FRSIT : le rôle de la science et la technologie dans la résilience au changement climatique au cœur de l’édition 2016

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Du 19 au 26 novembre 2016 se tient à Ouagadougou, la 11ème édition du Forum national de la Recherche Scientifique et des Innovations Technologiques (FRSIT) sous le thème « Adaptation et résilience au changement climatique pour un développement durable : place et rôle de la science, de la technologie et de l’innovation ». Cette 11èmeédition du FRSIT connait la participation de plus de 300 innovateurs et inventeurs venus du Burkina Faso, du Niger, du Sénégal, de la Côte d’Ivoire, du Mali, du Maroc et de la France. Au menu de cette édition 2016 du FRSIT, il ya des conférences, des communications, des ateliers scientifiques et des expositions. Les expositions se tiennent tous les jours sur le site du  FESPACO de 8 heures à 18 heures du 19 au 26 novembre 2016. Les conférences, les communications et les ateliers scientifiques se tiennent dans la salle de conférence du CBC tous les jours de 8 heures à 18 heures du 19 au 24 novembre 2016. frsit-logo-640 DCPM/MESRSI

Flash de 18h du 21 novembre 2016

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Grève du SYNTSHA: « il n’y aura pas de service minimum » du 22 au 24 novembre assure le SG Pissyamba OUEDRAOGO

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Le Syndicat des Travailleurs de la Santé Humaine et Animale (SYNTSHA) a animé ce lundi 21 novembre 2016 a Ouagadougou un point de presse. Il dit aller en grève de 72h du mardi 22 au 24 novembre pour non satisfaction de sa plate-forme revendicative. Le Syndicat des Travailleurs de la Santé Humaine et Animale (SYNTSHA) observera dès le 22 novembre un arrêt de travail de 72 heures. Cette grève intervient après celle d’octobre 2016. Selon le syndicat, à l’issue de ce dernier mouvement, ses revendications n’ont pas trouvées satisfaction du côté du gouvernement. La plate-forme revendicative du SYNTSHA se résume entre autres à l’amélioration des conditions de travail, à la reconstitution des carrières de certains agents, à l’octroi d’indemnités, à la participation des travailleurs de la santé à la vie et au contrôle de la gestion des services. Un point et non des moindres évoqué par le SYNTSHA porte sur les agressions physiques et verbales que subissent les agents de santé. Sur ce point le SG du SYNTSHA Pissyamba OUEDRAOGO se veut ferme.  » Désormais en cas d’agression physique d’un travailleur dans l’exercice de ses fonctions, le personnel de la formation sanitaire concerné au moins doit cesser immédiatement et sans préavis toute activité de soins et en informer l’autorité locale », martèle-t-il. Il demande à ce que les usagers utilisent les voies de recours pour régler leurs différends avec les agents de santé.
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« Il n’ y aura pas de service minimum pour cette grève de 72 heures »: Pissyamba OUEDRAOGO, SG du SYNTSHA
Ainsi pour le SG du SYNTSHA Pissyamba OUEDRAOGO, après la grève d’octobre, une rencontre a eu lieu entre le syndicat et le ministère de la Santé sans ceux de la Fonction publique et des Finances. Pour le syndicat il s’agit ni plus ni moins d’une humiliation car pour lui aucune négociation ne peut aboutir sans l’implication de deux ministères sus-cités. A la question de savoir si un service minimum sera assuré par les agents de santé, la réponse est sans ambages. « Il n’ y aura pas de service minimum pour cette grève de 72  heures » a insisté Pissyamba OUEDRAOGO. Y. Alain Didier COMPAORE

Initiative Grande muraille verte : les directeurs en charge de l’Environnement à l’école du Management des Ressources Humaines

