L’AJB et le SYNATIC disent « NON à la remise en cause des acquis de l’Insurrection populaire dans les médias publics » !

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Le 17 juin 2016, le ministre de la Communication et des relations avec le Parlement, Porte-parole du gouvernement, Remis Fulgance DANDJINOU a nié le recul observé dans la collecte, le traitement et la diffusion de l’information par les médias publics dans cette période post Transition au Burkina Faso. En effet, le ministre en charge de la Communication, invité sur le plateau du Journal Télévisé de 20 H du 17 juin 2016 de la Radiodiffusion-Télévision du Burkina (RTB) – réagissant à un des éléments du journal, à savoir un compte rendu de la télévision nationale sur la question des reportages facturés – a fait un développement inquiétant sur la collecte, le traitement et la diffusion de l’information par les médias publics. Il affirmait à l’occasion qu’ « On ne peut pas vouloir une chose et son contraire. On ne peut pas vouloir rentrer dans l’avion présidentiel et venir être celui qui va dénigrer le travail qui est fait » par le gouvernement. Se transformant en donneur de leçon, le ministre poursuivra en ces termes : « Il y a, je pense, un devoir d’accompagnement qui est dans les statuts de la télévision nationale, dans l’action gouvernementale (…) La TNB dans ses missions a comme objectif d’accompagner le gouvernement. » Il ajoutait en outre que « Ce qui s’est passé durant la Transition, c’est une période d’exception assez particulière. La question c’est comment nous bénéficions de cet élan là pour ne pas casser ce symbolisme d’accès qui est à l’intérieur des médias. » Ces propos du ministre font suite à un certain nombre de faits qui rappellent les pratiques des autorités sous l’ère Blaise COMPAORE, l’immixtion grossière dans la collecte, le traitement et la diffusion de l’information, qui dénature souvent le contenu des reportages. Cette intrusion expose, par ailleurs, les travailleurs des médias publics à la vindicte populaire lors de la couverture des manifestations publiques. Le 5 avril 2016, le ministre Remis Fulgance DANDJINOU a convoqué les premiers responsables de la RTB, des Editions Sidwaya, le Coordonnateur du Service d’Information du Gouvernement (SIG), ainsi que les Rédacteurs en chef et les Chefs d’édition des médias publics pour une séance de recadrage. Il s’est agi de leur donner des injonctions de la Présidence du Faso pour le traitement de l’information et l’alignement des éléments du journal à la RTB. Il a été expressément demandé à la RTB d’ouvrir le journal d’abord par les audiences du Chef de l’Etat, puis l’actualité de la Primature et celle du Parlement. A l’occasion de cette « conférence de rédaction » au sommet du ministère en charge de la Communication, le ministre DANDJINOU a critiqué certains reportages et émissions et s’est plaint du traitement de l’information par les journalistes. Il a estimé que certaines émissions sont des tribunes pour « insulter le gouvernement » et que les médias publics ne devraient « pas être les premiers à tirer sur le gouvernement », tout en professant que leur rôle est « d’accompagner le gouvernement ». Le message du ministre a été clair : « que celui qui ne veut pas obéir fasse comme Norbert ZONGO, démissionner et créer son propre journal », a-t-il signifié ! Il n’a pas hésité à demander qu’un reportage de la Télévision du Burkina sur le constat de la gratuité des soins le 2 avril 2016 soit retiré, car de son avis, il serait critique d’une action du gouvernement. Le 26 février 2016, la hiérarchie policière et les responsables des Editions Sidwaya ont intimé l’ordre à l’Agence d’Information du Burkina (AIB) de désactiver (sur le site web de l’Agence) une dépêche intitulée « Fara: Des bandits ferment le local de police avant de passer à l’acte » et l’ont obligé à publier un démenti, après un communiqué de la Police. Aussi, suite à la publication, le 2 mars 2016, d’une dépêche sur l’attaque d’un poste de gendarmerie près de la frontière nigérienne dans la Komandjari, le site web de l’Agence est resté inaccessible durant de nombreuses heures. Tous ces faits témoignent du retour des vieux démons dans les médias publics. On a encore frais en mémoire, les luttes historiques menées par le SYNATIC contre ces pratiques rétrogrades et la répression féroce qui s’en est suivie de la part des autorités du ministère de la Communication et du Congrès pour la Démocratie et le Progrès (CDP). L’Association des Journalistes du Burkina (AJB) et le Syndicat Autonome des Travailleurs de l’Information et de la Culture (SYNATIC) tiennent à rappeler à l’opinion publique et aux autorités en particulier que ce sont de telles pratiques qui ont été sanctionnées lors de l’Insurrection populaire d’octobre 2014 par le saccage de la RTB. « L’attaque des locaux de la Télévision nationale lors des manifestations des 30 et 31 octobre dernier n’est rien