La CIL (Commission de l’Information et des Libertés) et la BCLCC (Brigade Centrale de Lutte Contre la Cybercriminalité) unissent leur force pour venir à bout de la cybercriminalité. Profitant de la célébration du 11 décembre à Banfora, les deux institutions ont estimé nécessaire de sensibiliser la population sur les dangers de l’internet et des réseaux sociaux, décuplés ces temps-ci à cause de la maladie à coronavirus. Elles ont organisé ce 08 décembre un panel sur l’utilisation efficace des TIC.

Le Burkina Faso perd plus d’un milliard de FCFA du fait de la cybercriminalité, aux dires du ministre de la sécurité Ousseni Ouédraogo, qui a présidé la cérémonie d’ouverture du panel . Les conséquences négatives sont également énormes sur le plan social « Il est de plus en plus porté atteinte à la réputation et à la vie privée de l’autre par le canal de nouvelles plateformes » soulignera Marguerite Ouédraogo/Bonané, présidente de la CIL.  D’où l’organisation de ce panel « Utilisation efficiente des technologies de l’information et de la communication pour le développement durable du Burkina Faso dans un contexte d’insécurité et de Covid-19 » en marge des festivités du 11 décembre. Une manière pour la CIL et la BCLCC d’apporter aux habitants des cascades, l’information juste et les comportements à adopter face aux cas de cybercriminalité.

L’usurpation d’identité, le chantage à la webcam, les fausses loteries, les fausses offres d’emploi ou de bourses sont entre autres formes de cyber-escroquerie qui existent et dont il faut se prémunir. En scellant ce partenariat en septembre 2020, la CIL et la BCLCC veulent conjuguer leurs actions pour endiguer ces formes de criminalité nées de l’avènement des technologies de l’information et de la communication.

Marie Laurentine Bayala