L’Alliance des partis de la Majorité présidentielle (APMP) a réagi sur plusieurs sujets d’actualité parmi lesquels le code électoral et la modification du code pénal sur la réglementation de l’utilisation des réseaux sociaux dans ce contexte de lutte contre le terrorisme. 

«Nous voulons que les élections soient propres. Comme c’est la première fois que nous expérimentons le vote des Burkinabè de l’extérieur, il faudra prendre toutes les dispositions pour éviter qu’il y ait des contestations », a dit Simon Compaoré. Pour lui,  « Il faut bannir la fraude des élections, car si on commet les mêmes erreurs qu’on a commises il y a 20 ans, soit on est de mauvaise foi, soit nous sommes des gens qui ne veulent pas aller dans la perfection », a-t-il ajouté.

Pour ce qui est de la modification du code pénal, le conférencier principal du jour a indiqué qu’aucune disposition dans ce nouveau code pénal ne porte atteinte à la liberté de la presse. Il ajoute que tous les Burkinabè jouissent aujourd’hui de cette liberté d’expression au point que tout le monde est libre de s’exprimer.

Il estime qu’avant on pouvait critiquer sans prononcer le nom du président. Mais, il y a des pays dans lesquels aujourd’hui le nom du président ne se prononce pas partout. Mais au Burkina Faso, ajoute-t-il, « aujourd’hui, tu peux être à Rood-Wooko, croquer ta cola, cracher et puis dire Roch ». Il a poursuivi que le pouvoir a toujours travaillé à éviter d’empiéter sur la liberté d’expression des populations même s’il reconnaît que « trop de liberté tue la liberté ».

Quant à l’intervention de l’ambassadeur français, Xavier Lapeyre de Cabanes sur une chaîne de radio de la place demandant  aux politiques d’arrêter de « raconter n’importe quoi » sur la France, le Coordonnateur de l’APMP s’est voulu clair. « Il représente son pays, il a parlé et si vous voulez, vous aussi vous parlez. Il a exprimé son opinion. Vous aussi, vous êtes libres d’exprimer votre point de vue », a tout d’égo souligné Simon Compaoré.

Pourtant, il dit être choqué par les propos du chef d’Etat major des Armées françaises, Francois Lecointre affirmant que « Si on n’est pas là,…, ces pays s’effondreront sur eux-mêmes». « Je dis, c’est faux ! On a des problèmes, peut-être qu’on aura plus de problèmes, la situation peut devenir plus intense, mais on ne peut pas disparaître », a tranché Simon Compaoré. Mais, il dit comprendre la réaction des « patriotes », car poursuit-il, « c’est une insulte à notre peuple ».

Bènonè Ib Der Bienvenue Médah