Centenaire du Burkina Faso : une célébration sobre chargée de sens

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Le ministre de l’administration territoriale, de la décentralisation et de cohésion sociale et son homologue de la communication étaient face à la presse ce vendredi 1er mars 2019, pour annoncer les activités entrant dans le cadre de la célébration du centenaire du Burkina Faso. Ce 1er mars 2019, cela fait 100 ans que la république de la Haute-Volta (aujourd’hui Burkina Faso) à été créée. « De la création de la Haute Volta à la construction de l’Etat-Nation Burkinabè : leçons et défis », c’est sous ce thème que le Burkina Faso commémore le centenaire de son existence. Les activités commémoratives de ce centenaire se dérouleront sur l’ensemble du territoire national et durant toute l’année 2019. A cette occasion, plusieurs imminents conférenciers venant de plusieurs pays seront attendus au Burkina Faso. Selon le ministre de l’administration territoriale, de la décentralisation et de cohésion sociale, la création de la Haute-Volta s’est faite dans la douleur de l’engendrement après guerre et dans la poursuite d’objectifs politico-administratifs et économiques pour la puissance colonisatrice. « Cette célébration se veut sobre, mais digne du centenaire de la création de notre pays. 100 ans dans la vie d’une nation méritent un arrêt et une célébration. Il s’agit également de rappeler un événement historique capital pour nous ». La commémoration sera marquée par plusieurs activités, telles, l’organisation d’un colloque international, des conférences régionaux sur l’histoire, la culture et les langues, l’élaboration d’un cours d’histoire du Burkina Faso qui sera enseigné dans toutes les écoles, le baptême des rues et /ou édifices, la pose de la première pierre de la stèle du centenaire qui sont des activités parmi tant d’autres pour cette célébration. Une invite est donc faite à tous les Burkinabè à s’approprier cette commémoration en participant massivement aux activités programmées. Le budget de cette célébration s’élève à plus de 500 millions de FCfa. Les activités ont déjà débuté et prennent fin en novembre 2019. Saratou Cissé

JT de 20H du 01 mars 2019

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Prix spéciaux du 26e FESPACO: le Burkina décroche 6 des 14 prix proclamés

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Les jurys des différents prix spéciaux du 26e Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) ont livré leurs verdicts ce vendredi 1er mars 2019 au CENASA lors de la cérémonie officielle de proclamation et de remise. Les réalisateurs Burkinabè se sont illustrés avec 6 des 14 prix spéciaux décernés.  Quatorze (14) des dix sept (17) prix spéciaux du 26e Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou ont été décernés lors de la cérémonie de remise des prix spéciaux. Ainsi grâce à « Desrances » d’Apolline Traoré, « DUGA, les Charognards » de Abdoulaye Dao et de Hervé Eric Lingani, de « Naabiga/Le Prince » de Zalissa Zoungrana, de « Rêve brisé » de Modeste Ganafé Mofé Dog-Na, le Burkina a enregistré 6 prix dont deux pour « Desrances » et deux pour « DUGA ». La Côte d’Ivoire s’en sort également bien avec des prix pour « Résolution » de Marcel Sangne et Boris OUE, « Air de Kora » de Angèle Diaban.

Le palmarès des prix spéciaux

Prix Sembène Ousmane revient à Jean-Pierre Bekolo du Cameroun avec le film « Les armes miraculeuses ». Ce prix d’une valeur de 5.000.000 F.CFA est offert par la Fondation Ecobank.
Prix de l’Assemblée nationale du Burkina Faso : « Desrances » de Apolline Traoré. Il a une valeur de 7 000 000 FCFA plus un trophée. Prix de la Chance de LONAB« Naabiga/Le Prince » de Zalissa Zoungrana. Une valeur de 5 000 000 FCFA. Prix Thomas Sankara : « Black Mamba » de la Tunisienne Armel Guellaty. Le prix sera remis à la clôture officielle du FESPACO. Prix Signis : « DUGA » de Abdoulaye Dao et Hervé Lengani, d’une valeur de 2.000.000 FCFA. Signis est une association catholique mondiale pour la Communication. Prix de la Critique cinématographique africaine : « Indigo » de la Marocaine Selma Bargach. Un prix composé uniquement d’un trophée. Prix Félix Houphouët-Boigny : « Résolution » des réalisateurs ivoiriens Boris Oué et Marcel Sangné. La valeur de ce prix est de 10.000.000 FCFA. Il est destiné à primer essentiellement de jeune réalisateur. Un prix à remettre à la clôture de la biennale. Prix UEMOA Long métrage : « DUGA » de Abdoulaye Dao et Hervé Lengani. Ils empochent 10.000.000 FCFA Court métrage : « Rêve brisé » du réalisateur burkinabè Modeste Ganafé Mofé Dog-Na. Il reçoit 8.000.000 FCFA – Documentaire:« Juma Duma » du Malien Salif Traoré. Ce prix fait également 8.000.000 FCFA. Les prix spéciaux de l’UEMOA seront remis aussi à la clôture. Prix CEDEAO: Prix de l’intégration: « Résolution » des réalisateurs ivoiriens Boris Oué et Marcel Sangné avec la somme record de 15 millions de FCFA. Prix de la meilleure femme réalisatrice: « Un air de Kora » de Angèle Diaban qui gagne 10 millions de FCFA. Prix de l’Union africaine d’une valeur de 8 millions de FCFA revient au film « FATWA » de Ben Mohmoud de la Tunisie.
Y. Alain Didier Compaoré  

