Journée du 1er mai, Fête du travail : Une reconnaissance des droits des travailleurs

0
Ce lundi 1er mai 2017 a été marqué par la commémoration, à travers le monde entier et au Burkina Faso, de la Fête du travail. A cette occasion, le ministre en charge du travail, Clément P. SAWADOGO par un message, s’est adressé aux travailleurs burkinabè. Il a affirmé que « cette commémoration est une reconnaissance des droits des travailleurs dans la construction d’un monde plus juste et plus équitable » et leur a adressé, au nom du gouvernement, ses vœux de bonne fête avant de souhaiter que les années à venir soient des années de paix, de prospérité et d’amélioration des conditions de travail et de vie. Des vœux qui certainement vont droit au cœur des travailleurs quand on sait le contexte national difficile dans lequel est intervenue la fête. En effet, comme l’a reconnu le ministre, les travailleurs burkinabè restent « confrontés à de nombreux défis et à de fortes attentes sur plusieurs fronts, notamment ceux de l’emploi, de la sécurité et du développement ». La commémoration de la Fête du travail au Burkina Faso Pour le mouvement syndical burkinabè, le 1er mai revêt plusieurs significations. Il s’agit d’une journée de lutte pour l’amélioration des conditions de vie et de travail qui offre l’occasion de faire le bilan des luttes (acquis, faiblesses et voies et moyens d’aller de l’avant). C’est aussi une journée de souvenir des pionniers de la lutte pour la journée de 8 heures de travail et surtout une journée de solidarité au cours de laquelle on fait le point de la situation des travailleurs dans le monde pour réaffirmer par-delà les frontières, la similitude des problèmes des travailleurs. C’est pourquoi elle est marquée par des manifestations diverses, notamment des marches meetings des travailleurs. Pour les préoccupations de cette année le ministre en charge du travail, dans son message, a promis que le gouvernement reste attentif à leurs préoccupations. Le ministre qui en a profité pour donner un aperçu des actions que le gouvernement compte mener d’ici à la fin de l’année 2017. Il s’agit entre autres de l’opérationnalisation du Haut conseil du dialogue social, instance d’analyse des préoccupations du monde du travail en vue d’y apporter des réponses appropriées, de la concertation avec les partenaires sociaux sur les conditions de rémunération des agents de la fonction publique. A cela s’ajoute l’élaboration et l’adoption du répertoire interministériel des métiers de l’Etat et les textes d’application du Statut général de la fonction publique d’Etat, de la relecture du Code du travail et ses textes d’application de manière consensuelle, de la poursuite des négociations des conventions collectives sectorielles et d’entreprises, et de l’opérationnalisation de l’assurance maladie universelle. C’est donc dire que l’espoir est permis, en ce sens que le gouvernement, soucieux de l’amélioration des conditions de vie des travailleurs s’attèle à y apporter des réponses, surtout avec la mise en œuvre du Plan national de développement économique et social (PNDES). Histoire du 1er mai, fête du travail La journée des travailleurs, célébrée le 1er mai à travers le monde, trouve son origine aux Etats-Unis. En effet, au IVe congrès de l’American Federation of Labor, en 1884, les principaux syndicats ouvriers de ce pays s’étaient donné deux ans pour imposer aux chefs d’entreprises une limitation de la journée de travail à huit heures. Et le samedi 1er mai 1886 ils lancent un mouvement revendicatif à Chicago. Cette date n’a pas été choisie au hasard, car il s’agit du « MovingDay », jour où traditionnellement de nombreuses entreprises américaines entament leur année comptable, ce qui rend l’action particulièrement efficace. Conséquence, certains ouvriers obtiennent satisfaction mais ils sont encore des centaines de milliers à travers le pays à devoir se battre. Une grève générale est donc entamée. Le 03 mai, un affrontement opposant les briseurs de grève aux grévistes fait trois morts parmi les grévistes de la société Mc Cormick Harvester, à Chicago. Le lendemain 04 mai, il est organisé un meeting. Alors que les derniers manifestants se dispersent, une explosion fait des victimes dans le rang des policiers. Trois syndicalistes sont jugés et condamnés à la prison à perpétuité, cinq autres sont pendus le 11 novembre 1886, malgré des preuves incertaines. Ils seront réhabilités plusieurs années après par le gouvernement qui a déclaré que le verdict était injustifié car ils étaient innocents et victimes d’un complot politico-policier. En 1889, pour honorer la mémoire des victimes de Chicago, la deuxième Internationale socialiste réunie à paris pour célébrer le centenaire de la révolution française décide de l’organisation le 1er mai de chaque année d’une manifestation internationale du travail. La journée des 8 heures de travail est officiellement adoptée en France en juin 1919. Mais c’est la Russie Soviétique qui, en 1920, sera la première à faire du 1er mai une journée de repos chômée mais non payée. En 1933, afin d’attirer la sympathie des ouvriers, l’Allemagne nazi va plus loin en faisant de cette journée une journée chômée et payée. En 1941, le régime de Vichy, espérant rallier à sa cause les ouvriers, désigne par une décision du 24 avril, le 1er mai, journée commémorative de la fête du travail. La décision en fait un jour férié mais non payé. Il a fallu attendre 1947 pour que le gouvernement de la libéralisation en fasse à la fois une journée chômée et payée dans toutes les entreprises publiques et privées. Aujourd’hui, la fête du travail est célébrée le 1er mai dans de nombreux pays du monde dont le Burkina Faso alors qu’en Amérique la grande journée ouvrière reste le 1er lundi de septembre. Ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale

