Diébougou: plus de 4 millions de F CFA emportés dans un braquage

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Une boutique Orange money au secteur 3 de Diébougou, dans le Sud-ouest, a été la cible d’un braquage dans la soirée du mardi 31 Juillet 2018. Des individus non identifiés ont emporté 2 portables et plus de 4 millions de F CFA. Des coups de sommation ont traumatisé des populations du secteur 3 de Diébougou ce mardi 31 juillet 2018 aux environs de 19H. Ecouter le témoignage de Victor Sou, gérant de la boutique Ecouter le compte rendu de Boniface Bourehiman Zagré Boniface Bourehiman Zagré RTB, Diébougou

Natiaboani: l’attaque repoussée par les FDS

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L’attaque armée à Natiaboani vient d’être repoussée par les forces de défense et de sécurité. Un poste de contrôle de la police (CRS) était visé. Des blessés dans les rangs de la police, un véhicule détruit par les assaillants. Plus de détails dans nos éditions à venir, à commencer par le journal parlé de 13 heures de la radio nationale.

Burkina : attaque armée en cours à Natiaboani à 60 Km de Fada

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Une attaque armée est en cours en ce moment à Natiaboani à 60 Kms environ de Fada N’Gourma. Les forces de défense et de sécurité se déploient pour contrer cette attaque. Nous y reviendrons.

«Si les Burkinabè de l’étranger doivent voter, ils doivent voter sur une base légale»: Maxime Koné, député de la Majorité

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Les députés de la Majorité présidentielle ont donné, ce mardi 31 juillet 2018, les raisons de leur vote en faveur de la modification du Code électoral intervenue le 30 juillet 2018. Lors d’une conférence de presse, ils ont expliqué que seuls la Côte d’Ivoire et le Gabon ont des cartes consulaires biométriques. Pour une question d’équité, ils estiment que les pièces exigées pour le scrutin soient les mêmes pour tous et qu’il reste encore 2 ans pour que chacun se fasse établir sa Carte nationale d’identité burkinabè (CNIB).

Sortie 47 ème promotion des élèves policiers : « les policiers basiques ne servent plus à grand-chose » Clément P. Sawadogo

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La direction générale de la police nationale a présenté ce mardi 31 juillet 2018 au sein de l’Ecole nationale de la police sa nouvelle cuvée 2018. 1535 élèves sortants, dont des sous officiers de police nationale et des agents de police municipale sont prêts à relever le défis de la sécurité. « Défis sécuritaire » c’est le nom de baptême de cette nouvelle promotion. Après deux années de formation, ces jeunes policiers se sentent aptes à être sur le terrain pour apporter de la fraîcheur physique et intellectuelle dans les rangs. Pour le délégué de la promotion  Dawenga Wendpayengdé, la formation est à la hauteur des défis à relever, dans un contexte marqué par l’incivisme et l’insécurité d’où le choix du nom de la promotion en lien avec la sécurité. La 47ème promotion a pour marraine Saran Seré/Seremé  Médiateur du Faso. Elle n’a pas manqué de prodiguer des conseils à ses filleuls et à confirmer sa disponibilité à les accompagner. Elle les a exhorté à privilégier les valeurs d’éthique, du sens élevé du devoir,  de l’humilité,  de justice  et de cohésion sociale. Le premier responsable de la sécurité, Clément Pendwendé  Sawadogo, souhaite voir cette nouvelle cuvée s’insérer rapidement  dans le rang de la police nationale pour ensuite affronter la menace que vit le Burkina Faso. «De nos jours, les policiers  basiques ne nous servent plus à grand chose. Nous avons besoin d’agents de sécurité qui son pro actifs, qui sont prêts à se battre » a t-il ajouté. Des doléances ont été posées par le premier responsable de l’école pour améliorer l’image de l’école allant de la construction d’un amphithéâtre au pavage de la cour. Saratou Cissé

Modification du Code electoral: l’opposition politique crie à « l’exclusion de la diaspora »

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L’opposition a dénoncé la modification de la loi portant Code électoral au Burkina intervenue le 30 juillet 2018 à l’Assemblée nationale. Au cours d’une conférece de presse tenue au siège du CFOP ce 31 juillet 2018, elle crie à un « récul démocratique » et pire à une « exclusion de la diaspora ». Selon la nouvelle loi électorale, seules la carte nationale d’identité burkinabè et le passeport pourront être utilisés pour les élections de 2020 au Burkina. Les détenteurs des cartes consulaires notamment ceux de la diaspora ne seront pas autorisés. Cette nouvelle ne passe pas chez l’opposition politique. « Par les effets de ce projet de loi » selon le CFOP, « ce sont des milliers, voire des millions de burkinabè qui seront exclus des scrutins à venir, alors que l’on répète à longueur de discours, l’importance que l’on attache à la participation de nos compatriotes de l’extérieur, à la vie de leur nation. Le dernier forum des burkinabè de l’extérieur qui vient de prendre fin, en est l’illustration » dit-elle. Pour elle, cette loi n’est plus ni moins qu’un récul démocratique et pire, elle exclut des Burkinabè de l’extérieur en ce sens que bon nombre de nos compatriotes vivant à l’étranger ne disposent pas de CNIB mais de cartes consulaires surtout en Côte d’Ivoire où vivent la majotité des Burkinabè de l’extérieur. Pour le député François Z. Bacye « le vote des Burkinabè de l’extérieur s’appuie sur le besoin de rétablir la justice sociale entre les citoyens burkinabè résidents et les non-résidents. Ceux qui vivent hors du pays n’avaient pas la possibilité de prendre part aux scrutins alors que l’article 1er de la Constitution du 02 juin 1991 dispose que : « Tous les Burkinabè naissent libres et égaux en droit. Tous ont une égale vocation à jouir de tous les droits et de toutes les libertés garanties. Les discriminations de toutes sortes, notamment celles fondées sur la race, l’ethnie, la région, la couleur, le sexe, la langue, la religion, la caste, les opinions publiques, la fortune et la naissance, sont prohibées « . Toujours selon le CFOP, ne pas reconnaître la carte consulaire comme fiable aux élections, c’est exposer nos compatriotes dans leurs pays de résidence. « Au cours des contrôles de police, le détenteur de la carte consulaire peut-il continuer à l’exhiber pour justifier son identité et quelle valeur les agents chargés des contrôles de police vont-ils attacher à ce document, si notre propre Gouvernement doute de sa fiabilité. » « Et bonjour les tracasseries » poursuit-elle. Pour l’heure le CFOP dit pas ne pas se laisser faire et dit également ne pas dévoiler pour le moment sa stratégie de lutte. Y. Alain Didier Compaoré

JT de 20h du 31 juillet 2018

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