Journée mondiale de liberté de la presse: Message du Ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement

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Ce jour, 3 mai 2017, le monde de la presse, la communauté des médias commémore la journée mondiale de la liberté de la presse. Au Burkina Faso, la grande famille de la presse et de la communication a choisi de marquer cette journée par une réflexion autour du thème « Défis sécuritaires au Burkina Faso : rôle et responsabilité des médias ! », dans une communion avec la communauté des Nations Unies qui a proposé le thème : « Des esprits critiques pour des temps critiques : le rôle des médias dans la promotion de sociétés pacifiques, justes et inclusives ». Chers Consœurs, Chers confrères, L’Assemblée générale des Nations unies a voulu, depuis 1993,  que le 3 mai soit une journée d’évaluation, de défense de la liberté de la presse, un cadre d’alerte de l’opinion publique  et surtout d’interpellation des États quant au respect de leurs engagements envers la liberté de la presse. Cette année, vous n’avez pas dérogé à la tradition en convoquant le débat au sein des professionnels des médias sur les problèmes qui touchent la liberté de la presse, l’éthique et la déontologie professionnelle. Vous avez choisi de porter la réflexion sur le rôle et la responsabilité des médias face aux questions sécuritaires, questions qui troublent la cohésion sociale et la paix au Burkina Faso. Autant qu’elle remet en cause les libertés fondamentales, les droits de l’homme et les pratiques démocratiques, la menace sécuritaire fait partie des facteurs susceptibles de compromettre la liberté et l’indépendance des médias, de façon directe et indirecte. La liberté de presse va de pair avec la sécurité des journalistes et celle des populations. Les attentes vis-à-vis des médias, dans la lutte contre l’insécurité, sont très fortes. Pour que leurs contribution soit efficiente, ils doivent pouvoir agir librement, de manière indépendante, sans toutefois perdre de vue leur responsabilité sociale. Cela implique qu’ils agissent à l’abri de toute intimidation et qu’ils évitent de servir de relais pour l’expression de sentiments extrémistes ou d’opinions susceptibles de troubler la paix sociale. C’est dire combien la thématique s’inscrit dans les préoccupations actuelles de l’ensemble des burkinabè. Il me plait donc de saluer le choix du thème et le travail des médias qui, malgré des contraintes diverses, contribuent à la sensibilisation de l’opinion nationale sur les comportements citoyens à adopter en cette période délicate. Il s’inscrit en droite ligne des initiatives concertées engagées ici et là pour promouvoir un traitement adéquat de l’information sécuritaire. Chers Consœurs, Chers confrères, Selon le classement mondial de la liberté de la presse, édition 2017, récemment publié par Reporters sans frontières, le Burkina Faso est classé 42e mondiale sur 180 pays, 5e en Afrique et 1er en Afrique francophone, confortant son positionnement de 2016, malgré une situation sécuritaire généralement défavorable à nos frontière et dans le monde. Cependant, ce rang ne doit pas occulter la nécessité constante d’être attentif à toutes les atteintes potentielles à la liberté de la presse. En effet, RSF décrit une évolution générale de la liberté de la presse tributaire d’un climat mondial de peur et de tensions, aggravé d’une velléité croissante des Etats et des intérêts privés à contrôler le contenu des médias. Le nombre de journalistes et de techniciens menacés, emprisonnés ou assassinés dans le monde témoigne de ce climat d’insécurité. Au Burkina Faso, le gouvernement, comme l’ensemble des acteurs de la société civile restent attachés à la liberté et au pluralisme des médias, élément charnière de la bonne gouvernance. Le valeureux rang que nous saluons tous, à juste titre, est le fruit des engagements tenus par les acteurs des médias, dans leur diversité et par les décideurs à différents niveaux. A ce titre, permettez-moi de rendre un hommage appuyé aux journalistes, aux organisations professionnelles des médias qui, inlassablement, défendent l’indépendance des médias au prix de leur vie. Le gouvernement ne ménagera aucun effort pour, non seulement accompagner cet élan, mais aussi œuvrer au renforcement des capacités structurelles des médias, structurer durablement l’appui à leur développement, afin de garantir cette liberté, d’assurer la quiétude des hommes de médias dans l’exercice de leur profession. Je formule le vœu que les acquis significatifs en matière de liberté et de consolidation du climat sécuritaire au Burkina Faso se pérennisent, afin que le rôle éminemment important des médias dans l’enracinement de la démocratie au Burkina Faso soit promu. Vive la liberté de la presse ! Bonne fête à toutes et à tous !