JT de 13h du 03 mai 2017

0

JT de 20h du 02 mai 2017

0

JT de 19h du 02 mai 2017

0

USSU-BF 2017: un cross populaire pour lancer les activités

0
L’Union des Sports Scolaires et Universitaires du Burkina (USSU-BF) a lancé ses activités le 28 avril 2017. Un cross populaire, une séance aérobic, des démonstrations d’arts martiaux ont ponctué la cérémonie de lancement sur le terrain Dabo Boukari de l’Université de Ouagadougou, en présence du ministre des Sports et des Loisirs et les responsables de l’UO.  C’est avec un léger retard que les compétitions de l’Union des Sports Scolaires et Universitaires du Burkina (USSU-BF) ont été lancées. Confronté à un problème d’organisation, ce sont finalement les Universités et grandes écoles qui feront la compétition cette année. Une compétition dont le lancement a été ponctuée par un cross populaire autour du campus de Zogona. Après le cross, c’est une séance aérobic qui a réuni étudiants, responsables universitaires, ministre des Sports et ses collaborateurs sur le terrain Dabo Boukari. Puis place à des démonstrations d’arts martiaux des étudiants de l’Université Club de Ouagadougou. « Notre volonté d’orienter l’USSU-BF vers une nouvelle dynamique, nous oblige à faire de nos établissements d’enseignement supérieur, de véritables tremplins pour le sport d’élite. Malgré les rendez-vous manqués avec le monde scolaire depuis la saison dernière, nous restons convaincus que la flamme de l’USSU-BF perdurera grâce à l’engagement de chaque acteur », a indiqué le ministre Taïrou Bangré. Les responsables universitaires ont assurées au ministre quant à leur soutien aux activités afin que l’Université, en plus d’être le temple du savoir, soit le berceau des grands sportifs. Y. ADC    

20 journée du Fasofoot: le RCK s’envole, l’ASFA Y piétine

0
La 20e journée du Fasofoot a eu comme match au sommet l’opposition entre le leader RCK et son dauphin l’USFA. Elle a tourné à l’avantage des Faucons par le score de 4 buts à 2. L’ASFA Y en difficulté a également sombré dans l’ultime partie de la rencontre à Koudougou face au BPS.

Résultats à l’issue de la 20e journée

ASFB 0- 1 AS SONABEL KOZAF 2-1AJEB EFO 2-1 MAJESTIC SC USFA 2-4 RCK RCB 0-0 RAHIMO FC BPS 1-0 ASFA Y USO 0-0 USCO SANTOS FC 1 # 1 AS POLICE

Classement à l’issue de la 20e journée

1er RCK 44 pts+22 ( 2 matches en retard)
2e USFA 36pts+13 (1 match en retard ) 3e EFO 33pts+6 5e AS POLICE 28pts+5 (1 match en retard ) 4e ASFB 28pts+2 6e RCB 28pts+4 ( 2 matches en retard ) 7e USO 27pts+6 ( 1 match en retard) 8e AJEB 27pts+2 9e  RAHIMO FC 27pts+2 10e MAJESTIC SC 27pts-3 11e AS SONABEL 23pts +0 12e ASFA Y 20pts-11 ( 1 match en retard ) 13e KOZAF 18pts-7 14e SANTOS FC 19pts-8 15e USCO 13pts-15 16e BPS 11pts-19 Y. Alain Didier Compaoré

Transfert: Hervé Kouakou Koffi le gardien de but des Etalons rejoint Lille en France pour 5 ans

0
La nouvelle est tombée dans la journée du 1er mai, fête du travail. Hervé Koffi Kouakou, l’international Burkinabè de l’ASEC d’Abidjan a signé un contrat de 5 ans avec Lille. Un club de L1 française actuellement 11e au classement à l’issue de la 35 journée avec 43 points -4. Il évoluera la saison prochaine à côté d’un autre grand gardien africain Vincent Enyeama. Les différents contours de la signature ne sont pas encore connus. Y. ADC