Donald Trump sera le prochain président des Etats-Unis d’Amérique. Ce mercredi 9 novembre 2016 peu avant 8 H GMT, le candidat républicain avait remporté 290 grands électeurs sur les 270 nécessaires pour gagner l’élection. Hilary Clinton, sa rivale démocrate en a, elle, remporté 218.
Tout juste élu, Donald Trump a affirmé mercredi lors de son discours de victoire qu’il sera « le président de tous les Américains », au terme d’une campagne particulièrement acrimonieuse. Annonçant de grands travaux et promettant de se mettre au travail pour le bien du peuple américain, il a assuré que les laissés pour compte ne seraient plus oubliés aux Etats-Unis, et s’est dit prêt à travailler avec tous les pays qui y seraient disposés, afin de privilégier le partenariat plutôt que le conflit.
Source : lemonde.fr
Suite à des plaintes récurrentes de consommateurs relatives à une hausse du prix du sucre dans certaines localités du Burkina, particulièrement à Bobo-Dioulasso, le ministère du Commerce, de l’industrie et de l’artisanat a effectué des missions de contrôle. Ces missions ont permis de confirmer cette augmentation des prix, due à une pénurie relative du sucre granulé, en raison de la rupture de stock au niveau de la SN SOSUCO.
En effet les différentes concertations entre le ministère en charge du Commerce et la SN SOSUCO, avaient abouti à une vente promotionnelle du sucre pendant le mois de ramadan ; toute chose qui, ajoutée à la bonne distribution du sucre sur le territoire national, a permis à la SN SOSUCO d’écouler tout son stock.
La rupture de stock du sucre granulé au niveau de l’usine de la SN SOSUCO a diminué l’offre, avec naturellement des répercussions sur le prix. Mais, dès lors que ces augmentations n’excèdent pas les prix plafonds fixés par le Cadre de concertation Tripartite (CCT) du 26 avril 2016, soit 600 FCFA le kilogramme pour le granulé, et 750 FCFA pour le sucre en carreaux, elles sont légales. Et si à ce jour les prix sont contenus dans les proportions fixées par le CCT à Ouagadougou, ce n’est pas le cas à Bobo-Dioulasso où le kilogramme de sucre granulé est vendu à 650 FCFA.
Toutefois, la situation que connait notre pays n’est pas liée à la seule rupture de stock de la SN SOSUCO, car le marché international connait, pour la première fois depuis 2010, un déficit global au niveau de l’offre du sucre (4 millions de tonnes). Ainsi, le prix de la tonne a connu une augmentation d’environ 200 dollars. Relativement à cela, la quasi-totalité des importateurs burkinabè de sucre, n’ont pas importé le sucre ces trois derniers mois.
L’augmentation du prix du sucre n’est donc pas liée à une augmentation des taxes douanières comme le laisse croire une certaine opinion mais plutôt à une situation générale qui ne se limite pas seulement à notre pays.
Toutefois cette situation pourrait connaitre une amélioration dans les prochains jours avec le démarrage de la campagne de la SN SOSUCO. Le ministère en charge du Commerce tient donc à rassurer les populations que le gouvernement accentuera les contrôles des prix des produits de grande consommation notamment, celui du sucre afin d’éviter que le consommateur soit victime de l’abus de commerçants véreux.
DCPM/ Ministère du Commerce, de l’industrie et de l’artisanat.
Suite aux différentes interpellations dans la Presse et les réseaux sociaux, le ministère de l’Education nationale et de l’alphabétisation tient par la présente à faire le point de la situation des personnels mandatés en cette année 2016 :
– au titre des enseignants nouvellement sortis des Ecoles nationales des enseignants du primaire (ENEP) : sur 2 690 sortants, 2 590 personnes ont été mandatées soit un taux de de traitement de 96%. Les 100 dossiers restants sont en cours de mandatement pour fin novembre ;
– au titre des 3 000 IAC recrutés sur mesures nouvelles : sur 2 839 personnes ayant déposé leurs dossiers d’intégration, 2 778 agents ont été mandatés soit un taux de traitement de 97%. Sur les 61 dossiers restants, 53 sont en cours de mandatement pour fin novembre et 8 ont été rejetés pour des erreurs constatées dans les dossiers.