d’autre que la conséquence directe de ces pratiques d’une autre époque visant à dénaturer le contenu des reportages au sein des médias publics », déclarait le Bureau National du SYNATIC lors de la première assemblée générale du syndicat après l’insurrection, le 12 novembre 2014. Le SYNATIC soulignait avec force, à l’époque, que les mêmes causes produisent les mêmes effets et invitait alors les travailleurs des médias à rester vigilants et mobilisés. Le 4 novembre 2015 à la veille de la campagne présidentielle, lors d’une réflexion engagée – par le Centre national de Presse Norbert Zongo, la RTB et la Fondation Hirondelle – sur le statut des médias publics autour du thème « Médias d’Etat ou de service public ? Etat des lieux et perspectives vers un nouveau modèle organisationnel et économique », le représentant du Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP), Souleymane SAVADOGO, avait publiquement fait le mea culpa des responsables actuels du parti à propos de leur gestion des médias publics quand ils étaient au CDP. Il avait même promis que le MPP allait gérer les médias autrement, une fois au pouvoir ! Il est également regrettable que le ministre DANDJINOU et les membres du gouvernement se méprennent sur les missions de la RTB et des Editions Sidwaya qui, selon eux consistent à accompagner le gouvernement. Dans le contexte de la réforme des cadres législatif et réglementaire du secteur de la communication et de l’information engagée sous la Transition politique, de nouveaux textes ont été adoptés pour les médias publics. Les statuts de la RTB disposent, en son article 3 que la « Radiodiffusion-Télévision du Burkina a pour missions :
  • d’assurer le service public de radiodiffusion et télévision sur toute l’étendue du territoire national ;
  • de soutenir et participer au programme de développement économique et social ;
  • de contribuer à éduquer, informer et distraire le public ;
  • de contribuer à la promotion et à la diffusion de la culture burkinabè à travers le monde ».
Le cahier des charges et missions de la RTB – adopté par le Conseil des ministres du 28 octobre 2015 – détermine les conditions d’exécution de la mission de service public de cet organe. Ce décret précise que la RTB « s’engage à promouvoir une information générale et thématique, indépendante, objective et pluraliste dans le respect des dispositions des textes en vigueur » (Article 2). L’article 5 stipule qu’elle doit garantir « l’égal accès à l’antenne par les organisations politiques, philosophiques et sociales représentatives et ayant une existence légale ». La RTB devra aussi contribuer « à la réalisation des objectifs de bonne gouvernance, de développement économique, social et culturel » (Article 9). Résumer cette mission à « l’accompagnement du gouvernement » est dangereux et tend à faire des médias publics des caisses de résonnance du pouvoir ; des pratiques qui ont discrédité ces organes de presse de par le passé. A l’évidence, le ministre DANDJINOU n’est plus dans la dynamique de recherche du professionnalisme qu’il exigeait des journalistes des médias publics au lendemain de sa prise de fonction. Il l’avait signifié au Bureau National du SYNATIC le 1er février 2016 au cours de leur première rencontre. En clair, le ministre en charge de la Communication et le pouvoir de Roch Marc Christian KABORE, à travers leurs attitudes, sont en train de remettre en cause les acquis de l’Insurrection populaire au niveau des médias publics ; au moment où ceux-ci ont gagné en crédibilité dans la collecte, le traitement et la diffusion de l’information depuis l’avènement de l’Insurrection populaire d’octobre 2014. En outre, l’AJB et le SYNATIC observent que ces actes interviennent dans un contexte où les travailleurs des médias publics attendent les réponses à leurs nombreuses préoccupations, objets de luttes depuis 2013. Aujourd’hui, la satisfaction de ces préoccupations se fait toujours attendre. C’est pourquoi l’AJB et le SYNATIC :
  • dénoncent les tentatives d’embrigadement des médias publics par le pouvoir de Roch Marc Christian KABORE ;
  • exigent du ministre en charge de la Communication et du gouvernement à mettre fin à leurs immixtions dans le traitement de l’information dans les médias publics ;
  • félicitent les travailleurs consciencieux qui œuvrent au quotidien pour des médias publics au service de l’intérêt général ;
  • encouragent les femmes et hommes de médias à résister aux menaces, pressions, intimidations et à faire leur travail avec professionnalisme, dans le respect des règles d’éthique et de déontologie dans le traitement de l’information.
Aussi, l’AJB et le SYNATIC invitent les travailleurs des médias :
  • à se mobiliser dans leurs comités et sections pour la satisfaction de leurs préoccupations ;
  • et à rester à l’écoute pour tout mot d’ordre que commanderait l’évolution de la situation si leurs préoccupations n’étaient pas satisfaites.

