Récurrence des inondations : « Controverse » lance le débat sur la RTB ce 21 juillet à 21H

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L’émission « Controverse » lance le débat sur la récurrence des inondations à Ouagadougou ce jeudi 21 juillet 2016 sur la Télévision du Burkina. Ouagadougou vit de nombreuses scènes d’inondations depuis quelques jours. La pluie, du 20 juillet 2016, dans la capitale burkinabè a provoqué d’importants dégâts à Zongo, Kilwin et Karpala. Des scènes qui rappellent un certain 1er septembre 2009. Pourtant des mesures avaient été prises pour remédier à la situation. Pourquoi la récurrence des inondations à Ouagadougou ? A-t-on vraiment tiré leçons de 2009 ? « Controverse » lance le débat ce jeudi 21 juillet à partir de 21H sur la RTB (http://www.rtb.bf/television-en-direct/). Simon GONGO reçoit 4 invités pour cette émission : Seydou TRAORE de l’Association Droit au Logement, Monsieur BADOLO, sinistré, le Secrétaire Général du Ministère en charge de l’Urbanisme et le Maire de la ville de Ouagadougou. Participez au débat en appelant au +226 25 40 79 03. Vous pouvez également laisser vos contributions sur la page Facebook de l’émission www.facebook.com/controverseRTB, avec le hashtag #ControverseRTB.

JT de 13H15 du 21 juillet 2016

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Inondation à Markoye : Plus de 800 sinistrés enregistrés

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Les responsables de la CONASUR et les autorités de la région du sahel aux cotés des sinistrés de Markoye
La pluie du 18 juillet 2016 qui s’est abattue sur la commune de Markoye dans la province de l’Oudalan a causé une inondation. Le bilan provisoire fait état de plus de 800 sinistrés. Fort heureusement aucun blessé ni de perte en vie humaine n’a été enregistré. Une forte pluie s’est abattue sur la commune de Markoye dans la province de l’Oudalan le 18 juillet 2016. La ville de Markoye a été pratiquement engloutie d’eau selon les autorités locales sur place car elles ont enregistré 124 mm d’eau. Par conséquence, plus de 800 personnes se sont retrouvées sans abris. Ces sinistrés ont été relogés sur les sites d’hébergement. Face à cette situation, les responsables du Conseil National de Secours d’Urgence et de Réhabilitation (CONASUR) et les autorités de la région du sahel se sont rendus sur les sites d’hébergement pour témoigner la compassion et la solidarité du gouvernement burkinabè à ces personnes affectées.
Une vue de l'ampleur de dégâts de le l'inondation de Markoye
Une vue de l’ampleur de dégâts de le l’inondation de Markoye
Le Secrétaire Permanent du CONASUR Florent Ipené BAKOUAN, présent sur les lieux, dit être venu apporter l’assistance nécessaire à ces personnes fortement affectées par ces inondations. « C’ est une assistance en vivres de sept tonnes qui sont en route, il y a également des non vivres composés de couvertures, des nattes, des moustiquaires et des ustensiles le tout d’une valeurs de 16 millions de francs CFA pour permettre à ces populations sinistrées d’avoir de quoi vivre dignement », a indiqué le Secrétaire Permanent du CONASUR. Il a ajouté que cette assistance va permettre à ces sinistrés de pourvoir vivre pendant au moins un certain temps. Aucun blessé ni de perte en vies humaines n’a été enregistré suite à l’ inondation. Seydou ZON

L’AJB et le SYNATIC disent « NON à la remise en cause des acquis de l’Insurrection populaire dans les médias publics » !