– au titre des 900 professeurs des Lycées et Collèges recrutés sur mesures nouvelles en 2015, 806 ont été mandatés soit un taux de 89%. Sur les 94 dossiers restants, 92 sont en cours de mandatement pour fin novembre et 2 dossiers comportent des erreurs.
Au total, 6 174 agents ont été tous mandatés dès le mois de septembre 2016.
En ce qui concerne, le dernier groupe d’enseignants en attente de mandatement, notamment 2 148 professeurs titulaires de CAPES dont 285 sortis de l’IDS et 1 863 de l’ENS-UK, leurs dossiers d’intégration n’ont été reçus au niveau des écoles de formation qu’en août. Ils ont été par la suite transmis à la Direction des ressources humaines (DRH) du ministère en septembre 2016.
Le Ministère en charge de la fonction publique en collaboration avec la DRH du MENA a travaillé à faire signer les arrêtés d’intégration en octobre 2016 et les mandatements sont attendus en fin novembre 2016.
Tout en étant conscient des efforts à fournir pour traiter les dossiers avec davantage d’efficacement, le ministère de l’Education nationale et de l’alphabétisation en appelle à la compréhension de tous les acteurs.
DCPM/MENA
La 22èmeconférence des parties de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP 22), a débuté le lundi 07 novembre 2016 à Marrakech au Maroc, sous le thème « l’atténuation aux effets du changement climatique et l’innovation en matière d’adaptation ». La Conférence de Marrakech qui s’inscrit dans la continuité des sommets mondiaux organisés par l’Organisation des Nations unies à la suite de l’adoption du Protocole de Kyoto en 1997 devrait permettre de préciser les modalités et les procédures d’opérationnalisation de l’accord de Paris, d’où elle est placée sous le sceau de « la conférence de l’action et de la mise en œuvre par les présidents de la COP21 et de la COP22 ».
La participation du Burkina Faso à la conférence de Marrakech
Le Burkina Faso qui fait partie des pays les moins avancés (PMA) et particulièrement vulnérable aux effets néfastes des changements climatiques, participe à la COP 22 avec l’ambition de défendre ses positions lors des négociations. Notre pays dispose pour ce faire, d’un certain nombre d’outils élaborés au niveau national et sur lesquels il peut s’appuyer. Il s’agit entre autres du Plan national d’adaptation aux changements climatiques (PNA), du document cadre des mesures d’atténuation appropriées au niveau national (NAMA), de la stratégie nationale d’apprentissage sur les changements climatiques (SNACC), et de la Contribution prévue déterminée au niveau national (CPDN). La délégation burkinabè, forte d’une centaine de personnes provenant de divers horizons (public, privé, société civile) sera visible à Marrakech à travers ses participations au segment des chefs d’Etat avec la déclaration de Son Excellence Monsieur le Président du Faso le 15 novembre 2016 et au segment de la Conférence des ministres africains de l’environnement.
Elle participera également à l’animation d’évènements parallèles et à des panels de partages au cours desquels il est prévu des interventions des ministres en charge de l’Environnement, de l’Agriculture, de l’Eau, des Ressources animales, et des Transports.
Autres activités majeures au programme de la délégation, la co-animation d’une formation des négociateurs juniors des PMA, l’organisation d’une Journée du Burkina Faso ce 9 novembre 2016 avec des communications et expositions, et l’animation d’une conférence sur les actions d’atténuation le 15 novembre 2016.
Cette conférence offre des opportunités de rencontres bilatérales et de ce fait permettra à la délégation de notre pays de tisser des relations de partenariat. Elle sert également de cadre de renforcement de la coopération bilatérale et multilatérale. C’est, du reste, à ce titre qu’une invitation a été adressée par son Altesse le Roi du Maroc aux chefs d’Etat et de gouvernement du continent pour la rencontre de haut niveau prévue le 15 novembre 2016.
Déjà, l’équipe des négociateurs du Burkina Faso, présente en terre marocaine en attendant l’arrivée de nos autorités, veille à s’assurer que des ressources importantes sont fournies par les Fonds établis au titre de la Convention et du Protocole de Kyoto pour répondre aux besoins et priorités de leur mise en œuvre. Elle veille également à l’identification des contraintes nationales en vue du renforcement des capacités pour être en mesure de développer les propositions de financement des projets et programmes, et à la mise en place et renforcement des entités nationales pour permettre un accès direct au financement, pour la mise en œuvre, à travers la satisfaction des critères d’accréditation nécessaires.