NON à la caporalisation des médias publics !

NON à la remise en cause des acquis de l’Insurrection populaire dans les médias !

En avant pour le respect des règles d’éthique et de déontologie, gage de professionnalisme dans les médias !

Ouagadougou, le 20 juillet 2016 Pour l’AJB, Le Président Guézouma SANOGO Pour le SYNATIC, Le Secrétaire Général Siriki DRAME

Pluie diluvienne à Ouagadougou : Le gouvernement appelle à la prudence

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Une pluie diluvienne s’est abattue sur la capitale Ouagadougou et sur certaines localités du Burkina Faso, le 20 juillet 2016 causant de nombreux dégâts. Il a été enregistré 51.4 mm à Ouagadougou Aéroport, 55.3 mm à Somgandé et 97.6 mm à Pô. Selon les prévisions, le mois d’août sera une période particulièrement pluvieuse. Le gouvernement rappelle une fois de plus aux populations, la nécessité de respecter la bande de servitude, fixée à cent (100) mètres de part et d’autres des limites de tout canal primaire d’évacuation des eaux pluviales qui constitue une zone à haut risque d’inondation. Le gouvernement appelle les populations à la prudence en cette période hivernale et les invite à observer les précautions suivantes : I. S’il y a risque d’inondation :   
  • Faire des réserves d’eau potable car les sources d’approvisionnement habituelles peuvent être contaminées ;
  • Enlever tous les produits chimiques du sol et des endroits susceptibles d’être inondés ;
  • Transporter les bagages et effets personnels sur des parties surélevées ;
  • Préparer le nécessaire à emporter avec vous au cas où il y a évacuation : il s’agit entre autres et dans la mesure du possible des effets suivants : lampe de poches, radios avec piles de rechange ; vêtements et draps de couchage ; vêtements de rechange et imperméables ; médicaments et eau potable de survie ; documents d’identification des membres de la famille.
II. Pendant la phase active d’inondation :
  • Couper l’alimentation électrique en sautant le disjoncteur (compteur de courant) ;
  • Faire un compte-rendu d’urgence aux services de secours en décrivant la situation qui prévaut (contacts gratuits joignables au n° 18 ou 112) ;
  • Ecouter la radio en permanence et suivre les consignes de sécurité qui vous seront communiquées ;
  • Eviter de rester dans les maisons menaçant ruines ou de s’adosser aux murs de clôture ;
  • Empêcher les enfants de sortir ou de se promener n’importe où ;
  • Faire si possible de petites canalisations pour permettre l’évacuation des eaux ;
  • Fermer ou faire fermer les bouteilles de gaz ;
  • Si vous êtes en déplacement en véhicule, moto, bicyclette ou même à pieds, éviter de franchir sans précaution les coupures d’eaux ou les zones inondées car vous pouvez être emporté par le courant d’eau.
III. En cas de pluie torrentielle ou orageuse
  • Stationner à l’aire libre et attendre qu’elle baisse d’intensité pour poursuivre votre déplacement ;
  • Eviter de stationner sous les arbres, les hangars menaçant de ruines, les poteaux électriques … ;
  • Eviter l’usage du téléphone portable car il peut vous attirer une décharge électrique ;
IV. Après l’inondation (eaux évacuées entièrement) :
  • S’assurer de l’accessibilité de votre logement avant d’y entrer ;
  • S’assurer que tout est bien sec et fonctionnel avant de remettre le compteur électrique en marche.
Partout au Burkina : appeler le 18, le 17, le 16, le 112 ou le 10 10 numéros gratuits. Le Service d’information du Gouvernement