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Le 17 juin 2016, le ministre de la Communication et des relations avec le Parlement, Porte-parole du gouvernement, Remis Fulgance DANDJINOU a nié le recul observé dans la collecte, le traitement et la diffusion de l’information par les médias publics dans cette période post Transition au Burkina Faso. En effet, le ministre en charge de la Communication, invité sur le plateau du Journal Télévisé de 20 H du 17 juin 2016 de la Radiodiffusion-Télévision du Burkina (RTB) – réagissant à un des éléments du journal, à savoir un compte rendu de la télévision nationale sur la question des reportages facturés – a fait un développement inquiétant sur la collecte, le traitement et la diffusion de l’information par les médias publics. Il affirmait à l’occasion qu’ « On ne peut pas vouloir une chose et son contraire. On ne peut pas vouloir rentrer dans l’avion présidentiel et venir être celui qui va dénigrer le travail qui est fait » par le gouvernement. Se transformant en donneur de leçon, le ministre poursuivra en ces termes : « Il y a, je pense, un devoir d’accompagnement qui est dans les statuts de la télévision nationale, dans l’action gouvernementale (…) La TNB dans ses missions a comme objectif d’accompagner le gouvernement. » Il ajoutait en outre que « Ce qui s’est passé durant la Transition, c’est une période d’exception assez particulière. La question c’est comment nous bénéficions de cet élan là pour ne pas casser ce symbolisme d’accès qui est à l’intérieur des médias. » Ces propos du ministre font suite à un certain nombre de faits qui rappellent les pratiques des autorités sous l’ère Blaise COMPAORE, l’immixtion grossière dans la collecte, le traitement et la diffusion de l’information, qui dénature souvent le contenu des reportages. Cette intrusion expose, par ailleurs, les travailleurs des médias publics à la vindicte populaire lors de la couverture des manifestations publiques. Le 5 avril 2016, le ministre Remis Fulgance DANDJINOU a convoqué les premiers responsables de la RTB, des Editions Sidwaya, le Coordonnateur du Service d’Information du Gouvernement (SIG), ainsi que les Rédacteurs en chef et les Chefs d’édition des médias publics pour une séance de recadrage. Il s’est agi de leur donner des injonctions de la Présidence du Faso pour le traitement de l’information et l’alignement des éléments du journal à la RTB. Il a été expressément demandé à la RTB d’ouvrir le journal d’abord par les audiences du Chef de l’Etat, puis l’actualité de la Primature et celle du Parlement. A l’occasion de cette « conférence de rédaction » au sommet du ministère en charge de la Communication, le ministre DANDJINOU a critiqué certains reportages et émissions et s’est plaint du traitement de l’information par les journalistes. Il a estimé que certaines émissions sont des tribunes pour « insulter le gouvernement » et que les médias publics ne devraient « pas être les premiers à tirer sur le gouvernement », tout en professant que leur rôle est « d’accompagner le gouvernement ». Le message du ministre a été clair : « que celui qui ne veut pas obéir fasse comme Norbert ZONGO, démissionner et créer son propre journal », a-t-il signifié ! Il n’a pas hésité à demander qu’un reportage de la Télévision du Burkina sur le constat de la gratuité des soins le 2 avril 2016 soit retiré, car de son avis, il serait critique d’une action du gouvernement. Le 26 février 2016, la hiérarchie policière et les responsables des Editions Sidwaya ont intimé l’ordre à l’Agence d’Information du Burkina (AIB) de désactiver (sur le site web de l’Agence) une dépêche intitulée « Fara: Des bandits ferment le local de police avant de passer à l’acte » et l’ont obligé à publier un démenti, après un communiqué de la Police. Aussi, suite à la publication, le 2 mars 2016, d’une dépêche sur l’attaque d’un poste de gendarmerie près de la frontière nigérienne dans la Komandjari, le site web de l’Agence est resté inaccessible durant de nombreuses heures. Tous ces faits témoignent du retour des vieux démons dans les médias publics. On a encore frais en mémoire, les luttes historiques menées par le SYNATIC contre ces pratiques rétrogrades et la répression féroce qui s’en est suivie de la part des autorités du ministère de la Communication et du Congrès pour la Démocratie et le Progrès (CDP). L’Association des Journalistes du Burkina (AJB) et le Syndicat Autonome des Travailleurs de l’Information et de la Culture (SYNATIC) tiennent à rappeler à l’opinion publique et aux autorités en particulier que ce sont de telles pratiques qui ont été sanctionnées lors de l’Insurrection populaire d’octobre 2014 par le saccage de la RTB. « L’attaque des locaux de la Télévision nationale lors des manifestations des 30 et 31 octobre dernier n’est rien d’autre que la conséquence directe de ces pratiques d’une autre