5e journée du Fasofoot: le RCK maintient son avance, l’EFO gagne enfin!

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La jeune formation venue de Bobo a tenue en échec les protégés e la Princesse YENENGA
La 5e journée du championnat national de football de première journée a livré tous ses résultats le weekend dernier. Le RCK, le champion sortant défend bien son titre et reste seul en tête du classement après sa victoire (1-0) contre le Santos FC. L’EFO après 5 journées a eu sa première victoire de la saison en allant battre le BPS par (2-0). Alors que l’EFO, la rivale de l’ASFA Y gagne enfin son premier match de la saison, les jaunes et Verts de Zempasgo ont encore perdu face à l’ AS SONABEL (0-2). Le RCK quant  à lui continue sa cavale seule en tête suite à sa victoire sur la plus petite des marques (1-0) sur le Santos FC. Voici les différents résultats à l’issue de la 5e journée  USO 0#1 ASFB RCB 2#0 AS POLICE BPS 0#2 EFO USCO 0#0 KOZAF USFA 1#1 AJEB RAHIMO FC 1#1 MAJESTIC RCK 1#0 SANTOS ASFAY 0#2 AS SONABEL CHAMPIONNAT NATIONAL D2 POULE A CFO 0#1 CANON DU SUD 9ATHLETIC 1#1 ZENITH DE KOUPELA ASO 0#0 FAC LEOPARDS ST C 4#0 SANOR FC ASK 2#0 EAZ FABAO 1#1 DJAWABA DJAWABA ASECK 0#0 SALITAS USS 0#0 AS DOUANE CHAMPIONNAT NATIONAL D2 POULE B FALEM 2#1 BANKUY SPORT KIKO 0#0 BSD ROYAL FC 1#2 JCB BOBO SPORT 0#1 AS ECO AS MAAYA 3#0 AS TEMA BOKIN USY 3#0 BAFUDJI FC OSM 0#0 USFRAN SOUROU SPORT 1#2 AFACB    

Burkina : Ouverture du procès des militaires accusés d’avoir voulu libérer de présumés putschistes

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Le tribunal militaire de Ouagadougou a entamé, ce mardi, le procès dit «caporal Madi Ouédraogo et autres»,  relatif au plan d’attaque déjoué de la Maison d’arrêt et de correction des armées (MACA) en vue de libérer les présumés cerveaux du putsch du septembre 2015. L’ouverture du dossier a débuté ce mardi aux environs de 8 heures 30 mn (GMT et local) dans la Salle d’audience de la justice militaire, en présence d’un public composé majoritairement de journalistes. A peine reprise, après une suspension d’une trentaine de minutes, vers 9 heures 30 mn, que les avocats des accusés ont demandé le report du procès afin de leur permettre de s’imprégner davantage du dossier. En effet, les avocats déclarent avoir été commis à quelques jours de l’ouverture du procès pour défendre certains accusés et n’auraient pas eu assez de temps pour connaitre le dossier. La plupart de ces avocats disent avoir été commis le 15 décembre dernier et avouent n’avoir pas pu rentrer en contact avec leur client avant l’ouverture du procès. Par conséquent, ils (les avocats) ont demandé au tribunal militaire deux semaines pour se préparer dans le but de «bien défendre leurs clients». Selon eux, cela permettrait un procès «honorable et équitable». De son côté, le tribunal militaire, par la voix du commissaire du gouvernement, Alioun Zanré, dit avoir respecté la loi en la matière. Il a néanmoins accédé partiellement à la requête des avocats en suspendant l’audience qui sera reprise demain mercredi 21 décembre, à partir de 12 heures. Les inculpés de ce procès sont principalement des éléments de l’ex-Régiment de sécurité présidentielle (RSP). Ils sont accusés, entre autres, de «détention illégale d’armes de guerre et d’«association de malfaiteurs», infractions punies par la loi. Lire la suite sur aib.bf

JT de 20h du 20 décembre 2016

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Burkina : le Président du Faso fait le bilan de sa 1ère année sur twitter le 28 décembre

