Le ministère de l’Education nationale et de l’Alphabétisation à travers le Projet d’Amélioration de l’Accès et de la Qualité de l’Education (PAAQE) a procédé a une signature de conventions et de remise de chèques pour 1000 élèves méritants issus de ménages pauvres. Ces élèves ont été recensés dans 5 directions régionales des enseignements post-primaires et secondaires. Ils auront 100 000 FCFA comme bourse par an pour leur scolarisation.

Mille (1000) enfants méritants issus de ménages pauvres sélectionnés à travers 5 régions du Burkina dont 55% de filles bénéficieront de 100 000 F FCA par an comme bourse pour leurs études. C’est le fruit d’une convention entre le gouvernement et la Banque mondiale à travers le Projet d’Amélioration de l’Accès et de la Qualité de l’Education (PAAQE).

L’objectif est de mettre en place un système permanent pour mieux cibler les jeunes ayant besoin d’une aide dans le système éducatif et de leur apporter les moyens leur permettant de continuer sereinement leurs études. « Un appui sans lequel ils seraient certainement exclus du système. »

Pour le ministre Stanislas Ouaro, 490 bourses sont des reconductions de 2017 et les 510 autres sont de nouvelles bourses. Elles sont destinées à prendre en charge entre autres, les frais de scolarité, les fournitures scolaires, la tenue scolaire, les repas quotidiens à l’école, les cotisations diverses, les frais ponctuels de santé au besoin un vélo pour se rendre à l’école.

Cette subvention concerne le post-primaire, c’est à dire de la 6e en 3e et l’enseignement secondaire de la 2nde en terminale.

Selon Kirsi Armand Kaboré coordonnateur du PAAQE, les élèves sont choisis en fonction de la performance à l’école, la situation sociale, le sexe mais également la distance. « Car souvent » dit-il  » certains élèves malgré leur intelligence, ont des problèmes de distances s’ils quittent le primaire au post-primaire ou du collège au lycée. Pour lui, les 5 régions que sont le Sahel, l’Est, le Centre Nord, le Sud, et le Centre Sud sont considérées comme étant les plus pauvres selon la SCADD 2011-2015.

Ainsi, outre ces bourses, dans la même dynamique une subvention de 30 000 FCFA par classe serait accordée à chaque établissement d’enseignement secondaire public du Burkina pour leur permettre d’assurer un minimum de fonctionnement et partant améliorer les pratiques pédagogiques.

Les bénéficiaires que sont les directeurs régionaux des enseignements post-primaire et secondaire ont salué l’initiative, eux qui sont souvent impuissants face à l’abandon de l’école de certains élèves pourtant intelligents pour faute de moyens et d’accompagnement. Ils disent rassurer les donateurs quant à la bonne gestion des bourses et souhaitent la reconduction du projet qui finit en 2020 et cela pour un plus grand nombre.

Y. Alain Didier Compaoré