La 2e édition du Salon International de l’Arbre (SIA) a officiellement ouvert ses portes ce 18 juin 2019 au Parc urbain Bangr-Wéogo de Ouagadougou. Quatre jours durant, les acteurs forestiers vont s’entretenir sur le thème:  « Arbre comme vecteur de développement économique et social des pays sahéliens : quelles actions politiques et citoyennes promouvoir ? « .

Les divers acteurs de la chaine de protection et de valorisation de l’arbre du Burkina et de l’Afrique sont à Ouagadougou. Ils se sont rencontrés pour magnifier l’arbre et trouver les voies et moyens pour mieux le protéger et le préserver. Ce, à l’occasion de la 2e édition du Salon international de l’Arbre (SIA) du Mouvement écologique du Burkina (M.Ec.B).

Pour le secrétaire exécutif du (M.Ec.B) Lazare Doulkoum, « l’arbre reste l’alternative sure et durable pour garantir les équilibres écologiques et économiques de nos pays en proie à la désertification et aux changements climatiques « . D’où le choix du thème: « Arbre comme vecteur de développement économique et social des pays sahéliens : quelles actions politiques et citoyennes promouvoir ? « .

Pour les organisateurs, l’arbre demeure indispensable pour préserver la biodiversité et accompagner la croissance économique, améliorer les revenus des ménages et contribuer à l’amélioration de la sécurité alimentaire dans le monde, mais surtout en Afrique. Cependant, la forte dégradation des terres, le changement climatique mais surtout la déforestation continue et croissante constituent de nos jours une menace sérieuse pour les populations d’arbres et donc pour la survie de l’humanité.

Ainsi durant les 4 jours que durera le Salon, les différents acteurs vont se pencher sur la situation de l’arbre. Au programme, il y aura de la sensibilisation des citoyens sur l’importance de l’arbre pour la survie de l’humanité, la création d’un cadre d’échanges multi-acteurs autour des différents usages et utilités de l’arbre. A cela s’ajoute la promotion des bonnes pratiques en matière de plantation, de protection, de valorisation de l’arbre et de ses produits dérivés.

Naturellement, c’est le ministre de l’Environnement et l’Economie Verte qui a présidé la cérémonie d’ouverture. Pour Nestor Bassière, la lutte contre la désertification rime avec celle de la dégradation des terres. « Notre pays subit énormément une dégradation d’où la nécessité d’agir en synergie dans la protection des arbres. Le SIA s’inscrit dans la politique du gouvernement. Pour lui, il est urgent que toutes les couches sociales du pays s’engagent pour la protection de l’arbre. A en croire le ministre, toutes les recommandations qui seront issues du Salon seront mises en oeuvre.

Le Larlé Naaba Tigré et le prix nobel alternatif Yacouba Savadogo ont été choisi comme parrain du Salon.  Des stands d’expositions des produits locaux sont exposés et attendent à défaut des clients des visiteurs pour des prises de contact.

Y. Alain Didier Compaoré