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Le Président du Faso donne rendez-vous aux internautes le 28 décembre 2016 sur twitter de 19H à 20H GMT pour faire le bilan d’un an à la tête de l’Etat. Roch Marc Christian Kaboré a lancé l’invite au dialogue à travers ce tweet lundi 19 décembre 2016 : « Je vous invite à un dialogue direct le 28 décembre 2016 pour faire le bilan de ma 1ère année à la tête de l’Etat. »

Journée burkinabè sans papier : Message du ministre du Développement de l’Economie numérique et des Postes

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L’Association for Information and Image Management (AIIM), communauté mondiale des professionnels de l’information – a désigné le 25 octobre de chaque année comme Journée mondiale sans papier encore appelée World Paper Free Day. Dans cette perspective, la Commission de l’Union Africaine a pris une note verbale en 2009 qui exhorte les Etats membres à organiser des activités spéciales pour célébrer la Journée africaine sans papier dans le cadre de la Semaine africaine des TIC fixée en décembre de chaque année. Aussi, le Burkina Faso a-t-il intégré cette manifestation dans la célébration annuelle de la Semaine nationale de l’Internet et des TIC (SNI), depuis 2009. A cet effet, mon département, avec l’ensemble de ses partenaires, célèbre ce jour 21 décembre 2016 la Journée burkinabè sans papier autour du thème : «la presse à l’ère du numérique». Loin d’être une journée contre le papier, il s’agit plutôt d’une halte pour mener la réflexion sur la nécessité de promouvoir l’utilisation des moyens numériques et la réduction des moyens papiers dans la recherche, le traitement et la diffusion de l’information. L’avènement du numérique avec notamment l’apparition des médias en ligne accessibles via internet a, sans doute, bouleversé la presse « papier » traditionnelle au regard de la concurrence et des nécessaires efforts d’adaptation. Quels sont conséquences du passage au numérique pour la presse ? Les journaux en ligne doivent-ils être payants ? Quels changements sont à attendre dans les habitudes des lecteurs ? Quelle stratégie développée pour assurer la survie du journal papier ? Ce sont autant de questionnements que se proposent de répondre notre département en invitant cette année l’ensemble des acteurs de l’écosystème des médias et de technologies de l’information et de la communication à la célébration de la journée sans papier autour du thème « la presse à l’ère du numérique ». D’ores et déjà, au niveau du Ministère du Développement de l’Economie numérique et des Postes nous militons pour une alternative mixte. C’est-à-dire une solution qui serait alors de présenter du moitié gratuit, moitié payant. Comme le font certaines publications de par le monde. Elles offrent, en effet, une partie de ses articles gratuitement, mais pour creuser le sujet ou bien accéder à des articles plus anciens, il faut disposer de l’abonnement. Cette solution du partiellement gratuit, partiellement payant évite ainsi de prendre le trop gros risque du tout-payant, qui pourrait entraîner une baisse du nombre de lecteurs. En outre, cette solution participe un tant soit peu à la préservation de notre environnement qui s’essouffle déjà. L’utilisation du papier en croissance exponentielle ! D’après les spécialistes, les coûts financiers et environnementaux de l’utilisation du papier sont encore trop importants. Un individu utilise en moyenne entre dix-sept (17) et vingt (20) rames de papier par an. Près d’un milliard de photocopies sont réalisées