Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré signant dans le livre de condoléances à l'Hémicycle

Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré à ouvert un livre de condoléances, ce lundi 21 août 2017 à l’Assemblée nationale. A cette occasion, il a reconnu les valeurs de l’illustre disparu, Salifou Diallo, son compagnon de lutte politique depuis plus de 30 ans.

Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré à l’hémicycle

C’est dans la matinée de ce lundi 21 août à l’hémicycle que Roch Marc Christian Kaboré a ouvert le livre de condoléances pour saluer la mémoire de Salifou Diallo, décédé le samedi 19 août 2017 à Paris.

Dans ce livre de Condoléances ouvert ce lundi 21 août à l’hémicycle, le président du Faso inscrit que Salifou Diallo est un combattant pour la liberté, la démocratie, la justice sociale et le  progrès. Pour lui, son décès est qualifié de disparition brutale et une lourde perte pour la nation burkinabè.

Il a ensuite ajouté « Plus de trente (30) ans de vie politique que nous avons eu à mener ensemble. Il était tout à fait normal que nous puissions reconnaître à cette personnalité un certain nombre de qualités qui sont son patriotisme, qui sont également que c’est un homme de conviction et de combat ».

Le chef de l’Etat, Roch Marc Christian Kaboré face à la presse à sa sortie de l’Hémicycle

Il a aussi précisé que le combat devra se poursuivre pour préserver l’idéal du disparu ; toute chose qui servira de boussole pour les actions futures. « L’homme propose et Dieu dispose. Il est clair que Salif Diallo nous a quittés le 19 au matin, mais nous devons continuer le combat pour la consolidation de la démocratie. Le combat pour le développement économique et social de notre pays. Le combat pour la justice, parce que vous savez que c’est un combat de longue haleine », a-t-il suggéré. Car poursuit-il  « au cours du combat, il y en a qui tombent, il y en a qui se relèvent et qui continuent. C’est pour cela que nous devons dire que la lutte se poursuive. Nous devons continuer le combat pour le développement de notre pays ».


Aussi, le chef de l’Etat a-t-il saisi cette occasion pour présenter ses condoléances à la famille, à son parti et à l’ensemble de la représentation nationale.

Après le président du Faso, l’ensemble du gouvernement et les présidents d’institution ont tour à tour signé ce livre de condoléances pour rendre hommage au disparu.

Bènonè Ib Der Bienvenue Médah