Les négociations de la COP22 se sont déroulées tout au long de la semaine pour baliser l’arrivée des chefs d’Etat attendus ce lundi 14 novembre 2016 pour la phase finale. L’élan positif des accords de Paris à la COP21 a connu un coup de frein après l’annonce des résultats des élections américaines.
La COP22 s’est ouverte lundi 07 novembre, sous le slogan de la Cop de l’action, Cop africaine. La ministre française de l’Environnement, Ségolène Royal, a profité de du succès de la COP21 pour demander « la justice climatique, en particulier pour le continent africain », et lancer un vif appel vers les 90 pays qui n’ont pas encore ratifié l’Accord de Paris.
L’élection surprise de Donald Trump à la tête des Etats-Unis a jeté un vent froid sur les négociations le matin du mercredi 09 novembre. Ses déclarations concernant sa volonté de remettre en cause les accords de Paris ne sont pas de nature à rassurer. Il a fallu attendre 48h pour que Salaheddine Mezouar, le ministre marocain des Affaires étrangères qui succède à Ségolène Royale pour une année, rassure publiquement. « Il sera, à mon sens, extrêmement difficile de revenir en arrière », a-t-il déclaré dans un entretien avec l’AFP.
A New York, Ban Ki-moon, le secrétaire général des Nations-Unies, s’est dit convaincu qu’il ne remettrait pas en cause le pacte scellé l’an dernier, obtenu après plusieurs années d’âpres négociations.
Une première semaine sans grandes avancées
« A mi-parcours, nous ne sommes pas très avancés » a déclaré jeudi Seyni Nafo, qui préside le groupe Afrique. Aligné avec le groupe dit « des 77 » (77 pays en voie de développement), les 54 pays africains sont décidés à maintenir la pression sur les pays industrialisés pour que ceux-ci respectent leurs engagements financiers -à travers un fonds vert climat estimé à 100 milliards de dollars par an- pour permettre la mise en œuvre concrète des projets d’atténuation et d’adaptation aux effets du changement climatique.
Une cinquantaine de chefs d’Etat sont attendus dès lundi pour démarrer la phase diplomatique des négociations et concrétiser les accords de Paris.
(Envoyé spécial à Marrakech, partenariat Fondation Hirondelle)
La conférence des ministres de la jeunesse et des sports de la francophonie (CONFEJES) prône l’inclusion des personnes vivant avec un handicap dans la pratique du sport. Elle a tenu à Ouagadougou une session de formation à l’endroit des formateurs d’encadreurs de 13 pays d’Afrique du 7 au 11 novembre dernier.Dans de nombreux pays le sport est réservé aux personnes dites actes. Celles vivant avec un handicap sont d’office jugées inaptes à la pratique du sport en milieu scolaire. La conférence des ministres de la jeunesse et des sports de la francophonie (CONFEJES) veut rectifier le tir. Pour ce faire elle a organisé une session de formation des formateurs d’encadreurs de sports pour personnes vivant avec un handicap dont la clôture est intervenue ce samedi 11 novembre.
Alexandre Yougbaré
Pour le directeur de programme de l’Éducation physique et sportive de la CONFEJES Alexandre YOUGBARE cette formation consiste à outiller les intervenants auprès des instituts comme l’INJESP une formation de renforcement des capacités afin que ces derniers puisent être capables prendre en charge tous les types de handicaps en matière de pratique de sport.
Pour la représentante des stagiaires la Tunisienne Najoua MOUALLA, enseignant chercheur dans le domaine des activités physiques adaptées, « cette formation a été bénéfique pour les encadreurs car elle les a permis de se connaître et de mettre sur pied une dynamique de réseau sur l’Afrique par rapport à la question surtout de leur permettre de réussir quant à leurs interventions dans le cadre de la pratique physique des personnes atteintes par un handicap dans toute sorte de handicap.
C’est le SG des Sports et Loisirs, Francis NACOULMA, représentant le ministre Taïrou BAGRE qui procédé à la clôture du séminaire. Il dit prendre acte quant à la mise en oeuvre des recommandations de stagiaires qui, entre autre consiste à l’accompagnement dans la mise en oeuvre des acquis de la session de formation.
Jean Claude De Potter, formateur
La formation a été assurée par Claude De Potter de la Belgique. Pour lui, cette formation est une étape de plus dans le cursus de formation des personnes vivant avec un handicap. Il se dit satisfait du déroulement de la formation et pense que les bénéficiaires mettront en pratique toutes les connaissances acquises, à Ouagadougou.
Outres les Burkinabè le semainière a connu la participation d’autres nationalités venues de la Mauritanie, du Cap Vert, de la République Démocratique du Congo, de la Guinée Conakry, de la Tunisie, du Maroc et du Congo.
Y. Alain Didier COMPAORE