chaque jour au sein d’un même pays et un travailleur utilise en moyenne cinquante (50) feuilles de papier par jour soit une consommation de dix mille (10000) feuilles par an pour un équivalent en poids de quarante-cinq kilogrammes (45kg). Selon des statistiques disponibles à travers le monde, la France utilise environ dix-neuf millions (19 000 000) de tonnes de papiers par an, les Etats-Unis d’Amérique dépensent en moyenne quatre milliards de dollars US chaque année pour seulement du papier. Au Burkina Faso, les statistiques ne sont pas encore disponibles mais au moins une chose est sûre, le papier est beaucoup utilisé dans le cadre du fonctionnement de l’administration publique et privée. Préparation et compte rendu de réunions, note d’information ascendante et descendante dans l’administration burkinabè… tous nécessitent du papier, énormément de papier. Très souvent, des cartons contenant des documents administratifs précieux encombrent les allées de certains locaux et autres centres administratifs. La presse n’est pas en reste. Les différents quotidiens de notre pays utilisent beaucoup de papier par jour de parution. Ainsi, ce sont des hectares de forêts qui sont dévastées chaque jour pour obtenir la pâte à papier à partir de fibres contenus dans le bois. Sachant qu’un arbre permet la production de huit mille (8 000) à dix mille (10 000) feuilles de papier, ces chiffres paraissent exorbitants. Et cela ne concerne pas uniquement nos ressources en arbres mais également celles en eau. En effet, la production d’une seule feuille de papier peut nécessiter jusqu’à quarante centilitres (40cl) d’eau, ce qui devient énorme à grande échelle. Au plan financier, l’achat du papier, les impressions, les photocopies, les reproductions pèsent énormément sur le budget de l’Etat et des entreprises de presse. Le numérique, une alternative sérieuse ! Sans être une panacée aux problèmes environnementaux et financiers de l’utilisation du papier, le numérique présente néanmoins des atouts qui pourraient préserver notre environnement et permettre à la presse d’assurer sa survie. De nos jours, les supports numériques – de la clé USB au cloud en passant par les Datacenter – permettent de stocker d’importantes quantités d’informations, de les mettre à la disposition de tous, à tout moment. Et pour que la presse puisse vivre (ou survivre) il faut donc qu’elle puisse s’approprier le numérique afin de diversifier ses canaux de publication pour mieux atteindre les lecteurs de la nouvelle génération qui ont les yeux rivés sur les tablettes, les smartphones et autres ordinateurs. Si nous nous comparons avec les occidentaux, les Américains par exemple s’informent d’ores et déjà plus grâce aux ressources en ligne que par la presse papier ou traditionnelle. Aussi, la Journée Burkinabè sans papier nous donne l’occasion de prendre des bonnes résolutions et d’encourager notre entourage à repenser l’utilisation du papier de manière plus intelligente. Consommons moins de papier chaque jour en n’imprimant les documents que si cela est nécessaire, en exploitant au maximum les procédures administratives dématérialisées. Car, réduire la consommation de papier de seulement dix pour cent (10%) permettra une réduction de la consommation de CO2 à hauteur de 1,6 million tonnes dans le monde. Alors faisons du numérique, un outil essentiel dans la gestion quotidienne de nos organisations et un moyen de lutte pour la préservation de l’environnement. Excellente célébration à toutes et à tous !!! Je vous remercie. La Ministre Aminata SANA/ CONGO