époque visant à dénaturer le contenu des reportages au sein des médias publics », déclarait le Bureau National du SYNATIC lors de la première assemblée générale du syndicat après l’insurrection, le 12 novembre 2014. Le SYNATIC soulignait avec force, à l’époque, que les mêmes causes produisent les mêmes effets et invitait alors les travailleurs des médias à rester vigilants et mobilisés. Le 4 novembre 2015 à la veille de la campagne présidentielle, lors d’une réflexion engagée – par le Centre national de Presse Norbert Zongo, la RTB et la Fondation Hirondelle – sur le statut des médias publics autour du thème « Médias d’Etat ou de service public ? Etat des lieux et perspectives vers un nouveau modèle organisationnel et économique », le représentant du Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP), Souleymane SAVADOGO, avait publiquement fait le mea culpa des responsables actuels du parti à propos de leur gestion des médias publics quand ils étaient au CDP. Il avait même promis que le MPP allait gérer les médias autrement, une fois au pouvoir ! Il est également regrettable que le ministre DANDJINOU et les membres du gouvernement se méprennent sur les missions de la RTB et des Editions Sidwaya qui, selon eux consistent à accompagner le gouvernement. Dans le contexte de la réforme des cadres législatif et réglementaire du secteur de la communication et de l’information engagée sous la Transition politique, de nouveaux textes ont été adoptés pour les médias publics. Les statuts de la RTB disposent, en son article 3 que la « Radiodiffusion-Télévision du Burkina a pour missions :
  • d’assurer le service public de radiodiffusion et télévision sur toute l’étendue du territoire national ;
  • de soutenir et participer au programme de développement économique et social ;
  • de contribuer à éduquer, informer et distraire le public ;
  • de contribuer à la promotion et à la diffusion de la culture burkinabè à travers le monde ».
Le cahier des charges et missions de la RTB – adopté par le Conseil des ministres du 28 octobre 2015 – détermine les conditions d’exécution de la mission de service public de cet organe. Ce décret précise que la RTB « s’engage à promouvoir une information générale et thématique, indépendante, objective et pluraliste dans le respect des dispositions des textes en vigueur » (Article 2). L’article 5 stipule qu’elle doit garantir « l’égal accès à l’antenne par les organisations politiques, philosophiques et sociales représentatives et ayant une existence légale ». La RTB devra aussi contribuer « à la réalisation des objectifs de bonne gouvernance, de développement économique, social et culturel » (Article 9). Résumer cette mission à « l’accompagnement du gouvernement » est dangereux et tend à faire des médias publics des caisses de résonnance du pouvoir ; des pratiques qui ont discrédité ces organes de presse de par le passé. A l’évidence, le ministre DANDJINOU n’est plus dans la dynamique de recherche du professionnalisme qu’il exigeait des journalistes des médias publics au lendemain de sa prise de fonction. Il l’avait signifié au Bureau National du SYNATIC le 1er février 2016 au cours de leur première rencontre. En clair, le ministre en charge de la Communication et le pouvoir de Roch Marc Christian KABORE, à travers leurs attitudes, sont en train de remettre en cause les acquis de l’Insurrection populaire au niveau des médias publics ; au moment où ceux-ci ont gagné en crédibilité dans la collecte, le traitement et la diffusion de l’information depuis l’avènement de l’Insurrection populaire d’octobre 2014. En outre, l’AJB et le SYNATIC observent que ces actes interviennent dans un contexte où les travailleurs des médias publics attendent les réponses à leurs nombreuses préoccupations, objets de luttes depuis 2013. Aujourd’hui, la satisfaction de ces préoccupations se fait toujours attendre. C’est pourquoi l’AJB et le SYNATIC :
  • dénoncent les tentatives d’embrigadement des médias publics par le pouvoir de Roch Marc Christian KABORE ;
  • exigent du ministre en charge de la Communication et du gouvernement à mettre fin à leurs immixtions dans le traitement de l’information dans les médias publics ;
  • félicitent les travailleurs consciencieux qui œuvrent au quotidien pour des médias publics au service de l’intérêt général ;
  • encouragent les femmes et hommes de médias à résister aux menaces, pressions, intimidations et à faire leur travail avec professionnalisme, dans le respect des règles d’éthique et de déontologie dans le traitement de l’information.
Aussi, l’AJB et le SYNATIC invitent les travailleurs des médias :
  • à se mobiliser dans leurs comités et sections pour la satisfaction de leurs préoccupations ;
  • et à rester à l’écoute pour tout mot d’ordre que commanderait l’évolution de la situation si leurs préoccupations n’étaient pas satisfaites.

