C’est dans la cité des « pierres blanches » que le Burkina Faso a célébré la 162è journée internationale de la femme.  Au cours de cette célébration, les femmes  ont été invitées à être des actrices de la paix et de la sécurisation du Burkina Faso. Face aux attaques que subit le pays, la contribution de l’autre moitié du ciel ne sera pas de trop, d’où le thème « contribution de la femme à l’édification d’un Burkina Faso de sécurité, de paix et de cohésion sociale ». 

Selon la ministre de la Femme, de la Solidarité nationale, de la Famille et l’action Humanitaire « Les femmes jouent le rôle d’intermédiaires dans des situations de conflits en facilitant la communication et les négociations. Elles sont de véritables passerelles entre les communautés et représentent des artisanes de la paix au sein de la famille et de la société ». 

Cette commémoration fut une occasion pour faire l’état des lieux de la place de la femme dans la société burkinabè. En effet, des femmes sont encore exclues de la société pour des accusations de sorcellerie.

En 2016, 926 personnes pour la plupart des femmes, exclues sociales ont été enregistrées dans 13 centres d’accueil et cours de solidarité et seulement 61 retournées en famille. En plus de cela, il y a des cas d’exclusion pour refus du lévirat, de mariages forcés et pour raison de grossesse.

Le chemin est donc long pour voir les femmes épanouies sur tous les plans. Dans les discours de la première dame Sika Kaboré, de la représentante des femmes Madame Sangaré ou de la ministre Hélène Marie Ilboudo/Marshall, il en ressort que des efforts doivent être fournis par l’Etat, la société civile et les partenaires pour améliorer les conditions de vie des femmes.

A Koupèla, le mérite de 40 personnes a été reconnu, au nom de leur engagement à défendre la cause de la femme.

Laurentine Bayala