JT de 13h du 26 juin 2018

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Altitude Nahouri 2018: les lauréats ont reçu leurs récompenses

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Les lauréats de la 10e édition de « Altitude Nahouri » ont reçu leurs récompenses dans la nuit du 25 juin 2018. Le Kényan Shadrack Kipkogey, vainqueur de l’édition 2018 a reçu son prix d’un million de FCFA des mains du ministre en charge des Sports et des Loisirs Daouda Azoupiou. Cette soirée gala riche en couleur s’est déroulée dans le jardin de la Télévision du Burkina.   Courue le samedi 23 juin 2018, les lauréats de la 10e « Altitude Nahouri » ont été récompensés lors d’une soirée gala au jardin de la télévision nationale. Le comité a rendu un hommage aux différents sponsors qui leur ont fait confiance durant ces 10 ans. « Merci » a été le mot prononcé par le promoteur Ouézzin Louis Oulon. La soirée a été bien animée surtout en musique du terroir Casséna. La première et seule fille Linda Soeuni de la Côte d’Ivoire a reçu un prix d’encouragement. Le premier des Burkinabè et 11e au classement, Yacouba Cissé a reçu une moto et une enveloppe financière. Le 2e au classement le Marocain Belkorchi Taher lui repart avec la somme de 500 000 FCFA. Le 3e au classement n’est autre que le vainqueur de la 9e édition Moïpah Kombaté du Togo. Il gagne 250 000 FCFA. Le comité a également soufflé les dix bougies de l’événement. La soirée a pris fin avec des sonorités musicales et rendez-vous est pris pour la 11e édition en 2019.   Y. Alain Didier Compaoré

Déclaration du MBDHP sur les violations de libertés publiques

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Depuis un certain temps, il est regrettable et préoccupant de constater une multiplication d’actes de remise en cause des libertés de manifestation et d’expression dans notre pays par le gouvernement. A titre d’illustration, nous pouvons noter les faits récents suivants :
  • la forte présence policière devant le Ministère de l’Economie, des Finances et du Développement (MINEFID) en vue d’empêcher les travailleurs en lutte d’y tenir des sit-in ;
  • les correspondances adressées à certains syndicats par leurs ministres de tutelle, pour les dissuader de tenir des sit-in au sein desdits ministères ;
  • la répression sanglante d’une manifestation des populations de Béguédo, revendiquant un meilleur accès à l’énergie ;
  • l’inculpation de l’activiste Naïm Touré, suite à une publication sur sa page facebook ;
En ce qui concerne les libertés syndicales, le gouvernement se réfère à un avis du Conseil d’Etat déclarant les sit-in illégaux en ces termes : « Le mot « sit-in », d’origine anglaise et signifiant « s’asseoir sur » est défini dans le dictionnaire le petit Larousse illustré comme étant « une manifestation non violente consistant à s’asseoir en groupe sur la voie publique.». Cette notion telle que définie, ne figure pas dans notre législation nationale ; en effet, seule la grève, définie comme étant une cessation concertée du travail en vue d’appuyer des revendications professionnelles et d’assurer la défense des intérêts matériels et moraux des travailleurs, est reconnue aussi bien dans le statut général de la Fonction Publique d’Etat (article 70) que dans le Code du Travail. De ce qui précède, il s’ensuit que le « sit-in » n’est pas légal au Burkina Faso et que les agents qui s’adonnent à ces pratiques sont dans l’illégalité totale ; et commettent une faute passible de sanction disciplinaire dont le quantum est laissé à l’appréciation du supérieur hiérarchique des agents concernés ». Il importe de souligner que cet avis, qui est loin d’être une décision de justice, ne saurait lier le gouvernement de façon absolue. Ainsi, l’utilisation abusive de ce fameux avis, revêt plutôt un caractère politique et liberticide évident. Comment du reste ne point relever le caractère curieux d’un tel avis, alors même que la Constitution du Burkina garantit la liberté de manifestation, que précisent les dispositions de la loi N°22/97/II/AN du 21 octobre 1997 portant liberté de réunion et de manifestation sur la voie publique ? Par ailleurs, le Burkina a ratifié un certain nombre de conventions garantissant la liberté de manifestation dont les sit-in, notamment la convention n°87 sur la liberté syndicale et la protection du droit syndical, ainsi que le Pacte international relatif aux droits civils et politiques. Le rapport du Rapporteur spécial sur le droit de réunion pacifique et la liberté d’association, adopté le 21 mai 2012 par L’Assemblée générale des Nations-Unies, définit la réunion en ces termes : « Par «réunion», on entend tout rassemblement intentionnel et temporaire dans un espace privé ou public à des fins spécifiques. Ce terme englobe donc les manifestations, les réunions en local clos, les grèves, les défilés, les rassemblements ou même les sit-in ». Alors même que le gouvernement fait ainsi peser une grave menace de remise en cause d’une liberté chèrement conquise par la lutte  de notre peuple, voilà que l’activiste Naïm Touré est interpellé le 14 juin 2018, par la gendarmerie nationale et par la suite entendu par le procureur du Faso, le 19 juin, puis déféré à la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou (MACO). Il est poursuivi pour « participation à une entreprise de démoralisation des forces de défense et de sécurité », « incitation de troubles à l’ordre public » et « proposition aux forces de défense et de sécurité de former un complot contre la sûreté de l’Etat ». Le motif officiel d’un tel acharnement politico-juridique contre Naïm Touré, serait une publication faite sur la page facebook de l’intéressé le 13 juin 2018, dans laquelle il s’indignait du sort réservé à un gendarme blessé lors des attaques de Ragnongo. Au regard de la gravité et de la récurrence de tels actes attentatoires aux libertés de réunion, d’association, de manifestation, d’opinion et d’expression, le MBDHP :
  • dénonce et condamne ces manœuvres liberticides et nuisibles à tout progrès réel du processus de démocratisation en cours ;
  • invite instamment les autorités burkinabè au respect des dispositions de la législation nationale, ainsi que des conventions internationales auxquelles notre Etat a librement souscrit ;
  • appelle ses militants et l’ensemble des démocrates de notre pays à se tenir prêts pour une vaste campagne de dénonciation et d’actions à venir, en vue de défendre et préserver les libertés publiques, notamment celles de réunion, d’association, de manifestation, d’opinion et d’expression, chèrement acquises au prix de la sueur et du sang de notre peuple.
  • Non aux menaces contre les libertés publiques !
  • Non aux prédateurs et assassins des libertés publiques !
Ouagadougou, le 25 juin 2018 Le Comité Exécutif National