JT de 20h du 20 juillet 2016

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CENI : voici les nouveaux commissaires

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Le Conseil des ministres du 20 juillet 2016 a nommé les commissaires à la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) pour un mandat de 5 ans, renouvelable une fois. Il s’agit de 5 commissaires désignés par la Majorité présidentielle, 5 par l’Opposition politique, un de chaque communauté religieuse (catholique, musulmane, protestante), un commissaire désigné par les Autorités coutumières et un par les OSC.

Au titre de la Majorité présidentielle :

  • Monsieur Yamba Malick SAWADOGO ;
  • Madame Watto Delphine BARRY/TRAORE ;
  • Monsieur Palguim SAMBARE;
  • Monsieur Mahama BONKOUNGOU;
  • Monsieur Benoît ILBOUDO.

Au titre de l’Opposition politique

  • Monsieur Samuel GUITENGA;
  • Monsieur Adama KERE;
  • Monsieur Tasseré SAWADOGO;
  • Monsieur Boubacar BOUDA;
  • Monsieur Idrissa DARGA.

Au titre de la Communauté catholique

  • Monsieur Elysée OUEDRAOGO

Au titre de la Communauté musulmane

  • Monsieur Newton Ahmed BARRY

Au titre de la Communauté protestante

  • Madame Joanna ILBOUDO

Au titre des Autorités coutumières

  • Monsieur D. Moussa MINOUGOU

Au titre des Organisations de la société civile

  • Monsieur Lassané DAO

Compte rendu du Conseil des ministres du 20 juillet 2016

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Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 20 juillet 2016, en séance ordinaire, de  09 H 00 mn à 14 H 00 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations, et autorisé des missions à l’étranger. I . DELIBERATIONS I.1. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE, DE LA DECENTRALISATION ET DE LA SECURITE INTERIEURE Le Conseil a adopté un décret portant nomination de commissaires à la Commission électorale nationale indépendante (CENI). L’adoption de ce décret permet d’entériner la désignation de quinze (15)  personnalités par les différentes composantes constitutives de la CENI en qualité de commissaires pour un mandat de cinq ans, renouvelable une fois. I.2. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR Le Conseil a examiné un projet de loi portant autorisation de ratification de l’Accord de Paris sur les changements climatiques, adopté à Paris le 12 décembre 2015. La ratification de cet accord par notre pays vise à contribuer aux efforts de réduction des gaz à effets de serre. Le Conseil a marqué son accord pour la transmission du projet de loi à l’Assemblée nationale. I.3. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DU DEVELOPPEMENT Le Conseil a adopté deux (02) rapports. Le premier est relatif à la relecture du décret                            N°2013-1316/PRES/PM/MEF du 31 décembre 2013 portant règlementation générale  des abonnements publics d’eau, d’électricité, de téléphone et services connexes et boîtes postales. Ce décret fixe les conditions et les modalités de branchement, d’abonnement, d’attribution, d’utilisation et de prise en charge des factures d’eau, d’électricité, de téléphone et services connexes et boîtes postales dans les services publics et par les personnalités de l’Etat. Son adoption vise à contribuer aux efforts de maîtrise des charges de fonctionnement de l’Etat. Le second est relatif à l’adoption du Plan national de développement économique et social (PNDES) 2016-2020. Bâti autour de trois axes stratégiques, le PNDES vise à réformer les institutions et à moderniser l’Administration, à développer le capital humain et à dynamiser les secteurs porteurs pour l’économie et l’emploi. L’adoption de ce document qui a fait l’objet d’une large concertation