Dans la nuit du jeudi 1er septembre 2016, aux environs de 21H00, le poste de douanes de Markoye, situé à 15 kilomètres de la frontière nigérienne, a été l’objet d’une attaque barbare par des individus non encore identifiés.
Suite à cette attaque, le gouvernement déplore deux morts dont un douanier et un guide. Les blessés, au nombre de trois, ont pu être évacués et sont en train d’être pris en charge par les services sanitaires.
Le gouvernement présente aux familles éplorées ses condoléances les plus attristés. Il souhaite prompt rétablissement aux blessés.
Le Gouvernement condamne avec la dernière énergie cette attaque gratuite, ignoble et barbare, dont le seul objectif est de saper les bases de notre démocratie en marche en créant le désarroi et la psychose dans le mental de nos vaillantes et laborieuses populations. Il appelle les populations courageuses du Burkina Faso de l’intérieur comme de l’extérieur à une union sacrée autour de nos institutions et de nos forces de défense et de sécurité.
Par ailleurs, il les invite à faire confiance aux autorités nationales ainsi qu’aux vaillantes forces de défense et de sécurité qui mettent tout en œuvre pour la sécurisation totale du territoire national.
Enfin, le Gouvernement invite chaque burkinabè à une franche collaboration avec les forces de défense et de sécurité.
Le service d’information du Gouvernement
La 45e session ordinaire du Conseil d’Administration (CA) de l’Ecole Inter-Etat des Sciences et Médecine Vétérinaires de Dakar (EISMV) se tiendra du 2 au 5 septembre 2016 à Ouagadougou, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Paul Kaba THIEBA, Premier ministre du Burkina Faso, Chef du Gouvernement.
Les travaux de cette rencontre statutaire seront ponctués par une séance de travail des experts et un conseil des ministres des Etats membres de l’école, respectivement les 2 et 3 septembre 2016 à Pacific hôtel et le 5 septembre 2016 à Splendide hôtel.
Conformément à ses textes, chaque année, l’Ecole Inter-Etats des Sciences et Médecine Vétérinaires de Dakar organise une session ordinaire de son Conseil d’Administration au cours de laquelle l’exécution du budget de l’année précédente est présentée et discutée, de même que la programmation budgétaire de l’exercice à venir et bien d’autres sujets importants pour la vie de l’institution.
Les experts des différents pays auront une session de travail les 2 et 3 septembre 2016 durant lesquels ils auront à se pencher sur le rapport d’activités de la Direction Générale de l’EISMV, l’état d’avancement des décisions et résolutions du Conseil d’Administration de l’année 2015, le rapport d’exécution du budget 2015 et à adopter le budget 2017. Ils auront également l’occasion d’examiner les textes qui seront soumis à l’adoption des ministres lors de la session du conseil des ministres, le lundi 5 septembre 2016 à Splendide hôtel.
L’EISMV assure un enseignement supérieur de qualité dans les domaines de la santé et des productions animales dont la conservation et l’exploitation des animaux, l’économie et la gestion des productions animales.
L’EISMV assure en outre un enseignement sur la zootechnie, l’hygiène, la médecine, la chirurgie, et la pharmacie des animaux domestiques, ainsi que le contrôle et l’utilisation des produits d’origines animales, y compris les produits de la pêche. L’école a formé, depuis sa création en 1968 plus de 1300 docteurs vétérinaires qui contribuent au développement du continent.
L’EISMV compte aujourd’hui 15 Etats membres. Il s’agit du Benin, du Burkina Faso, du Burundi, du Cameroun, de la République Centrafricaine, du Congo, de la Côte d’Ivoire, du Gabon, du Mali, de la Mauritanie, du Niger, du Rwanda, du Sénégal, du Tchad et du Togo.
La réussite de la rencontre de Ouagadougou permettra à l’EISMV de garder sa position d’institution de référence sous régionale en matière de santé animale.
DCPM/Ministère de l’enseignement supérieur de la recherche scientifique et de l’innovation.
Les travailleurs en route pour le gouvernorat de Gaoua
A l’appel du bureau national, le Syndicat autonome des travailleurs de l’information et de la culture, section de Gaoua, a observé le mot d’ordre de sit-in ce 1er septembre 2016. Les travailleurs ont marché sur le gouvernorat de Gaoua pour se faire entendre et remettre leur plateforme revendicative à l’autorité régionale.Le SYNATIC Gaoua devant le représentant du gouverneur du Sud-ouest
Des visiteurs pas comme les autres au gouvernorat de Gaoua! Il est 8h 30 mn ce jeudi 1er septembre 2016 quand les travailleurs de la RTB2 Gaoua et de Sidwaya, sifflets en bouche, pancartes soulevées en chantant, se dirigent au premier service administratif régional du Sud-ouest. A leur tête, le secrétaire du bureau SYNATIC section de Gaoua, Karim DIANDA.
« Non à la caporalisation des médias publics», « Société d’Etat ici et maintenant », « Trop c’est trop », … Ce sont entre autres slogans scandés et messages brandis par les manifestants.
