équipement du territoire national en infrastructures de base. Autre mission et non des moindres de l’IGB concerne la mission commerciale. Il fournit des prestations de service en matière de géomatique (prises de vues aériennes, géodésie, cartographie, base de données à référence spatiale, levées topographiques, travaux GPS) entre autres. La cérémonie d’ouverture a été marquée par des expositions de productions, d’équipements et de projets en cours des remises de cartes (cartes topo 1/200 000 et 1/50 000, cartes scolaires à des partenaires suivie d’ une visite guidée et de ventes promotionnelles. Y. Alain Didier Compaoré

JCC 2019: «Le loup d’or de Balolé» de Chloé Aicha Boro et «Pas d’or pour Kalsaka» de Michel K Zongo illuminent le festival

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Après 53 années d’existence, le festival de Cinéma de Tunis continue de briller de mille feux. La flamme du cinéma Burkinabè reste incandescente dans la compétition officielle, catégorie longs métrages documentaires avec le film « Le loup d’or de Balolé » de la réalisatrice Chloé Aicha Boro et « Pas d’or pour Kalsaka » du réalisateur Michel K Zongo. « Le loup d’or de Balolé » continue son bonhomme de chemin. Après l’Etalon d’or du long métrage documentaire au FESPACO 2019, Festival Panafricain du Cinéma et de la Télévision de Ouagadougou, il compte encore dicter sa loi à cette édition des Journées Cinématographiques de Carthage (JCC). Aicha Boro s’est laissée transporter dans les profondeurs d’une carrière de granite pour partager le vécu de ses occupants. Une carrière située en plein cœur de la capitale Burkinabè avec des travailleurs de tous âges et de tous sexes, Tous à la recherche de la pitance quotidienne. Mais malheureusement, ces travailleurs font face à un mur, celui des intermédiaires qui achètent à vil prix le granite concassé des mains des braves femmes. Une situation qui les maintient malgré leurs efforts dans la pauvreté. Fort heureusement, le vent de l’insurrection populaire de 2014 est passé par là et à créer un éveil de conscience. Les travailleurs ont décidé de s’affranchir des intermédiaires afin de pouvoir commercer directement avec les acheteurs. Un film long métrage documentaire ou la réalisatrice a mis au-devant de la scène,  la pauvreté, le courage et surtout l’espoir d’un lendemain meilleur.
Aicha Boro, réalisatrice de Le loup d’or de Balolé
A côté de ce film et dans la même catégorie, un autre film Burkinabè « Pas d’or pour Kalsaka ». Une multinationale par l’entremise des gouvernants a commencé l’exploitation de l’or d’un petit village du Burkina appelé Kalsaka. Après 5 années d’exploitation, la réserve d’or ‘s’est épuisée avec pour conséquence la fermeture des portes de la multinationale. Que faire des vastes crevasses à ciel ouvert laissées par l’entreprise ? Une question restée en suspend tout comme l’absence de terres arables pour les populations qui vivent désormais un bouleversement de leur quotidien jadis si paisible avant l’arrivée des industriels de l’or. La vie devient de plus en plus difficile à Kalsaka et cerise sur le gâteau, la nappe phréatique du village contaminée par l’usage des produits chimiques plongeant les populations dans un véritable dilemme. Amertumes et regrets foisonnent sur les visages des populations qui sont dans un réveil douloureux aujourd’hui. Le réalisateur Michel K Zongo a de façon poétique mis à nu les inconvénients de l’exploitation minière par les multinationales. Ce film documentaire est une alerte pour les gouvernants qui se lancent à tout va dans l’octroi des permis d’exploitations des mines non encadre par des dispositions après exploitation. Boukari Ouédraogo

JT de 13h du 05 novembre 2019

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Sécurité : l’opération Bourgou IV annoncée 

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Le Chef de l'Etat Burkinabè, Roch Marc Christian Kaboré recevant en audience la ministre française des armées, Florence Parly
Le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré a reçu en audience cet après-midi la Ministre française de l’Armée, Florence Parly. Le président Kaboré a passé en revue avec son hôte du jour les progrès réalisés et les actions à mener dans la lutte contre le terrorisme dans la sous-région dont «l’opération Bourgou IV». Plus d’une heure d’horloge a suffi à Roch Marc Christian Kaboré et Florence Parly de passer en revue les progrès réalisés dans la lutte contre le terrorisme. A sa sortie d’audience, la ministre française des armées dit avoir engrangé des progrès dans la lutte contre le terrorisme de concert avec les Forces de Sécurité burkinabè et celles Barkhane. « Et nous en avons encore une démonstration  aujourd’hui même avec le lancement d’une opération qui s’appelle Bourgou IV», a-t-elle expliqué. Pour elle, cette opération sera conduite par Barkhane, mais avec la contribution imminente de deux compagnies burkinabè et qui va se dérouler dans les prochains jours dans cette zone des 3 frontières qui est la zone dans laquelle doit porter l’effort. Avec la présidence du G5 Sahel assurée par le Burkina, Florence Parly s’est voulu rassurante d’avoir mesuré avec le Chef de l’Etat burkinabè, les avancées dans la mise en œuvre des forces conjointes. « Nous avons pu ensemble mesurer, la reprise des opérations au cours des derniers mois. Parmi celles-ci, figure une opération importante qui s’est déroulée dans le nord du Niger au cours du mois d’octobre et qui a permis la reprise et la capture d’armement significatif», a indiqué la ministre française des armées.
La Ministre française de l’Armée, Florence Parly a sa sortie d’audience
Autre sujet abordé dans ce tête-à-tête est celui du Sommet de Biarritz et les actions à mettre en place avec l’accompagnement des partenaires européens pour l’atteinte des objectifs du G5 Sahel à savoir la restauration de la paix et de la sécurité au Sahel. «  Nous avons également abordé, précise Florence Parly, la question des outils non militaires qui doivent être mobiliser pour remporter ce combat contre le terrorisme et en particulier l’initiative qui a été discutée par le président Kaboré lors de sa participation au sommet du G7 à Biarritz qui est le partenariat 3 S pour le Sahel. Initiative aussi discutée par Roch Marc Christian Kaboré avec la Chancelière Merkel et le Président Macron qui doit permettre d’élargir aux  pays du G5 Sahel et ceux de la CEDEAO». Notons que la ministre française des armées a d’abord transité au Tchad, où, elle a échangé avec le président Idriss Deby Itno des questions mêmes question de sécurité au Sahel. Présente à Ouagadougou, Florence Parly profitera de son séjour pour prendre langue avec le Commandant du G5 Sahel, le Gl Namata. Bènonè Ib Der Bienvenue Médah

Jt de 20h du 4 Novembre 2019

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