nationale à laquelle les Partenaires techniques et financiers ont été associés, permet au gouvernement d’engager les démarches appropriées pour la préparation et la tenue de la Conférence de table ronde en vue de son financement. II. COMMUNICATIONS ORALES II.1. Le ministre des Affaires étrangères, de la coopération et des burkinabè de l’extérieur a fait au Conseil le bilan de la participation de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, au 27ème sommet ordinaire de l’Union africaine, du 16 au 18 juillet 2016, à Kigali, au Rwanda. Au cours de son séjour, le Président du Faso et ses pairs ont examiné les dossiers relatifs entre autres à la recrudescence de la violence au Soudan du Sud, à la crise au Burundi, au terrorisme transnational et au financement du fonctionnement des projets et programmes de l’Union. II.2. Le ministre de l’Economie, des finances et du développement a fait au Conseil une communication relative à la réorganisation des Fonds nationaux. Cette réorganisation vise à optimiser leur efficacité en supprimant les redondances, en rationalisant les charges de gestion et en augmentant de manière substantielle leurs capacités d’intervention. Le Conseil a instruit les ministres en charge du dossier de poursuivre les réflexions en tenant compte de la spécificité et des domaines d’intervention desdits Fonds. II.3. Le ministre de la Santé a fait au Conseil une communication relative à la révision des normes en personnels des formations sanitaires publiques. Les ressources humaines en santé connaissent un déficit tant quantitatif que qualitatif, des déséquilibres dans la répartition géographique surtout au détriment des zones rurales, des déficits de compétences et la démotivation des personnels. Le Conseil a instruit le ministre à approfondir la réflexion, afin que la mise en œuvre des nouvelles normes en personnel des formations sanitaires s’effectue graduellement en privilégiant une gestion optimale des personnels de santé existants et en veillant à assurer la continuité du service. II.4. Le ministre de l’Urbanisme et de l’habitat a fait au Conseil une communication relative aux précipitations enregistrées ces derniers jours dans notre pays. Les régions du Centre, du Sahel, du Centre-Nord, du Centre-Est et de l’Est ont enregistré de fortes précipitations. Le gouvernement a mis en place une cellule de veille sous la direction du Premier ministre, Chef du gouvernement. Le Conseil a instruit les Gouverneurs et les Hauts commissaires pour l’activation effective de toutes les structures intervenant dans la gestion des secours, notamment le Conseil national de secours d’urgence et de réhabilitation (CONASUR) et ses démembrements aux niveaux régional, provincial et communal. Le Conseil déplore les pertes en vies humaines et exprime toute sa solidarité et sa compassion aux populations sinistrées. III. NOMINATIONS III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES A. AU TITRE DE LA COMMISSION ELECTORALE NATIONALE INDEPENDANTE Les personnes dont les noms suivent sont nommées Commissaires pour un mandat de cinq ans, renouvelable une fois. Au titre de la Majorité présidentielle :
  • Monsieur Yamba Malick SAWADOGO ;
  • Madame Watto Delphine BARRY/TRAORE ;
  • Monsieur Palguim SAMBARE;
  • Monsieur Mahama BONKOUNGOU;
  • Monsieur Benoît ILBOUDO.
Au titre de l’Opposition politique
  • Monsieur Samuel GUITENGA;
  • Monsieur Adama KERE;
  • Monsieur Tasseré SAWADOGO;
  • Monsieur Boubacar BOUDA;
  • Monsieur Idrissa DARGA.
Au titre de la Communauté catholique
  • Monsieur Elysée
Au titre de la Communauté musulmane
  • Monsieur Newton Ahmed
Au titre de la Communauté Protestante
  • Madame Joanna
Au titre des Autorités coutumières
