Un colloque sur le centenaire de la Haute-volta actuel Burkina Faso s’est ouvert ce samedi 9 mars 2019 à l’université Ouaga I Joseph Ki-Zerbo. Il s’agit d’une rencontre scientifique qui réunit le monde universitaire ainsi que d’imminents historiens. C’était en présence du chef de l’Etat, Rock Marc Christian Kaboré.

Le premier colloque sur la commémoration du centenaire de la Haute-Volta devenue Burkina Faso, s’est tenu ce samedi 9 mars 2019 à l’université Ouaga I, Joseph Ki-Zerbo, en présence de participants venus de plusieurs pays et du chef de l’Etat.

Magloire Somé, historien

Pour l’historien Magloire Somé, trois axes seront développés à cette conférence. « Le premier axe portera sur l’évolution de la politique coloniale française qui a conduit à la création de la Haute-Volta et il va analyser ce que nous appelons la naissance de la Haute-Volta. Le deuxième axe portera sur les aspects économiques, parce que la colonisation visait à exploiter l’économie. Le troisième axe parlera de l’émergence des sciences et des littératures », explique l’historien.

C’est l’histoire de quatre générations d’un peuple qui va de l’époque coloniale aux derniers soubresauts sociaux politiques en passant par la suppression et le rétablissement de la colonie, la naissance des premiers partis politiques, l’indépendance et bien d’autres. Une riche histoire et pleine d’enseignements a été  introduite, devant un public attentif et visiblement intéressé.

Rock Marc Christian Kaboré, président du Faso

« Cela doit nous permettre de nous approprier notre histoire. L’avenir d’un pays se repose sur son histoire. J’appelle tous les Burkinabè et historiens à participer à la reconstitution de cette histoire, afin de pouvoir l’enseigner aux plus jeunes. Cela me semble important. Je pense que l’enseignement, la réécriture de cette histoire par nous-mêmes, et son appropriation est un élément fondamental de la prise de conscience que nous appartenons a un même Etat. », a déclaré le président du Faso, Rock Marc Christian Kaboré.

Des participants

Les conclusions de ce colloque seront publiées dans un ouvrage avant la fin de l’année selon les organisateurs, pour servir à la mémoire actuelle et futur.

Saratou Cissé