JT de 19h du 20 décembre 2016

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Académie nationale sur l’économie verte : Conjuguer les efforts afin d’atteindre les objectifs en matière de développement durable

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Ouagadougou a abrité les 14, 15 et 16 décembre 2016 l’Académie nationale sur l’Economie verte, un forum de discussion et d’échanges autour du concept « économie verte ». Il s’est agi plus spécifiquement de  susciter des débats entre les principaux acteurs du changement climatique au Burkina Faso. L’Académie nationale a également été l’occasion d’identifier les opportunités de synergies avec les initiatives et programmes existants dans les pays actifs, dans le domaine du développent durable, en particulier l’Initiative Pauvreté-Environnement, le programme SWITCH Africa-Green et l’Initiative UN CC:Learn. L’Initiative Pauvreté-Environnement vise à accompagner les pays en développement dans leur lutte contre la pauvreté et pour le développement durable à travers une meilleure gestion de l’environnement et des ressources naturelles. Conçu et financé par l’Union européenne le programme SWITCH Africa-Green a pour objectif de soutenir les pays d’Afrique, qu’il couvre, à parvenir à un développement durable en se livrant à la transition vers une économie verte inclusive, basée sur les modes de consommation et de production durables (Sustainable Consumption and Production ), tout en générant de la croissance, en créant des emplois décents et en réduisant la pauvreté. Quant à l’Initiative UN CC:Learn, elle vise à encourager les pays à concevoir et à mettre en œuvre un apprentissage durable afin de faire face aux changements climatiques. Les résultats des travaux de la rencontre Au terme des trois jours de travaux en plénière, dont des cours électifs et des séances de dialogue, les contributions ont permis d’aboutir à des résultats intéressants sur les enjeux, les voies et moyens, et la nécessité de conjuguer les efforts pour  atteindre les mêmes objectifs en terme de synergie d’actions. Les participants à la rencontre ont,  par ailleurs, formulé des recommandations au nombre desquelles l’institutionnalisation de la tenue de l’académie sur l’économie verte avec une envergure africaine tous les deux ans au regard des enjeux des Objectifs du développement durable, la prise en compte de la problématique de l’économie verte dans le cadre de l’élaboration des politiques sectorielles, l’élaboration d’une stratégie sous régionale sur l’économie verte, et la prise en compte de l’économie verte dans la relecture du code des investissements entre autres. Les conclusions de la rencontre de Ouagadougou s’inscrivent en droite ligne des engagements pris par notre pays dans sa longue marche vers une Economie verte, qui soit respectueuse des équilibres écologiques et susceptible d’ouvrir de nouvelles opportunités de création de richesses et d’emplois durables. C’est, du reste, l’objectif majeur des nouvelles approches stratégiques du développement durable du Burkina Faso. Le pays s’attache à mobiliser l’ensemble des acteurs et à construire des partenariats publics-privés (PPP) innovants afin d’accroître les investissements respectueux de l’environnement et susceptibles de créer de la valeur ajoutée et des emplois durables, particulièrement pour les jeunes dont le taux de chômage reste important. Des efforts ont permis de mettre en place un Fonds d’investissement vert pour encourager les entreprises à lancer des projets innovants. De même, des réformes et des politiques incitatives sont déjà mises en œuvre pour améliorer l’intégration de la dimension environnementale et promouvoir le développement de filières stratégiques telles que les énergies renouvelables, l’efficacité énergétique, l’économie de l’eau, la gestion durable des déchets solides et liquides, l’agriculture inclusive, l’aquaculture ou encore l’écotourisme. Toutefois, d’autres efforts supplémentaires sont attendus en termes d’adaptation et d’application de la règlementation et de la fiscalité environnementale, de la tarification des biens et services environnementaux, et des mécanismes de financement durables et adaptés, etc. Les efforts du Burkina Faso en termes d’économie verte Le Burkina Faso a toujours manifesté sa ferme volonté de faire la promotion de l’économie verte, en mettant en œuvre les recommandations issues des sommets et conférences internationales. Une volonté qui s’est manifestée par la création, dès 1976, d’un ministère en charge de l’environnement qui, après plusieurs mutations, est devenu en janvier 2016, le ministère de l’Environnement, de l’économie verte et du changement climatique. On note également la création, depuis 1991, du Conseil national pour la gestion de l’environnement (CONAGESE), devenu en 2002 le Conseil national pour l’environnement et le développement durable (CONEDD) puis en 2016, le Conseil national pour le développement durable (CNDD). A cela s’ajoute la création en 2016, d’une Direction générale de l’économie verte et du changement climatique (DGEVCC) au sein du Ministère. Cette évolution institutionnelle constitue un tremplin pour une meilleure contribution à l’opérationnalisation des résultats pour consolider la mise en place du processus de l’économie verte, un outil de promotion du développement durable. Toute chose qui s’est faite à travers les Objectifs du développement durable (ODD), l’Etude nationale prospective                   « Burkina 2025 », le Plan National de Développement Economique et Social (PNDES) en  ses axes 2 et 3, et à travers bien d’autres politiques et programmes aux niveaux national et international. Pour mettre la durabilité au cœur des politiques et des pratiques économiques, le Burkina Faso a rejoint le Partenariat pour l’action en faveur d’une économie verte (PAGE) en juin 2014. Le PAGE combine l’expérience conjuguée de cinq agences des Nations Unies, à savoir le Programme des nations unies pour l’environnement (PNUE), l’Organisation internationale du travail (OIT), l’Organisation des nations unies pour le développement industriel (ONUDI), l’Institut des nations unies pour la formation et la recherche (UNITAR) et le Programme des nations unies pour le développement (PNUD). Il vise à soutenir les pays partenaires dans la transition vers des économies écologiquement durables et socialement inclusives. L’adhésion de notre pays au PAGE est donc la preuve qu’il a définitivement fait de l’économie verte un axe stratégique de sa politique de développement durable et s’attache désormais à mobiliser l’ensemble des acteurs à construire des partenariats publics-privés (PPP) innovants afin de créer de la valeur ajoutée et des emplois durables, particulièrement pour les jeunes dont le taux de chômage reste important. Ministère de l’Environnement, de l’économie verte et du changement climatique