Les efforts du Burkina en matière de gouvernance environnementale
Au sortir de la COP 22 la gouvernance environnementale mondiale connaitra sans doute une mutation. Et c’est conscient de cela que le gouvernement burkinabè a déjà initié plusieurs réformes. Il s’agit notamment de l’intégration du terme « changement climatique » dans la dénomination de plusieurs institutions, la création d’une Direction générale de l’économie verte et du changement climatique, la création d’un Comité national sur les changements climatiques (CNACC), et la prise en compte de la dimension changement climatique dans le Plan national de développement économique et social (PNDES).
Autant dire que le Burkina Faso aborde la COP 22 avec plusieurs attentes. Toutefois l’objectivité impose que la mise en œuvre de l’Accord de Paris soit étalée dans le temps et que Marrakech soit une étape importante dans la construction d’un monde nouveau.
Marrakech qui accueillera également la première conférence des Parties servant comme réunion des Parties à l’Accord de Paris (CMA1). En rappel, l’Accord de Paris est, en principe, entré précocement en vigueur le 04 novembre 2016, et les négociations à Marrakech devraient permettre de préciser les modalités et procédures d’opérationnalisation de cet accord. Un autre point de négociation important sera de faire progresser l’agenda avant 2020 pour le relèvement de l’ambition, notamment en ravivant l’intérêt en faveur de la ratification de l’amendement au protocole de Kyoto concomitamment avec la ratification de l’accord de Paris.
La COP est l’organe suprême de la Conférence des convention-cadre des Nations unies sur les Changements climatiques (CCNUCC). D’où l’intérêt d’y être pour porter son message, montrer son adhésion à l’effort mondial de lutte contre le changement climatique, et contribuer à la prise de décision sur le dispositif qui régira l’ensemble du système climatique pour encore plusieurs décennies, donc à la construction de la société de demain, à travers un nouveau type de développement sobre en carbone.
Ministère l’Environnement, de l’économie verte et du changement climatique
Le ministre de la Santé Soumaïla OUEDRAOGO a animé à Ouagadougou ce mardi 8 novembre 2016 un point de presse sur l’épidémie de dengue qui sévit actuellement dans certaines villes comme Boromo, Ouagadougou et Bobo Dioulasso. A la date du 6 novembre 2016, 938 cas ont été enregistrés dont 13 morts à Ouagadougou.Outre Ouagadougou, des cas suspects de dengue ont été signalés à Bobo Dioulasso, Dori, Boromo et Kongoussi. A Ouagadougou, à la date du 6 novembre 938 cas probables dont 13 décès ont été constaté. Voilà la substance de la conférence de presse du ministre de la Santé, Dr Soumaïla OUEDRAOGO. Pour lui la situation de la dengue est préoccupante mais pas alarmante.
Il tient a rassurer le public Burkinabè que la maladie est réelle mais reste bénigne donc guérissable pour peu que l’on se rende au centre de santé dès les premiers symptômes. Il s’agit d’une forte fièvre, des maux de tête intenses, des douleurs derrière les yeux, des douleurs articulaires et musculaires, des nausées, des vomissements et des éruptions cutanées.
Le ministre OUEDRAOGO a également insisté sur la prévention de la maladie qui passe par des pratiques telles que la protection contre les piqûres des moustiques, l’élimination des eaux stagnantes où les moustiques se reproduisent. Il faut surtout se présenter dans un centre de santé pour tout cas de fièvre et éviter de prendre des médicaments sans l’avis d’un agent de santé.
Dans un bref délai, selon le ministre, des journées de salubrités seront organisées afin de détruire les potentiels gîtes dans les quartiers. A cela s’ajoute une campagne de pulvérisation spatiale. Les insecticides sont en expérimentation afin d’atteindre un taux de mortalité (des moustiques) de 97% selon le ministre. D’autres produits ont été essayés avec un taux de mortalité très bas.
Pour l’heure et selon le ministre, les cas avancés et transférés à l’hôpital Yalgado sont pris en charge à partir de ce jour 8 novembre.
Il rappelle enfin que toute personne vivant sur le sol burkinabè est exposée au risque de piqûres des moustiques vecteurs de la dengue et doit se protéger et protéger les autres.
Y. Alain Didier COMAPORE