Retour au dialogue au MINEFID: le MPP salue une sage décision pour sauver l’intérêt national

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Le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) salue la reprise du dialogue entre le Gouvernement et les syndicats du ministère en charge des finances. Lors d’une conférence de presse tenue ce 28 juin 2018 à Ouagadougou, le parti au pouvoir qualifie de « sagesse des syndicats » le fait que ces derniers ont suspendu leur grève à l’appel du Président du Faso. « Il était temps qu’on arrête, parce que ça avait commencé à faire des dégâts… Il faut saluer cette sagesse qui a habité les syndicats qui ont accepté revenir à la table » des négociations, se réjoui Simon Compaoré, Président par intérim du MPP. Le parti au pouvoir s’est prononcé sur le bilan de mi-mandat du Président Roch Kaboré lors du point de presse du 28 juin 2018. Simon Compaoré l’estime satisfaisant malgré les conditions difficiles liées, entre autres, à la question sécuritaire. Il affirme par ailleurs que le MPP maintient le cap des réalisations pour le reste du mandat, car c’est sur le terrain que les burkinabè attendent le Président du Faso. « A moins d’être de mauvaise foi, depuis que Roch Marc Christian Kaboré a été élu, nous travaillons à ce qu’il ait un second mandat en 2020… », indique Simon Compaoré. Sur l’affaire Naim Touré, le MPP déplore d’énormes dérapages constatés sur les réseaux sociaux. « Ce monsieur n’est pas à son premier forfait. Ceux qui font du tintamarre sur cette affaire ne rendent pas service ni à la démocratie, ni à la liberté d’expression », affirme Simon Compaoré.

JT de 20h du 28 juin 2018

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Conférence sur la réforme des salaires dans le public: « les conclusions … ne nous engagent pas »: CSFP et CGT-B

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Le Porte-parole de la Coordination syndicale de la Fonction publique, Souleymane Badiel au micro
La Coordination des Syndicats de la Fonction publique (CSFP) et la Confédération générale du Travail du Burkina (CGT-B) donnent leur lecture des conclusions de la conférence sur le système de rémunération des agents publics. Au cours d’une conférence de presse, ce 28 juin 2018 à Ouagadougou, les syndicalistes disent n’être pas engagés par les conclusions de la rencontre.  La conférence sur la remise à plat des salaires des fonctionnaires de l’Etat est un « vaste marché de dupes où le sort des travailleurs est décidé par le gouvernement». C’est l’avis de la Coordination des syndicats de la fonction publique (CSFP) et la Confédération générale du Travail du Burkina (CGT-B). Pour elles, loin d’être un « cadre de dialogue social », cette conférence a été  « une tribune de prise de parole ». Le porte-parole de la CSFP, Souleymane Badiel a justifié leur refus de participation à la conférence du 12 au 14 juin par le fait que leurs propositions sur le format et le contenu de la rencontre ont été ignorés, d’où le boycott de la CGT-B et de plus d’une trentaine de syndicats essentiels. Les conférenciers estiment que leur absence a semé « un désarroi perceptible dans les conclusions des travaux ». En sus, M. Badiel estime que ladite conférence a « totalement » occulté la principale question de fond qui impacte négativement la gestion de la richesse nationale dont les salaires des agents publics, à savoir les « nombreux crimes économiques impunis sous le régime déchu et repris sous le pouvoir du MPP et associés ». Il en veut pour preuve « les délinquants à col blanc qui doivent plus de 2 000 milliards à l’Etat circulent librement et en toute impunité ».

« La seule alternative réside dans l’examen de la plateforme minimale de la CSFP »

Pour lui, « est-il de trop d’exiger que le gouvernement du MPP s’attaque aux crimes économiques, une des causes essentielles du marasme économique du pays, au lieu de s’en prendre aux pauvres travailleurs de la Fonction publique à qui l’on demande de serrer la ceinture ? Pourquoi le Premier ministre et son gouvernement sont-ils muets sur cette question des crimes économiques et se montrent frileux à l’idée de débats sur la richesse nationale et sa gestion ? Que veulent-ils cacher et qui veulent-il protéger ? Quel véritable développement peut-on asseoir sans que l’on ait le courage et l’honnêteté de s’attaquer à ces questions », s’est-il interrogé. Face aux hommes de médias, le porte-parole de la CSFP juge qu’aucune décision n’a été prise à l’issue de cette conférence si ce n’est des « recommandations générales et souvent vagues ». A l’en croire, l’initiative du gouvernement est dans la dynamique, non seulement de « limiter la taille de la fonction publique par la diminution des effectifs, mais aussi de réduire les coûts à travers la limitation de la masse salariale ». Et cela est dicté par la Banque mondiale et le FMI, a-t-il poursuivi. Pour les syndicalistes, la situation demeure en l’état et la seule alternative pour évoluer sur les questions salariales des agents publics réside dans l’examen par le gouvernement de la plateforme minimale de la CSFP adressée le 6 juin 2018 aux autorités en vue d’ « ouvrir un dialogue responsable, franc et productif ». Bènonè Ib Der Bienvenue Médah