Le studio de la RTB2 Gaoua vide de 8h à 14h
Partis de la direction régionale de la chaine publique, les travailleurs sont allés transmettre leur plateforme revendicative au gouverneur du Sud-ouest absent, représenté par le Haut-commissaire du Poni, Ram Joseph KAFANDO. Ce dernier a promis transmettre la doléance à qui de droit. Les protestataires laissent derrière eux, des salles de rédaction et de studio vides. En lieu et place des émissions, c’est de la musique qui a été servi aux auditeurs de 8h à 14h.
« Nous vivons le calvaire »
« Nous voulons des meilleures conditions de vie et de travail », dixit le secrétaire du bureau SYNATIC section de Gaoua, Karim DIANDA« Nous avons dépassé le stade des promesses. Nous voulons maintenant la résolution définitive de nos préoccupations », soutient le responsable régional du SYNATIC du Sud-ouest, Karim DIANDA. Et d’ajouter « Nous vivons le calvaire. Nos confrères et consœurs roulent leur bosse comme des dockers 24h sur 24 si bien que nous n’avons pas de vie de famille ».
L’amélioration des conditions de vie et de travail que réclament les travailleurs portent entre autres sur l’obtention d’un statut autonome au profit du personnel des médias publics du Burkina, la transformation dans un bref délai, des médias publics (Sidwaya, RTB) en société d’Etat et l’arrêt de l’immixtion des autorités dans le traitement de l’information.
Dans leur marche, le SYNATIC section Gaoua a eu le soutien de leurs homologues de l’Association des Journalistes du Burkina (AJB) et d’autres structures syndicales de la région. Si rien n’est fait concrètement, les hommes et femmes de médias comptent envisager d’autres méthodes de lutte. Ils prévoient déjà une grève de 24h le 7 septembre 2016.
Théodore Zoubga
Les agents des médias publics (RTB et Sidwaya), du SIG, des DCPM et des Centres émetteurs observant leur sit-in à la date de ce 1er septembre 2016
Les agents des médias publics (RTB, Sidwaya), du SIG et des DCPM, mobilisés au sein du Syndicat autonome des Travailleurs de l’Information et de la Culture (SYNATIC) ont observé un sit-in ce 1er septembre 2016 de 8h à 14h devant le ministère en charge de la Communication à Ouagadougou. Ils réclamaient, à travers cette journée de protestation, « l’amélioration conséquente des conditions de vie et de travail ».Les agents des médias publics (RTB, Sidwaya), SIG et des DCPM en sit-in devant le ministère en charge de la Communication« L’amélioration conséquente des conditions de vie et de travail du personnel des médias publics, du SIG et des DCPM ; l’harmonisation et la revue à la hausse du montant de l’indemnité de code vestimentaire qui est servie au taux de 9 000 F, 10 000 F, et 11 000 F respectivement à Sidwaya, à la RTB-Radio et à la RTB-Télé et son extension aux journalistes et techniciens affectés au SIG et dans les DCPM».
C’est entre autres autour de ces points de la plateforme minimale du Syndicat autonome des Travailleurs de l’Information et de la Culture (SYNATIC)qui ont conduit les agents des médias publics (RTB, Sidwaya), du Service d’Information et du Gouvernement et les Directions de la Communication et de la Presse ministérielle à observer le sit-in dans cette matinée du 1er septembre 2016.
Le Secrétaire général du SYNATIC, Siriki DRAME« Nous entendons réclamer des rémunérations meilleures par rapport à ce que nous avons actuellement, qui sont en deçà de ce qui peut permettre à un homme ou à une femme de médias d’être à l’abri de la corruption, de la tentation et de faire surtout un travail professionnel. c’est le point essentiel qui nous réuni ici ce matin », a affirmé le secrétaire général du SYNATIC, Siriki DRAME.
La reconstruction de carrières de certains agents est une autre préoccupation du SYNATIC. De l’avis du Secrétaire DRAME, le processus n’a toujours pas encore été finalisé. Il a aussi déploré la non application de certaines dispositions des lois sur la presse adoptées sous la Transition en 2015. Il s’agit de la transformation des Editions Sidwaya et la Radiodiffusion Télévision du Burkina en société d’Etat, sachant que le délai indiqué pour ce faire expire le 4 septembre 2016.
Le Secrétaire général du syndicat dit «ne pas comprendre pourquoi les nouvelles autorités ne veulent pas mettre en œuvre cette loi qui permettra de résoudre en même temps l’amélioration des conditions de vie et de travail».
Le directeur de cabinet du ministre en charge de la Communication, Adama COULIBALY recevant la plate revendicative du SYNATIC
Au cours du sit-in, le SYNATIC a remis sa plate-forme revendicative au directeur de cabinet du ministre en charge de la Communication, Adama COULIBALY, qui a promis de la transmettre à qui de droit. Aussi, a-t-il rassuré le syndicat que l’amélioration des conditions de vie et de travail des professionnels des médias publics tient à cœur le ministre en charge de la Communication, Rémis Fulgance DANDJINOU.
Le SYNATIC, pour sa part, s’est réjoui de la mobilisation des travailleurs tant à Ouagadougou que dans les régions estimée à 95%. Il a signalé que ce sit-in n’est qu’un avertissement. Passé ce sit-in, si rien n’est fait en vue de résoudre favorablement les revendications des travailleurs, ceux-ci iront en grève le 7 septembre 2016, a prévenu Siriki DRAME.
Bènonè Ib Der Bienvenue MEDAH