Conseil des ministres du mercredi 26 avril 2017 : 22 755 postes à pourvoir pour les concours de la fonction publique 2017
Le conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 26 avril 2017 sous la présidence du Président du Faso. Il examiné divers dossiers inscrits à son ordre du jour et entendu des communications orales.
-Au titre du ministère de la Justice : le conseil a adopté un décret portant modification des statuts du Centre de formation professionnelle des avocats du Burkina Faso pour rendre plus efficace le fonctionnement de ce centre.
-Au titre du ministère de l’économie et des finances : le conseil a autorisé la ratification de l’accord de financement conclut le 3 mars 2017 entre le Burkina Faso et l’agence de financement de la Banque mondiale pour un montant de 11 milliard FCFA et qui vise à l’amélioration des TICs dans l’administration publique et la promotion de l’entrepreneuriat de l’économie numérique. Ce projet s’appelle iBurkina.
Le conseil a aussi autorisé la ratification avec la banque mondiale du prêt 5941 du 3 mars 2017 d’un montant de 12 milliard FCFA avec une contribution nationale de 2,5 milliards. Ce prêt a trait à la facilitation du commerce.
Il y a eu l’adoption d’un document portant sur le programme d’appui au développent des économies locales d’un coût global de 396 milliards FCFA financé à 40% par le Burkina, à 5% par les collectivités territoriales et à 55% par les partenaires techniques et financiers. Ce programme vise à réduire la pauvreté et à améliorer les conditions de vie des populations dans les 13 régions du Burkina.
-Au titre du ministère de la fonction publique : le conseil a fait le bilan de l’organisation des concours 2016 de la Fonction publique et autorisé les concours de 2017. Il s’agit à peu près de 22 755 postes à pourvoir soit 4 278 pour les concours professionnels ; 11 096 pour les concours directs et 7 381 postes dans les mesures nouvelles. Les mesures nouvelles touchent 8 ministères spécifiques.
Au titre des recrutements, il y aura 205 médecins, pharmacien, chirurgien-dentiste qui seront recrutés contre 150 l’année dernière.
Une communication orale a été faite sur les tournées organisées par les ministres, de la sécurité et de l’administration territoriale dans le Sahel. De ces tournées, il ressort une décision prise par le conseil des ministres portant sur la mise en œuvre très urgente de l’accessibilité à l’eau, la réfection des ponts, des routes et la mise à disposition de vivres conformément au plan d’urgence du chef de l’État destiné au Sahel.
DCPM/MCRP
Le Premier ministre expose les opportunités d’investissement du Burkina à Djeddah
Dans le cadre d’une visite en Arabie Saoudite, le Premier ministre Paul Kaba Thiéba a animé mardi 25 avril 2017 une rencontre à la Chambre de commerce et d’industrie de Djeddah, la capitale économique du royaume.
Le Chef du gouvernement Burkinabè a exposé aux Hommes d’affaires et investisseurs saoudiens les potentialités en matière d’affaires, de commerce, et les opportunités d’investissement au Pays des Hommes intègres.
Cette visite s’inscrit dans le cadre du renforcement de la coopération économique entre le Royaume d’Arabie Saoudite et le Burkina Faso et a permis d’échanger avec les membres de la Chambre de commerce et d’industrie autour des opportunités qu’offre le Burkina Faso dans divers domaines de la vie économique.
Paul Kaba THIEBA a déclaré devant un parterre d’Hommes d’affaires que «Le potentiel existe mais il n’est pas suffisamment exploité». Les mines, avec un code minier des plus favorables d’Afrique, l’Agriculture, l’élevage avec un cheptel très diversifié, les infrastructures sanitaires, scolaires, routières, tout cela dans un climat d’affaires favorable n’attendent que les investisseurs.
Le pays est un grand producteur de coton, dont une très petite partie est transformée sur place. Le beurre de karité, le miel, le soja, l’anacarde, et d’autres cultures méritent une grande exploration dans un esprit de création des chaînes de valeurs.
Le Chef du gouvernement a précisé que la plupart des produits sont vendus et/ou exportés à l’état brut, d’où la nécessité de promouvoir des investissements dans les systèmes de production, de conservation, de transformation et de commercialisation dans l’optique d’induire une plus-value et de la valeur ajoutée.
Il a donc invité la chambre de commerce et ses membres que sont les investisseurs et les Hommes d’affaires à investir au Burkina et établir des partenariats avec les milieux des affaires du pays dans l’esprit de soutenir le développement économique.