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Les directeurs regionaux et provinciaux à l'école du management des Ressources humaines
Le Ministère de l’Environnement, de l’Economie verte et du Changement climatique (MEEVCC) a lancé un plan de formation des acteurs institutionnels de l’initiative de la grande muraille verte pour le Sahara et le Sahel (IGMVSS), ce lundi 21 novembre 2016 à Ouagadougou. L’objectif de cet atelier de formation de 5 jours vise à outiller les acteurs que sont les directeurs régionaux et provinciaux sur la stratégie pour une mise en œuvre efficiente de ladite initiative.
Les acteurs institutionnels au cours de cet atelier de formation
Les acteurs institutionnels au cours de cet atelier de formation
Le management des Ressources humaines et les procédures d’évaluation des impacts environnementaux et sociaux sont les 2 thématiques qui ont réuni les groupes d’acteurs de la zone d’intervention de la Grande Muraille Verte, ce lundi 21 novembre 2016, à Ouagadougou. Constitués essentiellement de directeurs régionaux et provinciaux de l’Environnement, de l’Economie Verte et du Changement climatique venus des régions de l’Est, du Plateau central, du Centre Nord et du Sahel, ces acteurs auront 5 jours pour assimiler et mettre en œuvre la stratégie et le plan d’actions de l’Initiative de la Grande Muraille Verte pour le Sahara et le Sahel (IGMVSS) adopté en 2012.
Le Coordonnateur national de l'Initiative de la Grande Muraille verte pour le Sahara et le Sahel Adama DOULKOUM
Le Coordonnateur national de l’Initiative de la Grande Muraille verte pour le Sahara et le Sahel Adama DOULKOUM
Le Coordonnateur national de l’initiative, Adama DOULKOUM, a indiqué dans le cadre de cette initiative, la mise en oeuvre d’une stratégie et d’un plan visant à définir ce qui mérite d’être appliqué sur le terrain. Parallèlement à cette formation de Ouagadougou, a-t-il ajouté, il y a concomitamment une formation à Djibo, Kaya et Fada. « L’idée de cette initiative est de faire en sorte que tous les acteurs qui sont dans cette zone d’intervention d’initiative soient à même d’accompagner les populations pour lesquelles ils travaillent», a-t-il confié. Le ministère en charge de l’Environnement exécute ces actions en collaboration avec l’association pour la Promotion de l’Education et la Formation à l’Etranger (APEFE) et Wallonie Bruxelles (WBI). Les partenaires techniques et financiers, par la voix du représentant de l’Association pour la Promotion de l’Education et de la Formation à l’Etranger (APEFE), Didier WOIRIN nourrissent la volonté d’accompagner sur 3 ans cette initiative. Et comme pour joindre l’utile à l’agréable, «il est prévu, pour cette 1ere phase, la formation de 107 agents de terrains sur 11 thématiques retenues», a précisé WOIRIN.
Le représentant de l'Association pour la Promotion de l'Education et de la Formation à l'Etranger (APEFE), Didier WOIRIN
Le représentant de l’Association pour la Promotion de l’Education et de la Formation à l’Etranger (APEFE), Didier WOIRIN
En rappel, l’initiative de la Grande muraille Verte est une initiative panafricaine portée par la commission de l’Union africaine qui, depuis 2007, vise à combattre la désertification, la dégradation des terres et les sécheresses, à améliorer la résilience des écosystèmes au changement climatique et la sécurité alimentaire dans la région sahélo-saharienne. Pour y parvenir, le représentant du Ministre en charge de l’Environnement, Sina SIBIDOU a nourri le vœu de former 251 membres du personnel du ministère en charge de l’Environnement et ceux impliqués dans la mise en œuvre de la Grande Muraille Verte sur 11 thématiques. Bènonè Ib Der Bienvenue MEDAH

Jt de 13h du 21 novembre 2016

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Fédération Burkinabè d’Athlétisme: Françis Frédéric SIDIBE reconduit au poste de président

