À la tribune de la 110e session de la Conférence internationale du travail à Genève, le Ministre de la Fonction publique, Chef de la délégation du Burkina Faso Bassolma Bazié a plaidé le lundi 6 juin, pour un meilleur appui et un accompagnement accru des pays les moins développés, de même que pour une stratégie de transformation structurelle de développement des entreprises, dans l’esprit d’une protection sociale efficace des travailleurs.

Pour les 4 minutes qui lui ont été accordées comme aux autres intervenants, Bassolma Bazié a abordé plusieurs sujets. Entre autres sujets, l’inondation de la mine de zinc de Perkoa au Burkina Faso. Par rapport à ce sujet, il a tenu à traduire et à réitérer sa reconnaissance aux pays amis, pour la solidarité dans cette période difficile, tout en sacrifiant au rituel d’hommage aux disparus. « Nous nous inclinons respectueusement sur la mémoire de l’ensemble des victimes », a-t-il dit.

« En plus des préoccupations légitimes en Santé et Sécurité au Travail qu’un tel drame soulève, il interpelle les consciences sur la véritable égalité du droit à la vie dans le Monde. Lorsque celle-ci est menacée à n’importe quel point cardinal du Globe terrestre, la conscience humaine recommande la même promptitude dans les réactions solidaires. C’est à ce seul prix que nos discours sur la justice et l’égalité dans le Monde sonneront vrais. Dirigeants que nous sommes, soyons justes, car de la justice et uniquement de la justice sociale découle la Paix sociale. », a plaidé l’orateur.

Et de recommander avec conviction, « Dans ce sens, l’Organisation internationale du travail doit jouer pleinement sa partition à travers des actions appropriées. Ces actions devront être orientées vers les priorités actuelles des Peuples et s’inscrire dans une cohérence avec les efforts déjà consentis par leurs Gouvernements. »

#CIT #Genève