  • Monsieur D. Moussa
Au titre des Organisations de la société civile
  • Monsieur Lassané
B. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR
  • Monsieur Mahamadou ZONGO, Mle 059 530 Z, Maître de conférences, catégorie P2, 3ème échelon, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire près la République de Côte d’Ivoire.
C. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DU DEVELOPPEMENT
  • Monsieur Harouna OUEDRAOGO, Mle 31 967 L, Inspecteur du Trésor, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Agent comptable de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) ;
  • Madame Touonidré José Apolline TRAORE/HIEN, Mle 41 582 T, Inspecteur du Trésor, 1ère classe, 12ème échelon, est nommée Agent comptable de l’Université Ouaga I, Professeur Joseph KI-ZERBO ;
  • Monsieur Moussa TRAORE, Mle 33 311 B, Inspecteur du Trésor, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Agent comptable de la Radiodiffusion télévision du Burkina (RTB).
D. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET DE L’INNOVATION
  • Monsieur Mamadou OUATTARA, Mle 41 467 G, Professeur certifié des lycées et collèges, catégorie A, 13ème échelon, est nommé Chargé de missions.
E. AU TITRE DU MINISTERE DES TRANSPORTS, DE LA MOBILITE URBAINE ET DE LA SECURITE ROUTIERE
  • Monsieur Braïma DIARRA, Mle 32 646 P, Conseiller pédagogique de l’enseignement secondaire, catégorie P7, 2ème classe, 2ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;
  • Monsieur Edmond Anicet OUEDRAOGO, Mle 18 699, Ingénieur des travaux publics, 3ème classe, 4ème échelon, est nommé Directeur général de la Société de gestion du patrimoine ferroviaire du Burkina (SOPAFER-B).
III.2. NOMINATION DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION MINISTERE DU COMMERCE, DE L’INDUSTRIE ET DE L’ARTISANAT Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur GNANKAMBARY Moumounou, Mle 39 692 P, Administrateur des services financiers, comme administrateur représentant le Fonds Burkinabè de développement économique et social (FBDES) au Conseil d’administration de la Société des fibres textiles (SOFITEX) pour un premier mandat de trois (03) ans. MINISTERE DE LA CULTURE, DES ARTS ET DU TOURISME Le Conseil a adopté trois (03) décrets. Le premier nomme les personnes ci-après membres représentant l’Etat  au Conseil d’administration du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) pour un mandat de trois (03) ans : Au titre du ministère de la Culture, des arts et du tourisme :
  • Monsieur Soulémane OUEDRAOGO, Mle 26 222 T, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication ;
  • Monsieur Serge N. PALENFO, Mle 216 786 S, Administrateur des services touristiques, en remplacement de Madame Aissata BA.
Le deuxième nomme Monsieur Soulémane OUEDRAOGO, Mle 26 222 T, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, Président du Conseil d’administration du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) pour un premier mandat de trois (03) ans. Le troisième décret porte nomination des personnes ci-après Administrateurs représentant l’Etat au Conseil d’Administration du Musée national du Burkina Faso pour un mandat de trois (03) ans : Au titre du ministère de la Culture, des Arts et du tourisme
  • Monsieur Boukaré DIALLO, Mle 26 786 Y, Conservateur des bibliothèques, en remplacement de Monsieur Souleymane SAVADOGO.
Au titre du ministère de l’Environnement, de l’économie verte et du changement climatique
  • Monsieur Pagnangdé Bertrand TAPSOBA, Mle 46 077 C, Inspecteur des Eaux et forêts, en remplacement de Monsieur Joseph YOUMA.
Le Ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement, Porte-parole du gouvernement, Rémis Fulgance DANDJINOU