1er Mai 2017: l’adresse du ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale aux travailleurs

1

Le 1er mai est reconnue comme la date marquant la commémoration de la journée internationale du Travail. Et pour cette année 2017, nous vous proposons l’adresse du ministre de la Fonction publique, du Travail et de la protection sociale, Clément P. Sawadogo aux travailleurs du public et du privé.

Travailleuses et travailleurs du Burkina Faso, Chaque année depuis 131 ans, les travailleurs du monde entier, commémorent l’anniversaire du massacre des ouvriers de Chicago qui, en mai 1886, ont bravé les forces de répression pour revendiquer la journée de travail de huit (08) heures. Cette commémoration est une reconnaissance des droits des travailleurs dans la construction d’un monde plus juste et plus équitable. Ainsi, le 1er mai, loin d’être une simple occasion de souvenirs, est une opportunité d’introspection offerte à l’ensemble des acteurs du monde du travail, afin de poursuivre le renforcement de la promotion du bien-être au travail. Travailleuses et travailleurs du Burkina Faso, En cette occasion unique dans l’année, je voudrais, au nom du Gouvernement, adresser à toutes les travailleuses et à tous les travailleurs de notre pays, ainsi que leurs organisations notamment syndicales, mes vœux chaleureux de bonne fête du travail. Puissent les années à venir être des années de paix, de prospérité et d’amélioration des conditions de travail et de vie ! Je voudrais ici témoigner également la solidarité du Gouvernement à toutes celles et à tous ceux qui ont connu des difficultés dans leurs familles, à l’occasion de leur travail ou qui ont perdu leur travail ainsi qu’aux familles de travailleurs ayant prématurément quitté ce monde. Je saisis cette mémorable occasion pour féliciter et remercier les travailleuses et les travailleurs admis à la retraite pour les sacrifices consentis dans la construction de notre cher pays. Travailleuses et travailleurs du public et du privé, La commémoration de la fête du travail en cette année 2017 intervient dans un contexte national difficile. Confronté à de nombreux défis et à de fortes attentes sur plusieurs fronts, notamment ceux de l’emploi, de la sécurité et du développement, le Gouvernement s’attèle à y apporter des réponses idoines, par la mise en œuvre déterminée du Plan national de développement économique et social (PNDES). Ces situations difficiles n’ont nullement compromis le courage et le dévouement des travailleurs dans la quête permanente d’un mieux-être et du souci de préservation de l’outil de production. Cependant, l’ampleur du défi de créer un avenir à notre jeunesse nous interpelle tous, travailleurs burkinabè à nous engager, d’avantage sur les chantiers de la production des richesses dans tous les secteurs afin de consolider l’économie nationale et de créer des emplois décents. Cette obligation d’engagement patriotique interpelle en particulier les travailleurs du public auxquels la société réclame plus d’abnégation, plus de déontologie et plus d’efficacité dans l’accomplissement du service public. Au cours des deux dernières années, de nombreuses crises sociales ont paralysé le fonctionnement de services publics et d’entreprises privées. Ces crises dont l’une des explications plausibles tient à l’accumulation des problèmes sur de nombreuses années écoulées ont donné l’occasion au Gouvernement de réaffirmer à plusieurs reprises sa foi au dialogue social qui constitue en démocratie, la forme de régulation sociale universelle la plus achevée. Aussi, tous les acteurs du monde du travail se doivent-ils de faire de ce dialogue un outil incontournable de promotion du travail décent. Soucieux de l’amélioration des conditions de vie des travailleurs en particulier et des populations de notre pays en général, le Gouvernement a en effet toujours affiché sa volonté de dialogue qui a été réaffirmée par le Chef du Gouvernement, Son excellence Monsieur Paul Kaba THIEBA, à l’occasion de son discours sur la situation de la nation devant la représentation Nationale le 14 avril 2017, je cite : « Mon Gouvernement est profondément attaché au respect des libertés garanties par la loi fondamentale du pays. Il met en avant le dialogue social comme cadre d’expression et de résolution des revendications sociales, notamment salariales. La récente rencontre Gouvernement/syndicats sanctionnée par un communiqué final a indiqué les avancées dans le traitement des problèmes globaux des travailleurs. Toutefois, le dialogue se poursuit sur les questions en suspens… », fin de citation. C’est dire que le Gouvernement, les partenaires sociaux (patronat-travailleurs) peuvent et doivent s’entendre sur l’essentiel, non seulement en intégrant le bien-être du travailleur et de sa famille, mais aussi et surtout en préservant l’outil de production, dans le dialogue et la recherche du consensus. Au demeurant, le Gouvernement restera attentif à l’examen des points de préoccupations qui seront contenus dans le cahier de doléances du 1er mai 2017, et cela avec esprit de suite et détermination. Dans tous les cas, le Gouvernement compte sur la disponibilité des organisations syndicales afin qu’ensemble, nous puissions relever les défis majeurs qui se dressent devant nous. Travailleuses et travailleurs du Burkina Faso, Au cours de cette année 2017, d’importants chantiers et défis nous attendent et requièrent la participation des partenaires sociaux pour leur réalisation effective. Il s’agit, entre autres, de : –       l’opérationnalisation du Haut Conseil du Dialogue Social qui a vocation à être l’instance d’analyse des préoccupations du monde du travail en vue de leur apporter les réponses appropriées ; –      la concertation avec les partenaires sociaux sur les conditions de rémunération des agents de la fonction publique avant la fin de l’année 2017 ; –      l’élaboration et l’adoption du répertoire interministériel des métiers de l’Etat et les textes d’application du Statut Général de la Fonction Publique d’Etat ; –      la relecture de la loi relative au Code du travail et ses textes d’application de manière consensuelle aussi bien pour conformer notre corpus juridique  à la règlementation internationale mais aussi pour répondre aux préoccupations des acteurs de l’entreprise ; –      la poursuite des négociations des conventions collectives sectorielles et d’entreprises ; –      l’opérationnalisation de l’assurance maladie universelle dont les activités contribueront à soulager les populations en matière de santé ; L’année 2017 est de ce fait encore une année de défis pour le monde du travail. Et le Gouvernement sait compter sur l’engagement et la constante disponibilité de l’ensemble des forces vives de notre pays afin que les efforts conjugués et l’esprit de dialogue consolidé renforcent le socle de la gouvernance nationale et favorisent la résolution des préoccupations de l’ensemble des travailleurs et du peuple burkinabè. Bonne fête de travail à toutes les travailleuses et à tous les travailleurs du Burkina Faso ! Je vous remercie

