La Douane burkinabè bénéficie du 21 au 22 novembre 2018 d’un atelier de formation et de sensibilisation sur le traité sur le commerce des armes (TCA) à Ouagadougou. Venus des différentes contrées du pays, ces douaniers se pencheront sur 4 modules relatifs au TAC sous la houlette d’une expertise française. 

Acteurs du contrôle des importations et exportations de marchandises, les douaniers Burkinabè sont sensibilisés au traité sur le commerce des armes (TCA) ratifié par le Burkina en 2014. Notre pays se donne pour objectif d’instaurer des normes internationales communes visant à réglementer et à améliorer le commerce international des armes conventionnelles. Ceci aidera à lutter contre le commerce illicite de ces armes et empêcher leur détournement vers des utilisateurs finaux non souhaités ou contre la population civile.

Pour Micheline Ilboudo, inspectrice divisionnaire des douanes par ailleurs DG adjointe des Douanes, cette convention malgré sa jeunesse au Burkina affiche déjà des résultats probants.  « La douane joue un rôle important dans l’importation des armes au Burkina et cette formation contribuera sans doute à améliorer les contrôles au niveau des frontières pour plus de sécurité dans le pays » a t-elle martelé. Cette session intervient après celle déjà administrée aux parlementaires et aux OSC.

C’est pourquoi en collaboration avec Expertise France sous la houlette de l’Union européenne, la Douane burkinabè est à cette école. Un atelier de 48 heures qui sera ponctuée par 4 sessions selon l’expert Français Olivier Leounaduzzi. La première session correspond à la mise en oeuvre de la loi d’externalisation du traité sur la commercialisation des armes au Burkina Faso. La seconde  portera sur les dispositifs de contrôle de transfert d’armes au Burkina avec un focus sur le rôle des douanes. La troisième session s’appesantira sur le contrôle des transferts d’armes classiques conventionnelles en comparaison avec ce qui est recommandé par le TCA et ce qui est mis en oeuvre par le système de contrôle français et burkinabè.

Enfin, la dernière session aura pour thème, la lutte contre le détournement des armes conventionnelles.

Y. Alain Didier Compaoré