Saccol 2019: des objets de la Haute Volta au Burkina actuel en exposition au Musée national

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Le Salon des Curiosités, des Conservations et des Collections (SACCOL) qui a ouvert ses portes le 28 février au Musée national à Ouagadougou va clore ses activités le 6 mars. Un Salon qui offre à voir des objets historiques de la Haute Volta à l’actuel Burkina. Le Saccol, le Salon des Curiosités, des Conservations et des Collections est une initiative à caractère ludique, historique et culturelle destinée aux enseignants, aux étudiants, aux chercheurs, aux conservateurs de musées et aux collectionneurs amateurs et professionnels. Ce Salon qui est à sa 5e édition est un cadre de valorisation, de préservation et de promotion des biens historico-culturels. Il donne à voir des anciennes voitures vélos, motos, d’anciens objets en bois, en poterie, des billets de banque, des instruments musicaux. « Ces biens donnent la preuve de l’existence et de l’ingéniosité de nos ancêtres. Ils peuvent alimenter et enrichir le patriotisme culturel, mais sont malheureusement menacés de disparition à court ou moyen terme par divers facteurs » a dit Bouriema Djiga, Commissaire général du Salon.   Cet avant dernier jour de l’exposition a vu la visite de deux membres du gouvernement, dont le ministre d’Etat Siméon Sawadogo de l’Administration territoriale. « C’est une belle initiative que nous sommes venus encourager. Nous l’avons fait également dans le cadre de la commémoration du centenaire de notre pays en tant qu’Etat. C’est un bon Salon qui permet de découvrir ou de se replonger dans les années antérieures. J’invite les gens à venir visiter le Salon qui représente en miniature, la soixantaine d’ethnies qui vivent ensemble depuis la constitution de l’Etat burkinabè le 1er mars 1919. » Le ministre d’Etat a surtout invité les détenteurs d’objets historiques qu’ils trouveraient encombrants, à les amener au musée ou au SACCOL. Pour le délégué général du SACCOL Boureima Djiga l’objectif recherché est atteint. « Auparavant, nous avons reçu la visite de  beaucoup d’établissements, d’étudiants, de professeurs qui ont accompagné leurs étudiants . A l’image de notre devise qui est: Instruire, Émerveiller, Informer, si vous venez à l’information, vous serez émerveillés par la beauté de notre histoire. Comme le centenaire c’est tout au long de l’année, nous comptons aller à Bobo Dioulasso à Bédougou et à Tenkodogo aussi » a dit Boureima Djiga. Y. Alain Didier Compaoré

JT de 20h du 05 mars 2018

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JT de 19h du 05 mars 2019

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JT de 13h du 05 mars 2019

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Rentrée parlementaire 2019 : une conférence pour renforcer l’activité normative du gouvernement

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Le ministère de la Communication et des Relations avec le Parlement, Remis Fulgance Dandjinou lors de la rentrée parlementaire 2019
Le ministère de la Communication et des Relations avec le Parlement, Rémis Fulgance Dandjinou a organisé la rentrée parlementaire du gouvernement, ce lundi 4 mars 2019 à Ouagadougou. Cette rentrée, 4e du genre, a été marquée par une conférence publique placée sous le thème : « la confection de la loi au Burkina Faso : Enjeux, limites et perspectives ». Elle a été animée par Dr Mélégué Maurice Traoré, ancien président de l’Assemblée nationale . Renforcer l’activité normative du gouvernement. C’est l’objectif principal qui a guidé l’organisation de cette rentrée parlementaire 2019.  Dans son mot introductif, le ministre en charge de la Communication, Rémis Fulgance Dandjinou a expliqué la nécessité d’éclairer l’opinion nationale sur l’épineuse question de l’élaboration de la loi. Pour lui, le thème de cette rentrée se trouve au carrefour de préoccupations liées à l’Etat de droit et à la démocratie. « Du point de vue pratique, il peut permettre de mettre en relief les limites de la politique législative du gouvernement et inspirer des réformes afin d’améliorer celle-ci », a-t-il souligné. Devant un public fort d’étudiants en droit, de cadres de l’administration et de nombreuses personnalités parmi lesquelles plusieurs membres du gouvernement, le conférencier du jour, Dr Mélégué Maurice Traoré, ancien président de l’Assemblée nationale a levé un coin de voile sur la terminologie «loi» et «légiste» avant de relever plusieurs enjeux dans l’élaboration de la loi qui peuvent être à la fois politique, social voire culturel. Mais pour lui, l’enjeu majeur de nos jours est l’ « édition de meilleures lois de sorte que celles-ci soient des réponses vraies aux besoins des populations ». Dr Traoré a toutefois noté beaucoup de limites liées notamment à l’insuffisance des légistes, tant au niveau du gouvernement qu’au niveau des ministères. Il propose alors non seulement la création d’une direction de la législation dans chaque ministère parce que « chaque ministre est appelé à faire des projets de lois », mais aussi « l’augmentation du  nombre d’assistants et d’administrateurs parlementaires ». Bènonè Ib Der Bienvenue Médah