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La fédération Burkinabè d’Athlétisme a procédé ce dimanche 20 novembre 2016 au stade du 4-Août au renouvellement de son bureau. A l’issue d’une élection à un tour, le candidat sortant, Françis Frédéric SIDIBE a reçu la confiance de l’assemblée en renouvelant son mandat pour 4 ans. presidiumC’est sans adversaire que Francis Frédéric SIDIBE a été reconduit à la tête de la fédération burkinabè d’Athlétisme. Sur les 50 votants, le président sortant a recueilli 49 voix. Il aura la lourde tâche de mener durant encore 4 ans la destinée de l’Athlétisme nationale au Burkina Faso. Pour ce faire, il s’est entouré d’un bureau de 21 membres et de deux commissaires au compte. dsc08776Pour le président SIDIBE? c’est une grande responsabilité dans la mesure où il faut faire mieux ou au moins maintenir les acquis déjà engrangés. « Nous plaçons ce mandat sous le signe de la formation et la détection les talents. Mettre des unités de formation d’entrainement avant d’aboutir à un centre national d’entrainement d’athlétisme. C’est le challenge pour le mandat et c’est ce challenge que nous présenterons également au ministère des Sports et des Loisirs » a confié Francis Frédéric SIDIBE. decompte-des-voixPour le financement de sa fédération, Françis SIDIDE est sans ambages. Pour lui, l’activité de la fédé est une délégation du ministère, donc le financement des équipements et des infrastructures appartient au premier chef au MSL à travers le Fonds de promotion et de développement des sports et des loisirs. C’est pourquoi dit-il, « ce mandat est placé sous le signe de la production des dossiers afin que le fonds ait des éléments pour soutenir notre sport. Je pense que nous n’aurons pas de problème à ce niveau dans la mesure où ce fonds est disponible. » La communication et le marketing de la Fédération burkinabè d’Athlétisme sera assurée par notre confrère du service sport de la télévision nationale Mamadi OUENA. Y. Alain Didier COMPAORE

Ruines de Yobri : refuge des Tankamba face aux razzias !

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Une habitation ancestrale, refuge des premiers habitants de Yobri pour échapper aux razzias
Les ruines de Yobri dans la Commune de Tambaga, des exemples vivants de notre histoire à découvrir sur la falaise de Gobnangou dans l’Est du Burkina Faso. Ces vestiges qui datent de la colonisation, témoignent de la présence d’une civilisation qui a développé des stratégies pour faire face aux différentes razzias.
 La falaise de Gobnangou à Yobri
La falaise de Gobnangou à Yobri
Sur le flanc de la falaise de Gobnangou à Yobri, village de la Commune de Tambaga, se trouve un pan de l’histoire des premiers habitants de cette contrée. Sur le chemin tortueux qui mène à ce trésor culturel, situé à environ quatre cent mètres du sol, des gorgées d’eau sont nécessaires pour reprendre des forces. Après une trentaine de minutes de marche, nous voici en face d’une habitation ancestrale, vestige de la présence d’une civilisation sur la falaise. Une construction destinée au logement d’une beauté exceptionnelle qui présente plusieurs facettes : «un salon qui sert de salle de réunion, une salle de repos pour le chef de famille, une chambre à coucher pour les femmes et les enfants, une cuisine et enfin une autre salle qui aurait servie aux femmes pour par exemple piler et vanner le mil».
Une habitation ancestrale, refuge des premiers habitants de Yobri pour échapper aux razzias
Une habitation ancestrale, refuge des premiers habitants de Yobri pour échapper aux razzias
Au-delà d’une habitation, «ce lieu servait surtout de refuge pour ces premiers habitants face aux razzias durant la colonisation, les Tankamba selon notre guide touristique Idrissa SAGNA, lui-même natif de Yobri. D’ailleurs, insiste-t-il, c’est à travers ces petites fenêtres que vous voyez là, que les guerriers tiraient leurs flèchent sur l’ennemi». A côté de cette merveille, on reconnait aisément des traces d’un grenier qui servait selon le guide touristique, « à conserver les provisions de chasse et de cueillette mais aussi des cauris, autrefois monnaie d’échange». D’autres greniers bien dressés cette fois, nous affirme Idrissa SAGNA se trouveraient au sommet de la falaise, juste au-dessus de nous. Des vestiges que nous ne verrons malheureusement pas, faute de matériels adéquats pour l’escalade.
Des fenêtres à travers lesquelles les guerriers combattaient l'ennemi en leur tirant des flèches
Des fenêtres à travers lesquelles les guerriers combattaient l’ennemi en leur tirant des flèches
Ce lieu touristique peu connu, regorge de nombreux exemples vivants de notre histoire, que la Fondation ACRA basée à Diapaga, tente de valoriser. Elle a créé au moins trente six voies d’escalade pour permettre aux touristes de visiter les ruines et formé un guide touristique en Italie et en France en escalade sportive. De l’avis du guide Souguilimpo Pascal OUOBA, il existerait dans les grottes de la chaine de Gobnangou bien de sources d’eau intarissables, des œuvres d’art et objets d’intérêt historique.  «Il y a autant de vestiges qui gagneraient à être restaurés et préservés pour échapper aux dommages du temps et aux destructions humaines», a-t-il prévenu. Mamadou BA