Journée du 1er mai, Fête du travail : Une reconnaissance des droits des travailleurs

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Ce lundi 1er mai 2017 a été marqué par la commémoration, à travers le monde entier et au Burkina Faso, de la Fête du travail. A cette occasion, le ministre en charge du travail, Clément P. SAWADOGO par un message, s’est adressé aux travailleurs burkinabè. Il a affirmé que « cette commémoration est une reconnaissance des droits des travailleurs dans la construction d’un monde plus juste et plus équitable » et leur a adressé, au nom du gouvernement, ses vœux de bonne fête avant de souhaiter que les années à venir soient des années de paix, de prospérité et d’amélioration des conditions de travail et de vie. Des vœux qui certainement vont droit au cœur des travailleurs quand on sait le contexte national difficile dans lequel est intervenue la fête. En effet, comme l’a reconnu le ministre, les travailleurs burkinabè restent « confrontés à de nombreux défis et à de fortes attentes sur plusieurs fronts, notamment ceux de l’emploi, de la sécurité et du développement ». La commémoration de la Fête du travail au Burkina Faso Pour le mouvement syndical burkinabè, le 1er mai revêt plusieurs significations. Il s’agit d’une journée de lutte pour l’amélioration des conditions de vie et de travail qui offre l’occasion de faire le bilan des luttes (acquis, faiblesses et voies et moyens d’aller de l’avant). C’est aussi une journée de souvenir des pionniers de la lutte pour la journée de 8 heures de travail et surtout une journée de solidarité au cours de laquelle on fait le point de la situation des travailleurs dans le monde pour réaffirmer par-delà les frontières, la similitude des problèmes des travailleurs. C’est pourquoi elle est marquée par des manifestations diverses, notamment des marches meetings des travailleurs. Pour les préoccupations de cette année le ministre en charge du travail, dans son message, a promis que le gouvernement reste attentif à leurs préoccupations. Le ministre qui en a profité pour donner un aperçu des actions que le gouvernement compte mener d’ici à la fin de l’année 2017. Il s’agit entre autres de l’opérationnalisation du Haut conseil du dialogue social, instance d’analyse des préoccupations du monde du travail en vue d’y apporter des réponses appropriées, de la concertation avec les partenaires sociaux sur les conditions de rémunération des agents de la fonction publique. A cela s’ajoute l’élaboration et l’adoption du répertoire interministériel des métiers de l’Etat et les textes d’application du Statut général de la fonction publique d’Etat, de la relecture du Code du travail et ses textes d’application de manière consensuelle, de la poursuite des négociations des conventions collectives sectorielles et d’entreprises, et de l’opérationnalisation de l’assurance maladie universelle. C’est donc dire que l’espoir est permis, en ce sens que le gouvernement, soucieux de l’amélioration des conditions de vie des travailleurs s’attèle à y apporter des réponses, surtout avec la mise en œuvre du Plan national de développement économique et social (PNDES). Histoire du 1er mai, fête du travail La journée des travailleurs, célébrée le 1er mai à travers le monde, trouve son origine aux Etats-Unis. En effet, au IVe congrès de l’American Federation of Labor, en 1884, les principaux syndicats ouvriers de ce pays s’étaient donné deux ans pour imposer aux chefs d’entreprises une limitation de la journée de travail à huit heures. Et le samedi 1er mai 1886 ils lancent un mouvement revendicatif à Chicago. Cette date n’a pas été choisie au hasard, car il s’agit du « MovingDay », jour où traditionnellement de nombreuses entreprises américaines entament leur année comptable, ce qui rend l’action particulièrement efficace. Conséquence, certains ouvriers obtiennent satisfaction mais ils sont encore des centaines de milliers à travers le pays à devoir se battre. Une grève générale est donc entamée. Le 03 mai, un affrontement opposant les briseurs de grève aux grévistes fait trois morts parmi les grévistes de la société Mc Cormick Harvester, à Chicago. Le lendemain 04 mai, il est organisé un meeting. Alors que les derniers manifestants se dispersent, une explosion fait des victimes dans le rang des policiers. Trois syndicalistes sont jugés et condamnés à la prison à perpétuité, cinq autres sont pendus le 11 novembre 1886, malgré des preuves incertaines. Ils seront réhabilités plusieurs années après par le gouvernement qui a déclaré que le verdict était injustifié car ils étaient innocents et victimes d’un complot politico-policier. En 1889, pour honorer la mémoire des victimes de Chicago, la deuxième Internationale socialiste réunie à paris pour célébrer le centenaire de la révolution française décide de l’organisation le 1er mai de chaque année d’une manifestation internationale du travail. La journée des 8 heures de travail est officiellement adoptée en France en juin 1919. Mais c’est la Russie Soviétique qui, en 1920, sera la première à faire du 1er mai une journée de repos chômée mais non payée. En 1933, afin d’attirer la sympathie des ouvriers, l’Allemagne nazi va plus loin en faisant de cette journée une journée chômée et payée. En 1941, le régime de Vichy, espérant rallier à sa cause les ouvriers, désigne par une décision du 24 avril, le 1er mai, journée commémorative de la fête du travail. La décision en fait un jour férié mais non payé. Il a fallu attendre 1947 pour que le gouvernement de la libéralisation en fasse à la fois une journée chômée et payée dans toutes les entreprises publiques et privées. Aujourd’hui, la fête du travail est célébrée le 1er mai dans de nombreux pays du monde dont le Burkina Faso alors qu’en Amérique la grande journée ouvrière reste le 1er lundi de septembre. Ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale

JT de 13h du 03 mai 2017

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JT de 20h du 02 mai 2017

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JT de 19h du 02 mai 2017

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USSU-BF 2017: un cross populaire pour lancer les activités

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L’Union des Sports Scolaires et Universitaires du Burkina (USSU-BF) a lancé ses activités le 28 avril 2017. Un cross populaire, une séance aérobic, des démonstrations d’arts martiaux ont ponctué la cérémonie de lancement sur le terrain Dabo Boukari de l’Université de Ouagadougou, en présence du ministre des Sports et des Loisirs et les responsables de l’UO.  C’est avec un léger retard que les compétitions de l’Union des Sports Scolaires et Universitaires du Burkina (USSU-BF) ont été lancées. Confronté à un problème d’organisation, ce sont finalement les Universités et grandes écoles qui feront la compétition cette année. Une compétition dont le lancement a été ponctuée par un cross populaire autour du campus de Zogona. Après le cross, c’est une séance aérobic qui a réuni étudiants, responsables universitaires, ministre des Sports et ses collaborateurs sur le terrain Dabo Boukari. Puis place à des démonstrations d’arts martiaux des étudiants de l’Université Club de Ouagadougou. « Notre volonté d’orienter l’USSU-BF vers une nouvelle dynamique, nous oblige à faire de nos établissements d’enseignement supérieur, de véritables tremplins pour le sport d’élite. Malgré les rendez-vous manqués avec le monde scolaire depuis la saison dernière, nous restons convaincus que la flamme de l’USSU-BF perdurera grâce à l’engagement de chaque acteur », a indiqué le ministre Taïrou Bangré. Les responsables universitaires ont assurées au ministre quant à leur soutien aux activités afin que l’Université, en plus d’être le temple du savoir, soit le berceau des grands sportifs. Y. ADC    

20 journée du Fasofoot: le RCK s’envole, l’ASFA Y piétine

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La 20e journée du Fasofoot a eu comme match au sommet l’opposition entre le leader RCK et son dauphin l’USFA. Elle a tourné à l’avantage des Faucons par le score de 4 buts à 2. L’ASFA Y en difficulté a également sombré dans l’ultime partie de la rencontre à Koudougou face au BPS.

Résultats à l’issue de la 20e journée

ASFB 0- 1 AS SONABEL KOZAF 2-1AJEB EFO 2-1 MAJESTIC SC USFA 2-4 RCK RCB 0-0 RAHIMO FC BPS 1-0 ASFA Y USO 0-0 USCO SANTOS FC 1 # 1 AS POLICE

Classement à l’issue de la 20e journée

1er RCK 44 pts+22 ( 2 matches en retard)
2e USFA 36pts+13 (1 match en retard ) 3e EFO 33pts+6 5e AS POLICE 28pts+5 (1 match en retard ) 4e ASFB 28pts+2 6e RCB 28pts+4 ( 2 matches en retard ) 7e USO 27pts+6 ( 1 match en retard) 8e AJEB 27pts+2 9e  RAHIMO FC 27pts+2 10e MAJESTIC SC 27pts-3 11e AS SONABEL 23pts +0 12e ASFA Y 20pts-11 ( 1 match en retard ) 13e KOZAF 18pts-7 14e SANTOS FC 19pts-8 15e USCO 13pts-15 16e BPS 11pts-19 Y. Alain Didier Compaoré