Agence d’information du Burkina
Normalisation des années académiques : Elargir les concertations en vue d’obtenir des résultats durables
Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation, le Pr Alkassoum MAIGA, a rencontré le vendredi 21 avril 2017 à Ouagadougou, la communauté universitaire. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre d’une tournée qu’il a entreprise depuis le 16 mars 2017 dans les villes universitaires du Burkina Faso et qui devrait s’achever ce 27 avril par l’étape de Fada N’Gourma dans la région de l’Est. Une tournée au cours de laquelle il a rencontré tous les acteurs universitaires, notamment les associations à caractère syndical ou non, les délégués de classes, les enseignants affiliés ou non à des syndicats, le personnel administratif, technique, ouvrier et de soutien, les administrations des universités, les services du Centre national des œuvres universitaires (CENOU) et du Fonds national pour l’éducation et la recherche (FONER), pour les inviter à une rencontre générale prévue pour se tenir au cours du mois de mai 2017 à Ouagadougou sur la normalisation des années académiques. L’objectif principal de cette rencontre est de procéder à un diagnostic sans complaisance du fonctionnement des universités.
Pour la tenue de cette rencontre au sein des institutions d’enseignement supérieur ; chaque structure représentative désignera deux participants afin de constituer le grand groupe de réflexion.
L’idée d’une rencontre générale est née du constat qu’en février dernier, des concertations entre acteurs universitaires autour de la question des retards et des chevauchements des années académiques avaient été initiées dans les institutions d’enseignement supérieur publiques. Mais la démarche n’ayant pas été suffisamment inclusive et participative, le sentiment qui s’en est dégagé était que la situation vécue par certains acteurs du monde universitaire avait été diagnostiquée et analysée sans l’implication des principaux concernés. Ce qui a créé des frustrations, mais aussi des craintes quant à la qualité des rapports produits et des solutions proposées.
De la particularité de la rencontre de Ouagadougou
La rencontre de Ouagadougou, bien que prévue pour être inclusive, connaîtra des absents et non des moindres. En effet, estimant que la position administrative du ministre en charge de l’enseignement supérieur et des présidents et vice-présidents d’universités peut biaiser les débats, il a été décidé que ces responsables administratifs ne participent pas aux échanges. Les débats seront conduits et modérés par des personnes de référence suffisamment neutres, afin de mettre en confiance les participants.
Du reste, le ministre Alkassoum MAIGA a donné des instructions pour qu’au cours de ces travaux de Ouagadougou, les acteurs opèrent un diagnostic sincère de la situation et acceptent de reconnaître, chacun en ce qui le concerne, sa part de responsabilité dans le malaise qui secoue les universités publiques du Burkina Faso. Côté Gouvernement, le ministre a rassuré qu’il n’y aura pas de promesses démagogiques. Déjà, de nombreux projets sont en voie de finalisation au ministère pour répondre aux préoccupations des étudiants, et bien d’autres engagements pourront être pris en sus par le Gouvernement.
Dans l’ensemble, la démarche du ministre est positivement appréciée par la communauté universitaire. Les acteurs s’engagent à contribuer à la recherche de solutions non seulement aux retards accusés dans le déroulement des années académiques, mais aussi à tous les problèmes que traversent les temples du savoir. En revanche, ont insisté les composantes de la vie universitaire, il faut que le Gouvernement respecte ses engagements vis-à-vis des universités. Ce message, le ministre l’a bien reçu, confiant en retour que les plus hautes autorités du pays attendent beaucoup de la rencontre de mai pour régler de manière très durable la question des retards dans les universités publiques.
Toujours est-il qu’à l’issue des échanges, les différentes parties devraient parvenir à un accord qui sera consigné dans un protocole, et un comité de suivi composé des représentants de tous les acteurs sera mis en place pour veiller au respect dudit protocole par l’ensemble des signataires. Cette façon de procéder témoigne très clairement de la volonté encore une fois affichée du Gouvernement de trouver des solutions durables aux problèmes des étudiants.
En rappel, les universités publiques du Burkina Faso connaissent, depuis quelques années, des retards accrus conduisant parfois à des chevauchements d’années académiques. Et c’est cette bataille de la normalisation des années académiques que le Pr Alkassoum MAIGA s’est engagé à gagner, depuis sa nomination en février dernier.
Ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation




