JT de 19h du 28 juin 2018

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Sociétés d’Etat burkinabè: 140 milliards de bénéfice net réalisé en 2017 par 19 sociétés sur 28, 2 sociétés déficitaires

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La 26e session de l’Assemblée générale (AG) des sociétés d’Etat s’est ouverte ce 28 juin 2018 à Ouagadougou. Elle va examiner la performance de 28 sociétés d’Etat burkinabè au titre de l’exercice 2017. 19 sociétés d’Etat sur 26 ont réalisé en 2017 un bénéfice net de 140 milliards de FCFA. 2 sociétés sont déficitaires, contre 8 en 2016. Pour le Premier Ministre Paul Kaba Thiéba, qui a présidé la cérémonie d’ouverture, l’exercice 2017 s’est déroulé dans un contexte économique national caractérisé par une croissance du PIB. Une croissance due à la « bonne orientation de l’exploitation minière » et du secteur marchand. L’exercice 2017 s’est également s’effectué dans un environnement économique international relativement favorable selon le Chef du Gouvernement burkinabè.

JT de 13H du 28 Juin 2018

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Crise au MINEFID : dialogue rétabli entre les syndicats et le gouvernement

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Le premier ministre Paul kaba Thiéba a reçu ce 28 juin la coordination des syndicats du MINEFID. La rencontre vise à reprendre le dialogue tant souhaité par le Président du Faso entre les deux parties. La coordination des syndicats du MINEFID a saisi l’appel du Président du Faso lors de son bilan de mi-mandat pour revenir sur la table de négociation dans la crise qui l’oppose au gouvernement. Un face-à-face qui a réuni le ministre de l’Economie des Finances et du Développement, ceux de la Fonctions publiques, du Commerce mais aussi des représentants de la société civile, des coutumiers et des religieux avec le chef du gouvernement Paul Kaba Thiéba. Après trois (3) heures d’échanges à huis-clos le SG de la coordination des syndicats du MINIFID Mathias Kadiogo et ses camarades sortent de la salle, sourires aux lèvres. Des sourires qui dissimulent mal l’écart des points de vue.  « Le dialogue a porté sur notre plateforme revendicative » dira Mathias Kadiogo. « Pour l’heure, le dialogue a été rétabli et les discussions vont se poursuivre les jours à venir« . Le climat de confiance commence à s’installer et augure de bons espoirs » a t-il terminé. Y. Alain Didier Compaooré & Saratou Cissé

Génocide rwandais: non-lieu confirmé pour le prêtre Wencesclas Munyeshyaka

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Le père devait répondre devant la justice française de son implication présumée dans les massacres de 1994. Les parties civiles ont annoncé un pourvoi en cassation. En 1995, le père Wenceslas Munyeshyaka était le premier Rwandais résidant en France contre lequel une plainte était déposée pour son implication présumée dans le génocide. Près de 800 000 morts, essentiellement des Tutsis, ont été dénombrées entre  avril et juillet 1994. Vingt-quatre ans après les faits incriminés, la cour d’appel de Paris a confirmé le non-lieu, prononcé en 2015, dont a bénéficié l’ancien curé de l’église de la Sainte-Famille de Kigali. Les juges d’instruction du département « crimes contre l’humanité » estiment que sa passivité face aux massacres ne pouvait suffire à le faire comparaître devant la cour d’assises de Paris. Ils reconnaissent néanmoins le rôle « trouble » joué par le prêtre. Le parquet avait requis un non-lieu faute de charges suffisantes, au terme d’une enquête alimentée par des centaines de témoignages et de plusieurs déplacements des juges et des gendarmes spécialisés au « pays des milles collines ». Source: le Monde Afrique