JT de 20h du 25 juin 2018

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MINEFID : grève suspendue, le travail reprend ce mardi 26 juin 2018

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La Coordination des syndicats du Ministère de l’Economie et des Finances (CS-MEF) suspend son mot d’ordre de grève. La suspension de la grève, initialement prévue du 25 au 29 juin 2018, intervient au lendemain de l’appel du Président du Faso invitant les syndicats à lever leur mot d’ordre. Les agents du ministère en charge des Finances reprennent le travail ce mardi 26 juin 2018. Selon, Nongo Grégoire Traoré, SG de Syndicat national des agents des impôts et des domaines (SNAID), la Coordination des syndicats du Ministère de l’Economie et des Finances a décidé de suspendre leur mot d’ordre de grève en assemblée générale dans l’après-midi du 25 juin 2018.
Nongo Grégoire Traoré
Pour la CS-MEF, l’appel du Chef de l’Etat lors du grand oral du 24 juin a pesé dans la décision de suspension de la grève. « Je voudrais encore demander aux syndicats du ministère de l’Économie et des Finances de lever leur mot d’ordre de grève, de reprendre leur service de manière à ce que nous puissions engager des discussions qui tiennent compte de tout ce que nous avons engagé avec les autres… », s’était exprimé Roch Marc Christian Kaboré. Les syndicats expliquent aussi avoir pris en considération l’intervention de personnalités, de notabilités religieuses et coutumières et « la souffrance des populations » après des semaines d’arrêt de travail. RTB/Multimédia

Emploi et formation professionnelle : des experts  de l’espace UEMOA dressent un bilan pour la 9e conférence des ministres

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Le ministre en charge de l’Emploi et de la formation professionnelle, Smaila Ouédraogo (au centre) présidant l'ouverture de la rencontre
La première réunion des experts du cadre de concertation des ministres en charge de l’Emploi et de la formation professionnelle de l’espace Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) s’est ouverte ce 25 juin 2018, à Ouagadougou. Cette rencontre préparatoire de la 9e conférence des ministres en charge de l’Emploi se tient sous le thème : «  une décennie de concertation sur l’emploi et la formation de l’emploi dans l’espace UEMOA, comment renforcer et pérenniser les acquis ». L’objectif de ce cadre de rencontre est de dresser le bilan de toutes les recommandations et propositions formulées depuis la création de ce cadre de concertation. Ils sont une trentaine d’experts du cadre de concertation des ministres en charge de l’Emploi et de la formation professionnelle de l’espace UEMOA présents dans la capitale burkinabè dans le cadre de la préparation de la 9e conférence des ministres de l’emploi. Le secrétaire permanent du cadre de concertation des ministres en charge de l’Emploi et de la formation professionnelle de l’espace UEMOA, Diégo Didier Nguessan a indiqué qu’en 3 jours, ces experts discuteront et partageront leurs connaissances et leurs expériences sur les acquis et défis auxquels est confronté le cadre de concertation durant ces 9 années afin de «proposer des documents techniques de base sur la session ministérielle de septembre prochain». Pour lui, cette réunion permettra aussi de faire sur le plan administratif et institutionnel le bilan des conférences antérieures, mais aussi de dégager des perspectives en vue de consolider et de pérenniser  les acquis engrangés en matière de formation professionnelle dans l’espace UEMOA. A en croire M. Nguessan, il s’agira de façon spécifique de faire un diagnostic des obstacles à la dynamisation de cette plateforme d’échanges entre acteurs du secteur de l’emploi. Pour cela, dit-il «ils vont également proposer des solutions concrètes et innovantes en vue de faciliter la mise en œuvre des différents programme d’appui à l’insertion socio-professionnel des jeunes». Et pour le ministre burkinabè en charge de la jeunesse et de l’Emploi, Smaila Ouédraogo, ce cadre d’échanges va favoriser la prise de décisions pour fédérer des stratégies et des instruments de promotion de l’emploi et de la formation professionnelle dans l’espace UEMOA. Le Représentant du président de la Commission de l’UEMOA, Amadou Tchambou a rassuré de part sa mission d’impulsion et de coordination de politique sectorielle dans le domaine de la formation professionnelle  est toujours «disposer aux cotés des Etats pour apporter des appuis nécessaires pour la tenue régulière des sessions de ce cadre de concertation». La réunion des experts est une réunion préparatoire à la 9e conférence du cadre de concertation des ministres en charge de l’emploi  et de la formation professionnelle de l’espace UEMOA prévue pour septembre prochain. Bènonè Ib Der Bienvenue Médah