Soum: la Gendarmerie neutralise 8 terroristes après avoir essuyé des tirs à Kyèkelnoda

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Dans la matinée du 28 février vers 11 heures, une patrouille de la Gendarmerie Nationale a essuyé des tirs d’un groupe terroriste à Kyèkelnoda, localité située à environ quarante (40) kilomètres au Nord de Arbinda (province du Soum, Région du Sahel). La riposte de la patrouille a permis de neutraliser huit (08) assaillants et de récupérer un lot important de matériels après ratissage de la zone. Ce matériel est entre autres composé de : – une (01) motocyclette ; – un (01) tricycle; – un stock de vivres; – une (01) tenue militaire étrangère ; – et divers objets servant à la fabrication d’engins explosifs improvisés (EEI).

Attentats du 2 mars 2018 à Ouaga: 11 personnes interpellées et inculpées un an après

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Le 2 mars 2018, notre pays a été endeuillé à la suite d’attaques terroristes perpétrées à l’Ambassade de France au Burkina Faso et à l’Etat-major Général des Armées. Ces attentats, l’on se rappelle, avaient entrainé la perte de huit(08) militaires, fait quatre-vingt-cinq (85) blessés et causé d’énormes dégâts matériels. Lors de l’assaut mené par nos Forces de Défense et de Sécurité, huit (08) suspects avaient été abattus. Ces attaques avaient été revendiquées par le groupe terroriste dénommé « le Groupe de Soutien à l’Islam et aux Musulmans (Nusrat al-Islam Wal-Muslim) » de Iyad Ag Ghali. Une année après, où en sommes-nous ? Suite à l’enquête de flagrance ouverte par le Parquet du Pôle Judiciaire Spécialisé dans la répression des actes de terrorisme, une information judiciaire a été ouverte pour des faits d’association de malfaiteurs, d’assassinats, de tentative d’assassinats, de détention illégale d’armes à feu et de munitions, de dégradation volontaire aggravé de biens mobiliers et immobiliers, le tout en lien avec une entreprise terroriste ; de complicité d’assassinats ; tentative d’assassinats en relation avec une entreprise terroriste ; de vol, d’extorsion de fonds terroriste, de financement du terrorisme prévus et punis par les dispositions de la loi n° 60-2009/AN du 17 décembre 2009 portant répression d’actes de terrorisme au Burkina Faso, modifiée par la loi n° 84-2015/CNT du 17 décembre 2015 et celles de la loi n° 016-2016/AN du 03 mai 2016 relative à la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme au Burkina Faso. A ce jour, onze (11) personnes ont été interpellées, inculpées par le juge d’instruction et sont actuellement en détention préventive. Ces personnes, soit sont des membres du groupe qui a perpétré les attaques, soit ont été en contact avec l’organisateur en chef présumé desdites attaques. En rappel, celui-ci, en la personne de SAWADOGO Abdoulaye alias Abdallah et l’un de ses fidèles lieutenants, OUEDRAOGO Youssouf, ont été abattus lors de l’opération menée par les Forces de Défense et de Sécurité dans la nuit du 21 au 22 mai 2018 dans le quartier Rayongo de Ouagadougou. Il faut aussi ajouter que l’enquête a permis d’identifier certains des terroristes abattus et d’établir d’une part que deux (02) des moyens roulant utilisés pour attaquer les deux sites sont des fruits de vols à mains armées commis dans la ville de Ouagadougou et d’autre part que des connexions existent entre l’attaque du 02 mars 2018 et celle du Café Aziz Istanbul à Ouagadougou le 13 août 2017. Plusieurs auditions ont été menées par le juge qui travaille toujours en synergie avec les agents enquêteurs par le biais des commissions rogatoires et des inculpations sont toujours en cours. Nous tenons à remercier tous ceux qui ont répondu favorablement à notre appel à témoin ; toute chose qui a permis à l’enquête de connaitre une avancée significative. Nous invitons les uns et les autres à toujours collaborer et coopérer avec nos Forces de Défenses et de Sécurité que nous encourageons et félicitons. Le Procureur du Faso

JT de 19H du 01 mars 2019

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Centenaire du Burkina Faso: ensemble, à l’unisson et dans la cohésion nationale.

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1er mars 1919, 1er mars 2019, cela fait 100 ans que notre pays, le Burkina Faso, a été créé, sous la dénomination de « Colonie de Haute-Volta ». Du fait des vicissitudes de la vie coloniale, le territoire de la Haute-Volta a été supprimé en 1932, puis reconstitué en 1947, grâce à l’engagement déterminé et à l’abnégation de ses illustres fils et filles. Nous devons avoir une pensée pour tous ces pionniers auxquels nous devons notre légitime fierté d’appartenir à cette belle et noble nation, respectée, promise à un bel avenir. En invoquant les dates fortes de la riche histoire de notre pays, celle du 4 août 1984 a permis de franchir une étape symbolique, avec la nouvelle appellation « Burkina Faso » qui signifie la patrie des Hommes et des Femmes intègres, fiers et dignes. Nous devons nous donner la main, conjuguer nos efforts et travailler aujourd’hui pour que les enfants du bicentenaire de notre pays, se reconnaissent en nous.
Direction de la Communication de la présidence du Faso