NON à la caporalisation des médias publics !

NON à la remise en cause des acquis de l’Insurrection populaire dans les médias !

En avant pour le respect des règles d’éthique et de déontologie, gage de professionnalisme dans les médias !

Ouagadougou, le 20 juillet 2016 Pour l’AJB, Le Président Guézouma SANOGO Pour le SYNATIC, Le Secrétaire Général Siriki DRAME

Pluie diluvienne à Ouagadougou : Le gouvernement appelle à la prudence

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Une pluie diluvienne s’est abattue sur la capitale Ouagadougou et sur certaines localités du Burkina Faso, le 20 juillet 2016 causant de nombreux dégâts. Il a été enregistré 51.4 mm à Ouagadougou Aéroport, 55.3 mm à Somgandé et 97.6 mm à Pô. Selon les prévisions, le mois d’août sera une période particulièrement pluvieuse. Le gouvernement rappelle une fois de plus aux populations, la nécessité de respecter la bande de servitude, fixée à cent (100) mètres de part et d’autres des limites de tout canal primaire d’évacuation des eaux pluviales qui constitue une zone à haut risque d’inondation. Le gouvernement appelle les populations à la prudence en cette période hivernale et les invite à observer les précautions suivantes : I. S’il y a risque d’inondation :   
  • Faire des réserves d’eau potable car les sources d’approvisionnement habituelles peuvent être contaminées ;
  • Enlever tous les produits chimiques du sol et des endroits susceptibles d’être inondés ;
  • Transporter les bagages et effets personnels sur des parties surélevées ;
  • Préparer le nécessaire à emporter avec vous au cas où il y a évacuation : il s’agit entre autres et dans la mesure du possible des effets suivants : lampe de poches, radios avec piles de rechange ; vêtements et draps de couchage ; vêtements de rechange et imperméables ; médicaments et eau potable de survie ; documents d’identification des membres de la famille.
II. Pendant la phase active d’inondation :
  • Couper l’alimentation électrique en sautant le disjoncteur (compteur de courant) ;
  • Faire un compte-rendu d’urgence aux services de secours en décrivant la situation qui prévaut (contacts gratuits joignables au n° 18 ou 112) ;
  • Ecouter la radio en permanence et suivre les consignes de sécurité qui vous seront communiquées ;
  • Eviter de rester dans les maisons menaçant ruines ou de s’adosser aux murs de clôture ;
  • Empêcher les enfants de sortir ou de se promener n’importe où ;
  • Faire si possible de petites canalisations pour permettre l’évacuation des eaux ;
  • Fermer ou faire fermer les bouteilles de gaz ;
  • Si vous êtes en déplacement en véhicule, moto, bicyclette ou même à pieds, éviter de franchir sans précaution les coupures d’eaux ou les zones inondées car vous pouvez être emporté par le courant d’eau.
III. En cas de pluie torrentielle ou orageuse
  • Stationner à l’aire libre et attendre qu’elle baisse d’intensité pour poursuivre votre déplacement ;
  • Eviter de stationner sous les arbres, les hangars menaçant de ruines, les poteaux électriques … ;
  • Eviter l’usage du téléphone portable car il peut vous attirer une décharge électrique ;
IV. Après l’inondation (eaux évacuées entièrement) :
  • S’assurer de l’accessibilité de votre logement avant d’y entrer ;
  • S’assurer que tout est bien sec et fonctionnel avant de remettre le compteur électrique en marche.
Partout au Burkina : appeler le 18, le 17, le 16, le 112 ou le 10 10 numéros gratuits. Le Service d’information du Gouvernement

JT de 20h du 20 juillet 2016

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