Rémis Dandjinou visite la Direction générale du Fonds d’appui à la presse privé

0
Le ministre de la Communication et des relations avec le Parlement, Rémis Fulgance Dandjinou, s’est rendu ce vendredi 28 avril 2017 à la Direction générale du Fonds d’appui à la presse privée (FAPP).
Guidé par le DG FAPP, Bê Palm, le ministre en charge de la Communication a, en compagnie de la secrétaire générale, Hortense Zida, visité les locaux de la Direction générale du Fonds d’appui à la presse privée sise à Ouaga 2000. Au terme de la visite, le ministre s’est entretenu avec le DG et son personnel. Le Fonds d’appui à la presse privée (FAPP) a pour objectif principal de consolider et de structurer l’appui de l’Etat au développement de la presse privée, de la radiodiffusion sonore et télévisuelle privée et des médias privés d’information publique en ligne. Et ce, afin d’assurer aux entreprises du secteur, des conditions de travail favorables à leur mission. DCPM/MCRP

JT de 20H du 29 Avril 2017

0

Meeting de l’Opposition burkinabè: «Le Burkina Faso se porte très mal et le peuple est déçu », Zéphirin Diabré

0
L’opposition politique burkinabè a animé son tout premier meeting depuis l’avènement au pouvoir du Mouvement du peuple pour le Progrès (MPP), ce samedi 29 avril 2017, à Ouagadougou. Pour la cause, militants et sympathisants des partis politiques affiliés au Chef de file de l’opposition ont pris d’assauts la Maison du peuple pour suivre le diagnostic de la gouvernance actuelle du nouveau pouvoir  au Burkina fait par son président, Zéphirin Diabré.  « Le Burkina Faso se porte très mal et le peuple est déçu ». C’est diagnostic fait de la gouvernance du Président Roch Marc Christian Kaboré par le Chef de file de L’opposition (CFOP), Zéphirin Diabré au cours de son premier meeting dans l’après-midi de ce 29 avril 2017. Zéphirin Diabré assisté des partis politiques membres du cadre de concertation du Chef de file de l’opposition a estimé que l’appareil d’Etat est grippé depuis plus une année.
Le Chef de file de l’Opposition, Zéphirin Diabré
Dans son discours, il a salué la « grande mobilisation » pour ce premier meeting de l’opposition politique depuis l’installation du président Roch Marc Christian Kaboré au pouvoir. Le CFOP en a profité pour fustiger le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), au pouvoir. Pour lui, les nouveaux dirigeants du pays ont trahi les aspirations du « peuple insurgé» qui s’attendait à un grand changement dans la gestion des affaires. Mais rien n’y fit, de l’avis Zéphirin Diabré, car « depuis l’accession du Mouvement du Peuple pour Progrès (MPP) au pouvoir, les jeunes sont toujours au chômage, l’argent ne circule plus, les deals dans les marchés publics sont légions et la corruption est repartie de plus belle ». Projet de motion de censure contre le gouvernement de Paul Kaba Thiéba Devant le parterre de militants et de sympathisants sortis pour écouter le « premier meeting historique », Zéphirin Diabré a fait remarquer que le gouvernement a échoué, car il n’a tenu aucune de ses promesses. Et à ce titre, il a pris l’engagement de soumettre à l’Assemblée nationale des chefs des partis politiques un projet de motion de censure contre le gouvernement de Paul Kaba Thiéba. Une décision qui sera transmise à l’Assemblée nationale dès qu’elle sera prise, a indiqué le CFOP.
Le Chef de filie de l’opposition entouré des chefs de partis affiliés
Aussi, le CFOP a-t-il souligné le trop-plein de la population qui croupit sous le poids des terroristes et ne sachant à quel se vouer. C’est la raison pour laquelle l’opposition interpelle le gouvernement à prendre ses responsabilités. M. Diabré dit resté dans sa ligne de dénonciation et de mise en garde face aux fortes attentes de la population. En vue de suivre au quotidien les actions politiques des dirigeants, les partis politiques ont égrené les chapelets d’une plateforme politique s’articulant entre autres autour de «la gouvernance politique et juridique», «la gouvernance administrative et locale», «la gouvernance économique et du développement» . Un document regroupant de deux cent (200) indicateurs qui va désormais permettre à l’opposition de suivre le travail du gouvernement de sorte que le bien-être des populations soit amélioré  au quotidien. Bènonè Ib Der Bienvenue Médah        

jt de 13h du 29 Avril 2017

0